De l'état de nature à l'état civil chez locke

« UNIVERSITE OMNIA OMNIBUS ARCHIDIOCESE DE KINSHASA FACULTÉ DE PHILOSOPHIE Campus de Kintambo B.P.

1800 Kinshasa 1 41, Avenue Chrétienne, Q/ Nganda www.universiteomniaomnibus.com République Démocratique du Congo L’ÉTAT DE NATURE COMME CAUSE D’INSTABILITÉ : NÉCESSITÉ DE TRANSITER VERS UN ÉTAT CIVIL Une lecture Herméneutique du second traité du gouvernement civil de John Locke NDOKO LINZENZE Chadrack Charles PROJET DE MEMOIRE Présenté dans le cadre du cours De la Dissertation Philosophique et exposé Prof.

A.

Joseph MUSUBAO ANNEE ACADEMIQUE 2024 -2025 [1] PROBLEMATIQUE Se réaliser, s’émanciper, être libre, se développer ; constituent les préoccupations exclusives, de nos contemporains.

Aux insuffisances de ceux-ci s’ajoute une situation politique instable, boiteuse, inadéquate ; il y a crise du pouvoir dans plusieurs domaines ; les peuples sont privés de leurs droits, beaucoup plus dans les sociétés africaines, il y a une culture politique nocive, la plupart des hommes exerçants le pouvoir d’autorité n’ont pas le sens du bien.

Il y a abus tant du pouvoir exécutif que du pouvoir législatif. Dans le même itinéraire que Locke, et en nous servant de sa philosophie dans un contexte marqué par l’instabilité, l’insécurité et la faiblesse des institutions ; Dans quelle mesure l’instabilité observée dans certaines sociétés peut-elle être interprétée comme une conséquence d’un état de nature prolongé, et quels mécanismes peuvent favoriser une transition vers un état civil stable? HYPOTHESE Pour Locke, L’instabilité générée par l’état de nature provient de l’absence de lois et d’une autorité légitime pour régler les conflits.

De ce fait, L’état de nature est perçu par comme une situation où les individus jouissent de leur liberté naturelle, mais où cette liberté incontrôlée mène à des conflits, à une justice subjective, et finalement à l’instabilité. Cette situation, lorsqu’elle est prolongée, entraine des déséquilibres sociaux en politique, comme cela se manifeste dans plusieurs sociétés, où les populations sont laissées à leur propre sort face à une gouvernance défaillante ; « dans l’état de nature, chaque individus possède une liberté totale, mais cette liberté est aussi fragile, car il n’y a personne pour garantir que ses droits ne seront pas violés ».1 En contexte général, l’application de ces principes pourrait favoriser la création d’un état de droits stable, où des institutions légitimes et impartiales remplaceraient l’état de désordre actuel, en assurant une justice équitable et la paix social.

Par ce que pour 1 LOCKE, J., traité du gouvernement civil, Paris, PUF, 1994, Page 11. [2] Locke « le grand but de l’entrée en société est de garantir, par des lois établies la jouissance paisible des propriétés.

Or bien des choses manquent dans l’état de nature pour atteindre cette fin ».2 Dans L’état de nature il y a absence d’une loi établie, stable et reconnue par le consentement commun ; manque de juge reconnu et impartial, et en fin cet état manque de pouvoir judiciaire.

D’où la nécessité vitale de transiter vers l’état civil.

3 OBJET Ce travail est d’analyser le concept de l’état de nature selon John Locke et d’évaluer sa pertinence pour comprendre les défis de la transition vers un état civil stable.

En d’autres termes, il s’agit ici de comprendre comment Locke concevait la société avant l’instauration de l’état, et évaluer si les idées de Locke peuvent aider à expliquer le problème de la stabilité et de gouvernance que rencontrent les sociétés actuelles enfin de proposer des pistes de réflexion pour améliorer la situation de l’homme contemporain. INTERET DU SUJET A la lumière de John Locke, qui face à la répression que traversaient les sociétés de son époque ; il ne s’est pas tu. Notre intérêt à ce sujet est d’explorer les idées fondamentales de Locke, une figure clé de la philosophie politique moderne.

Ce sujet permet d’évaluer les défis de stabilisation des Etat modernes, surtout dans des contextes fragiles ou en développement. METHODE DE TRAVAIL.... »