Devoir 4 Emile Durkheim CNED explication de texte

« En 1913, Emile Durkheim, sociologue français a écrit « le problème religieux et la dualité de la nature humaine ».

Dans ce texte, l’argument défendu est qu’un peuple sans croyance religieuse mourra, mais il convient de noter que l’auteur ne défend pas ici la valeur de la religion, bien au contraire, car Durkheim croyait que les dieux ont un rôle indispensable dans la vie sociale de l'Homme même s’il pense dur comme fer que « les Dieux ne sont que des idéaux collectifs personnifiés ». Ce texte nous fait réfléchir sur la croyance des peuples en l’existence des dieux.

Donc le problème philosophique en jeu est pourquoi il est important pour un peuple de croire en ses Dieux et en quoi les idéaux collectifs permettent la survie d’une société. La structure argumentative du texte va être en deux parties : dans un premier temps nous verrons (L1-9) l'impact de la perte de foi sur un peuple.

Puis dans un deuxième temps nous étudierons (L10-16) l'importance de la foi collective d'après l'auteur. Émile Durkheim dit « on a souvent observé que les peuples qui perdent leurs fois religieuses, ne tarde pas à tomber en décadence.

», donc là, l'auteur veut nous faire comprendre que les personnes qui ne partagent plus des croyances communes finiront par rencontrer des problèmes divers, amenant le peule à leur propre chute.

Cependant, on pourrait se demander pourquoi il en est ainsi.

Pour cela, l'auteur nous envoie un élément rationnel et exclu, en réponse aux hypothèses et aux incertitudes sur les actions des dieux « il n'est pas nécessaire d'imaginer que les dieux se vengent des peuples qui les oublient ».

Pour l’auteur, tout est question de cause à effet « En un mot, il est inévitable que les peuples meurent quand les dieux meurent si les dieux ne sont que ce que les peuples pensés symboliquement.

».

Par conséquent, le déclin de la foi d’un peuple signifie l’affaiblissement des idéaux collectifs, car pour eux, les dieux ne sont que les idées symboliques d’une nation.

La perte des idées symboliques au sein d'un peuple indique qu'il ne partage plus nécessairement les mêmes idées et les mêmes valeurs.

Les gens ne sont plus unis, ce qui signifie que la vitalité sociale correspondant au sentiment d’appartenance personnelle et les actions entreprises pour renforcer ce sentiment d’appartenance sont également affaiblies.

Lorsque la vitalité sociale s’affaiblit, les individus perdent toute motivation, tout espoir et toute alliance car leur sens de la solidarité est affecté, laissant une plus grande place à l’individualisme.

En fait, la perte progressive de la croyance religieuse et le déni de toute la symbolique attachée à la croyance religieuse conduisent progressivement au déclin de.... »