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Cours sur la liberté (terminale technologique)

Publié le 05/04/2022

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« Cours philo : La liberté comme volonté peut être nuancé puisque l’homme est inscrit dans un monde physique, dans un corps et subit les influences de ses désirs, de ses besoins de son inconscient, ainsi la liberté doit composer avec ses influences.

La première forme de l’imitation est le corps qui peut être compris comme une contrainte physique.

Ainsi l’homme obéit comme tout objet et tout être vivant à un enchainement de cause et de conséquences.

Il n’y a pas de liberté qui ne partirait de rien, pas de « création ex-nihilo ».

La liberté a une limite qui est la contrainte même du choix.

Ma volonté dépend toujours de différent possible même possible que je n’invente pas.

Dans la liberté il y a donc une forme de nécessité et pas seulement un libre arbitre puisque la liberté doit agir AVEC toutes les possibilités que le monde lui propose. II) Liberté et nécessité = liberté et désir A) liberté et causalité a) Spinoza : l’illusion de la liberté Pour Spinoza, la liberté est reliée au désir qui est le moteur de mes choix. C’est donc le désir qui va orienter ma liberté pour que l’homme puisse être libre il doit comprendre et connaitre ses désirs : un désir positif va augmenter ma capacité d’agir, c’est la joie, au contraire une passion triste va diminuer ma capacité d’agir et donc baisser ma liberté.

C’est parce que je vais vers un désir que celui-ci est positif et non pas parce qu’il est positif que je vais vers lui.

On voit donc que c’est la conscience qui décide, c’est le corps qui est le moteur de ma liberté. b) « L’homme devient ce qu’il est » (Nietzsche) Freud : « le moi n’est pas maître dans sa propre maison »  cours sur l’inconscient Le libre arbitre est une illusion, l’homme n’a pas de volonté, celle-ci est une invention pour le faire culpabilisée.

En effet si la liberté n’existe pas, comment être responsable, or toute la religion est construite sur des valeurs manichéennes c’est-à-dire sur la différence entre le bien et le mal. L’homme suit sa volonté qui n’est pas celle du libre arbitre, il suit sa volonté de puissance qui en fait est un effort de vivre, une jouissance du présent, une affirmation corps.

Pour Nietzsche, l’homme est celui qui va obéir à sa liberté sans se réfugié derrière l’idéal d’une religion, il va juste obéir à sa nature. c) La causalité comme négation de la liberté (Laplace). »

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