Désirer est-il un obstacle à l'accomplissement personnel
Extrait du document
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Analyse.
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Nous avons ici une question qui pose une notion de façon négative, ou du moins qui suppose qu'elle
puisse l'être.
Le désir comme restriction de liberté.
Tout d'abord, nous devons tenter de définir ce qu'est le désir.
o
Désirer, c'est tendre consciemment vers un objet connu ou imaginé.
On désir donc de façon
consciente.
Et toujours vers du connu.
Dans le désir, il y a donc un objet qui influence l'être.
Par le
désir, nous tendons vers.
Le désir est un sujet de controverse dans la philosophie.
Et cette controverse porte sur la question qui
nous est posée ici.
Car il s'agit bien de savoir si le désir est un frein ou non à notre accomplissement.
Car le désir va de paire avec les passions.
Or, ces dernières sont subies, comme leur nom le laisse
entendre.
Si nous désirons consciemment, en toute connaissance de cause, il n'empêche que nous désirons
passionnément.
L'absence de l'objet de nos désirs provoque un manque.
Ici se situe sans doute la dualité du désir :
o D'une part, il s'agit d'obtenir ce que l'on désir, de satisfaire son désir, pour accomplir son bonheur,
pour connaître la joie.
o
D'autre part, la recherche de l'obtention de ce que l'on désir nous met dans une situation dans
laquelle nous sommes malheureux.
De plus, l'obtention de l'objet désiré ne met pas fin aux désirs.
Un autre suit, toujours et encore.
Alors
désirer devient une poursuite d'un bonheur jamais atteint.
Difficile, dans ces conditions, de considérer que l'on arrive à l'accomplissement de soi.
D'autan plus que le
sentiment de désir étant celui d'un manque, on ne parvient jamais à se réaliser.
Il va donc falloir déterminer comment le désir peut revêtir l'aspect d'un avantage à l'accomplissement de
soi.
CE travail consistera donc à étudier les voies et choix fait par certains auteurs pour utiliser leurs désir
afin d'atteindre le bonheur.
Problématisation.
Nous sommes des êtres de désir.
Sans cesse, nous tendons vers ces objets qui nous manquent tant.
Pourtant, dès
qu'un désir est satisfait, nous en le sommes pas, nous, pour autant.
Un autre désir nous fait tendre vers d'autres
objets, et, continuellement, nous espérons son obtention.
Comment s'accomplir en tant qu'homme dans ces
conditions ? Si le fait désirer nous empêche de nous accomplir, ne peut-on pas cesser de désirer ? Ou, si cela n'est
pas possible, par quel moyen pouvons-nous concilier l'accomplissement de notre personne et le désir ?.
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