devoir 1 philo cned Marc-Aurèle et la retraite
Publié le 29/04/2024
Extrait du document
«
Explication de texte :
L'auteur de notre texte est Marc-Aurèle, un empereur romain qui a
également une inclination philosophique stoïcienne.
Sa vision fortement
influencée par ses expériences personnelles et ses lectures et sa pensée est
principalement guidée par les enseignements d'Epictète.
Dans le texte que nous
allons étudier qui est un extrait issu des « Pensées pour soi », l’auteur explore le
concept de sérénité intérieure, soutenant que cette dernière ne peut être atteinte
qu'en se concentrant sur l'introspection plutôt que sur des facteurs extérieurs.
Il
met en lumière le défi de rechercher la paix dans les circonstances incontrôlables
de l'extérieur tout en insistant sur la possibilité de la trouver en explorant notre
propre conscience.
Marc-Aurèle nous encourage à méditer sur la capacité
humaine à trouver la paix en lui-même, à l’intérieur de lui, là où règne la
tranquillité, en se détachant des perturbations externes.
Il remet en question
également l'idée de se retirer en soi-même être et avance l'idée d'explorer la
conscience humaine pour une meilleure connaissance et compréhension de soimême.
Son analyse est découpée en deux parties distinctes : la première où il
explore la notion traditionnelle de la retraite géographique, et la deuxième où il
expose les avantages que peut offrir une introspection profonde sur la conscience
individuelle.
Le début du texte oppose deux formes de retraite : la retraite
géographique ; celle qui se manifeste par un déplacement géographique, et la
retraite intérieure ; celle qui se déroule à l'intérieur de soi.
La première est
généralement celle vers laquelle tendent les gens, exprimant ainsi le désir
commun de quitter un endroit pour en découvrir un autre.
Cette notion est
posée comme étant universelle, ce qui est illustré par l'utilisation du présent de
vérité générale dans l'emploi du verbe "se retirent".
L'auteur dresse ensuite une
liste des endroits habituels où les gens aspirent à découvrir la tranquillité
intérieure, tels que la campagne, la mer ou les montagnes, évoquant ainsi des
images de calme et de retrait.
Il suggère l'idée que les périodes de vacances sont
généralement considérés comme une occasion de fuir la routine, de s'évader et
de se divertir.
Néanmoins, l’auteur affirme que le simple fait de changer
d’endroit ne résout pas systématiquement les difficultés et ne garantit pas
automatiquement l'atteinte de la paix et la tranquillité intérieure.
Les
tourments, les soucis et les inquiétudes demeurent présents, quel que soit le lieu
où l'individu se trouve.
Cela soulève alors la question de l'endroit où il est
réellement possible d'atteindre cette paix intérieure.
Selon Marc-Aurèle, les gens ont souvent tendance à ignorer la possibilité
d'atteindre la paix intérieure en négligeant les aspects matériels et externes de
son existence, cette sérénité se trouve en lui, au sein de sa conscience.
L’auteur, critique fortement l'idée que l'évasion et la fuite géographique puisse
offrir une quelconque solution ou bénéfice, comme en témoigne l'utilisation de la
Oui.
Introduction assez
satisfaisante.
Montrez en quoi, plus
précisément, les trois
lieux cités par Marc
Aurèle peuvent être
considérés comme des
lieux propices à la
paix de l'âme.
Oui.
2
Modèle de copie Word
conjonction de coordination "mais" et de l'expression hyperbolique "la plus
stupide qui soit".
Marc-Aurèle met en avant l'importance d'une retraite
intérieure et spirituelle où l'homme cherche réconfort et apaisement en
plongeant au plus profond de sa propre conscience et en l’explorant.
Une
opposition entre "ce genre de retraite" et "se retirer en soi-même" est introduite
par la conjonction subordonnée "alors que" et cette seconde forme de retraite
est caractérisée comme étant "plus paisible, plus dénuée de soucis" à travers une
énumération en deux éléments.
Ici l'auteur avance l'idée que les déplacements
peuvent entraîner des situations stressantes, alors que la retraite intérieure offre
à l'homme la possibilité de résoudre les problèmes sans avoir à changer de
cadre.
Dans le texte, le terme "tracas" est opposé avec "tranquille" mettant en
évidence que la paix d'esprit découle de la méditation, et qu’elle provient de la
réflexion et de la résolution des problèmes, et non pas d'un déplacement
géographique.
D’après Marc-Aurèle, chaque individu détient en lui un "trésor intérieur",
représentant les richesses de l'âme et de la conscience que l’homme porte en lui
telles que la sagesse, la force intérieure, la résilience, la compassion et la
compréhension profonde de soi.
Ce sont des qualités qui permettent à une
personne de se sentir en harmonie avec elle-même et avec le monde extérieur qui
l'entoure.
D’où le vrai voyage se déroule à l'intérieur de l'individu.
Et
l’expression « se sentir à l’aise » ne se limite pas à un confort physique, mais
renvoie à un état de bien-être émotionnel, mental et spirituel.
Autrement
nommée "ordre parfait" par Marc-Aurèle, ce qui implique d'être aligné avec ses
valeurs et convictions, et de retrouver un équilibre en soi même et la force
intérieure nécessaire pour pouvoir affronter les difficultés de la vie avec
confiance et sérénité.
En revanche, les biens matériels externes sont temporaires
et ne font que prolonger les problèmes de l'homme, sans lui offrir une véritable
paix intérieure.
Au début de son texte, dans la première partie, Marc-Aurèle souligne la
conscience comme étant le lieu primordial où l'homme peut découvrir son
équilibre intérieur.
Dans le développement de ce qui semble être un discours où
le philosophe véhicule son apprentissage à travers son écriture pour lui-même.
La seconde partie du texte débute par un impératif fort: "adonne-toi".
Ici, Marc
Aurèle nous invite à faire ce travail que lui a fait.
Cela nous permettrait de nous
découvrir, de partir à la recherche de soi.
Et en utilisant la locution adverbiale
« sans cesse », Il nous encourage à persévérer dans cet exercice de façon
continue, à le pratiquer tout au long de notre existence pour, comme lui, nous
connecter avec notre être intérieur et le monde qui nous entoure.
Le verbe
"retrouver" évoque une recherche continue, une quête perpétuelle de nouvelles
idées et de nouvelles réflexions, aussi rafraîchissantes que celles que l'on
pourrait découvrir en voyageant.
D’où l’utilisation du terme "vigueur" qui
désigne dans ce contexte une....
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