Cours philo Liberté état justice
Publié le 03/01/2023
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«
Liberté, état et justice
Liberté
A bannir :
A.
être libre c’est faire ce que je veux = ma volonté est libre (liberté) donc je
ne fait qu’affirmer la liberté.
C’est ce qu’on appelle : une affirmation
tautologique (A = A)
B.
Confusion entre liberté et licence
/-> Liberté total, sans limite
3)
Chacun fait ce qu’il veut = Chaos donc chacun ne fait pas ce qu’il veut
(contradiction)
Définitions :
Liberté -> La liberté c’est ce qui distingue l’homme de l’animal par l’usage de
la raison Raison/Instinct
/
/-> Obéissance spontanée aux lois de la nature
/
/-> Logos « Le discours logique » -> Faculté de penser, juger, concevoir,
distinguer (Bien/Mal, Beau/Laid)
1ère critique de la définition
L’Homme peut être soumis à l’emprise du déterminisme
/-> Le principe selon lequel le toute
cause produit les
memes effets.
Trois types : Naturel, Social,
Psychologique
Naturel :
Social :
Habitus -> Habitude inconsciente déterminer par notre groupe social, idée
selon laquelle l’individu vas absorber ses habitudes sans s’en rendre compte
La reproduction social -> 50% fils ouvrier finiront par être ouvrier, prouve qu’il
n’y a pas un libre choix mais qu’on est influencer par notre groupe social
Psychologique :
Sous l’emprise de nos propres sentiments ou de trouble psychologique
(Colérique, maladie mentale
2ème critique :
L’homme n’est pas qu’un être de raison c’est aussi un être de passion
Passion -> du grec pathos « souffrance »
Un désir tellement puissant qu’il prend le dessus sur la raison et devient
incontrôlable (Comme l’addiction ou une passion amoureuse)
Liberté -> capacité à faire des choix
Tout choix a des conséquences que nous n’avons pas forcément envisager
(Œdipe)
Les choix peuvent être influencer, prédéterminer (être la avant même qu’il soit
formuler), nombre limité de choix, on a pas le choix d’avoir le choix
Liberté -> On peut considérer qu’être libre c’est être capable d’exercer des
choix individuel et de briller par sa singularité
1ère critique = Toute liberté individuel repose toujours sur des principes
collectifs
Définition de la liberté selon les anciens grecs
Négativement :
ne pas être esclave
Ne pas être prisonnier
Positivement :
Exercice de la citoyenneté
/-> Droits et Devoirs
Liberté -> Supposé d’être responsable (assumer la conséquence de ses
actes) donc avoir une conscience moral (capacité a distinguer le bien du mal)
1ère critique = La responsabilité ne serait qu’une valeur qui varierais et on
pourrais s’en affranchir
2ème critique = on peut se sentir beaucoup plus libre en ayant plus de règle
moral
3ème critique = la responsabilité peut être d’avantage vécu comme une
angoisse que comme une liberté positive (parents responsable de ses enfant et
qui peut se sentir coupable)
Liberté -> La capacité à être autonome
capacité à
/-> Auto = Soi meme, Nomos = Loi -> la
obéir au loi par soi même
1ère critique = nous somme d’abord hétéronome (obéir au loi sous une
influence extérieure), au départ l’obéissance au loi n’est pas vécu comme une
liberté, certaine loi peuvent restreindre nos liberté (liberticide), la liberté peut
être vécu par la contestation, la résistance, la rébellion, la révolution voir
meme la destruction des lois
2 problème de la liberté :
1 - Toute problème de la liberté c’est qu’une meme chose peut être considérer
comme une condition ou un obstacle à la liberté (loi, autorité, éducateur,
moral, religion), elle est appréciative (elle est soumise a l’appréciation des
individus, elle peut varier en terme de degrés)
2 - Notre liberté a besoins d’un cadre pour se réaliser, on ressent une liberté
plus forte quand on sort des limites du cadres.
La liberté peut être
autodestructrice (a trop en vouloir on peut finir par ne plus en avoir)
Comment distinguer des limites qui sont des obstacles et des limites qui
sont des conditions a la liberté ? A quoi doit-je obéir et a quoi doit-je
résister ?
État
A bannir :
A.Confondre l’Etat et la France
B.
Affirmation l’anarchie c’est le chaos (comprendre la différence entre une
anarchie et une anomie)
C.Éviter dans une copie de considéré comme évidente l’opposition entre les
gentilles démocratie et la méchante dictature
Définition :
du Latin Status = Se tenir debout, être installer, tenir ferme
État -> L’Etat c’est ce qui fait tenir debout la société (Sans l’Etat = Société
Chaotique)
1ère critique = Il existe dès société anarchiste c’est a dire dés société sans
État qui sont ordonné
2ème critique = L’Etat peut être lui même être source de conflit et de désordre
social
État -> L’Etat a une double nature, dimension physique et morale
Physique :
-> Police
-> Armée
Morale :
-> Lois
-> Personne (ayant parfois une fonction de représentation)
1ère critique = ces 2 natures peuvent entrée en contradiction (non respect de
ses propres lois)
État -> l’Etat se définie par la représentation
1ère critique = L’Etat peut parfois servir ses propres interêts
État -> On considéré l’Etat comme légitime de gouverner (Max Weber)
-> Charisme du chef
-> Tradition
-> Légal-Rationnel, idée que l’Etat tire sa légitimité du droit (lois en vigueur)
2 Problème de l’Etat :
1 - L’Etat s’impose d’abord par la force, il pacifie le peuple.
L’Etat serais une
puissance qui serait la pour canaliser les puissances individuels, ce qui suppose
qu’une puissance a besoins d’être canaliser.
Si toute puissance risque de
déborder alors l’Etat aussi.
Donc il faudrait une puissance pour la canaliser
(cercle vicieux).
On suppose que l’Etat s’auto limite pour ne pas déborder.
Pourquoi l’Etat s’auto limiterai ? Comment délimiter le pouvoir de l’Etat ?
2 - L’Etat se légitime par le système politique qui est en place.
Actuellement on
considère qu’il y a 2 types de régime politique, soit des régimes républicains
soit un régime autocratique.
Tout régime qui sépare ses pouvoir est considéré
comme légitime et vice versa.
Problème dans la réalité il y a de nombreux
système politique qui ne corresponde ni a l’un ni l’autre.
Justice
A bannir :
1) La justice c'est propre à chacun.
Or, il n'y aurait que des conflits, chacun
pourrait revendiquer sa conception de la justice, et personne ne pourrait
contester une décision injuste.
2) Le monde est injuste.
Néanmoins, il existe une certaine stabilité qui suppose
l'existence a minima d'une justice dans le monde.
3) Confondre l'injustice et l'inégalité, la souffrance, les catastrophes.
Tout n'est
pas à moraliser ou à absorber dans des problèmes éthiques, juridiques et
moraux.
La nature n'est pas en soi injuste ou juste.
Définition :
Justice -> Le Glaive qui tranche par une décision de justice punitive
(Jugement de Salomon, Matthieu, 10, 34) car sans force, point de justice, idée
de violence légitime.
1ère critique = Le Glaive renvoie à la confusion et l’étroitesse de la relation
entre Justice et Vengeance (Déesse Némésis).
2ème critique = Justice qui ploie sous l’effet de la force (loi du plus fort, débat
autour de la peine de mort).
Justice -> La Balance symbolise l’équilibre, l’égalité entre les citoyens, la
justice pacifie les relations (égalité des chances, équité, discrimination positive,
etc.), attribut de Thémis.
1ère critique = Zeus pèse les destins d’Achille et Hector : dû au hasard et non
à une décision rationnelle.
2ème critique = L’inégalité n’est pas nécessairement injuste, elle peut être
juste (mérite) ou indépendante de la justice (naturelle), et l’égalité peut être
injuste (privilèges).
Justice -> Le Bandeau symbolise l’impartialité de la justice, l’objectivité et la
neutralité.
1ère critique = Le Bandeau renvoie à une justice aveugle, arbitraire, abstraite,
qui échappe au jugement des hommes.
Justice -> Le couple Légal / Légitime conduit la notion de justice à tomber
dans une aporie.
1ère critique = Si l’on considère exclusivement le légal, il constitue une
obéissance aveugle, mécanique, l’homme n’obéit que pour obéir sans
comprendre le sens des lois parce qu’il ne dispose pas de la conscience morale
qui renvoie à la légitimité.
2ème critique = Si l’on conçoit seulement le légitime, sans légal, alors chacun
a sa conscience morale, les lois sont supprimées mais rien ne garantit qu’il n’y
ait pas confusion entre l’intérêt privé et la justice, entre vengeance et justice.
Aucune garantie n’est donnée quant à une attitude rationnelle et raisonnable
de la part de tous les hommes.
3eme critique = Si l’on conçoit le légal et le légitime à propos de la justice, ne
peut-il y avoir confrontation ? Lequel choisir ? Si un individu décide de suivre
sa conception de la morale, il sera injuste aux yeux de la loi.
S’il choisit de
suivre la loi, son sentiment de culpabilité se manifestera.
La notion de justice
exprime un conflit intérieur à l’homme qui le renvoie à ses propres
contradictions.
Le droit positif : c’est le droit qui appartient a un État à une époque donnée
qui est différent d’autre droit positif et qui est susceptible d’évolué
Le droit naturel : droit qui est propre a l’ensemble de l’humanité qui est
conforme a la nature humaine il se veut universel et toujours identiques a lui
même
Le parrain
The reader
Problème de la justice :
1 - Si on considère le juste que comme légal cela conduirait a une obéissance
aveugle et mécanique (j’obéis parce que la loi me dit d’obéir),
2 - Légal / Légitime -> les deux peuvent être en conflit injuste d’un cote ou de
l’autre, culpabilité ou hors la loi
3 - « Ce n’est pas de ma faute ! » et « C’est injuste ! » sont deux expressions
que nous employons dès l’enfance.
La première attitude face à une injustice
commise ou un acte immoral consiste souvent pour le coupable à se
déresponsabiliser, à chercher des raisons autres que ses actions, à nier les faits
par honte ou par refus de subir une sanction.
Problème : A/ le propre de la
morale et de la justice est de reconnaître au préalable la liberté de l’individu.
On ne saurait condamner quelqu’un qui n’était pas libre d’accomplir l’acte
injuste qu’il a commis.
Le cas d’Adam et Ève dans la Genèse est ambigu.
Étaient-ils libres de croquer le fruit défendu ? N’ont-ils pas reçu le libre-arbitre
et la connaissance du bien et du mal seulement après avoir goûté ce fruit ? Les
hommes chercheront toujours des raisons de se détourner de leur
responsabilité en invoquant autre chose que leur liberté.
C’est pour cette
raison qu’il apparaît nécessaire, a priori, d’imposer des lois de l’extérieur.
B/ La
formule « C’est injuste ! » invite à considérer l’existence d’une morale naturelle
chez l’homme ; l’enfant, avant même toute réflexion sur le sens de la justice,
serait capable d’invoquer un principe de justice déjà en lui.
Existe-t-il un sens
inné de la justice ? L’enfant révèle cette ambiguïté car on considère qu’il est
innocent et porté à faire le bien, pourtant il cherche aussi son intérêt
personnel.
Est-il réellement moral lorsqu’il s’écrie « c’est injuste ! »....
»
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