DESCARTES: «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même.»
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DESCARTES: «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu
que de moi-même.»
La constitution du sujet par l'extérieur.
«J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de
Dieu que de moi-même» Descartes, Méditations métaphysiques (1641), III.
• La conception cartésienne du sujet semble gommer deux aspects de l'existence humaine:
- la finitude (la fatigue, la paresse, le désir, l'hésitation, le remords), ce qui fait que nous
ressentons, sous des formes diverses, un profond décalage avec nous-mêmes (lorsqu'on
aime deux personnes à la fois par exemple);
- l'ouverture au monde: en posant le sujet comme un absolu, dans le cogito, je ne parviens
plus à penser son rapport avec ce qui est extérieur à lui.
• En réalité, Descartes a longuement traité du problème des passions (dans le traité Les
Passions de l'âme) et du problème du solipsisme (la clôture du sujet sur soi-même).
Le
sujet ne se définit jamais de manière complètement autonome: la relation est première.
Et
ce n'est pas un rapport de soumission, mais de constitution, une condition de possibilité
pour que le sujet constitue son autonomie..
»
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