Corrigés des 3 sujets: Diriez-vous avec Albert EINSTEIN que : « la pensée pure est compétente pour comprendre le réel » ?
Publié le 20/06/2022
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«
SUJET 1
Diriez-vous avec Albert EINSTEIN que : « la pensée pure est compétente pour comprendre le
réel » ?
SUJET 2
Le temps se définit-il à partir de la conscience que l’homme en a ?
SUJET 3
Dégagez l’intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée :
« L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides
puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation
inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses,
sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions.
« Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc.,
autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en présence de
manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères […] ; on préfère rejeter hors de la
culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit.
[…] En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de
ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques.
Le barbare, c’est
d’abord l’homme qui croit à la barbarie.
»
Claude Lévi-Strauss, Race et Histoire.
1
SUJET 1
I.
COMPRÉHENSION
DU SUJET
1.
Explication des
concepts
2.
Reformulation
3.Problème
4.Problématique
II.
PLAN DÉTAILLÉ
Transition :
Diriez-vous avec Albert EINSTEIN que : « la pensée pure est compétente pour
comprendre le réel » ?
- Diriez-vous : admettriez-vous, soutiendriez-vous ; affirmeriez-vous, etc.
- la pensée pure : l’idée seule ; la théorie seule ; la raison uniquement, etc.
- est compétente : est capable de ; est en mesure de ; est suffisante pour, etc.
- comprendre : saisir ; cerner ; appréhender ; connaître, etc.
- le réel : la réalité ; les phénomènes physiques ; les faits, l’univers ; ce qui est, etc.
- Admettriez-vous avec Albert EINSTEIN que la raison est suffisante pour saisir
les phénomènes de la nature ?
- Peut-on déclarer, à l’instar d’Albert EINSTEIN, que la théorie à elle seule est
capable d’appréhender la réalité ?
- Voies d’accès à la connaissance du réel
- Rôle et limites de la pensée pure dans la connaissance du réel
- OG : On pense, à l’instar d’Albert EINSTEIN, que la raison est suffisante pour
comprendre le réel.
- Constat : Or, force est de constater que les sens aussi ont une place importante dans
la connaissance du réel.
- Question : Quelle est alors la véritable voie d’accès à la connaissance scientifique ?
A.
Explication de la pensée d’Albert Einstein : la raison comme l’unique
moyen d’accès à la connaissance scientifique
Selon Albert Einstein, la pensée pure suffit à saisir le réel.
Cette idée s’inscrit
dans la conception des idéalistes qui affirment qu’en vue de connaître objectivement le
réel, il faut transcender les apparences sensibles pour parvenir à l’intelligible.
Ainsi,
pour Platon, « l’exercice de la pensée seule est nécessaire pour atteindre les essences,
les réalités absolues ».
Outre cela, la raison apparaît comme la faculté susceptible de projeter la lumière
sur la réalité en vue de mieux la connaître.
Elle sert alors de voie privilégiée d’accès à
la connaissance.
C’est dans cet ordre d’idées que Descartes écrit : « Raisonnons
méthodiquement et par le seul pouvoir de la pensée, nous atteindrons la vérité.
»
On n’a pas besoin de l’expérience pour construire la connaissance.
Ce qui
signifie qu’il faut se fier à la théorie pour traduire la réalité.
C’est dans cette optique
qu’Alexandre Koyré dit : « La bonne physique est faite a priori (…) L’expérience est
inutile parce qu’avant toute expérience, nous possédons déjà la connaissance que nous
cherchons.
»
Eu égard à ce qui précède, la pensée pure est le moyen le plus indiqué pour
appréhender la réalité.
Néanmoins, cela nous autorise-t-il à exclure l’expérience
sensible de l’élaboration de la connaissance scientifique ?
B.Limites de la pensée de l’auteur
1.
Rôle des sens dans la saisie du réel : l’expérience sensible comme le moyen
d’accès à la connaissance
Les sens constituent le point de départ de la connaissance.
La vérité scientifique
est, par conséquent, la copie du phénomène perçu.
Dans cette perspective, Claude
Bernard dit que le savant « écoute la nature et écrit sous sa dictée… ».
La connaissance scientifique exige l’intuition sensible, le contact direct que nous
avons avec les choses grâce à nos sens.
Voilà pourquoi Etienne Benoît De
Condillac affirme : « Toutes nos connaissances et toutes nos facultés viennent des
sens, ou, pour parler plus exactement, des sensations.
»
2.
Raison et expérience comme les moyens d’accès à la connaissance du réel
La véritable connaissance du réel passe par le va-et-vient entre l’expérience et la
3
III.
CONCLUSION :
SUJET 2 :
I.
COMPRÉHENSION
DU SUJET
1.
Explication des
concepts
2.
Reformulation :
3.
Problème :
4.
Problématique 1 :
Problématique 2 :
II.
PLAN DÉTAILLÉ :
raison.
Henri Poincaré affirme : « Isolées, la théorie serait vide et l’expérience
myope ; toutes deux seraient inutiles et sans intérêt.
»
La connaissance crédible est le résultat d’une interaction dynamique entre la
théorie et l’expérience.
En cela, Francis Bacon dit : « Raison et expérience doivent
nouer une alliance…»
Somme toute, la réflexion menée sur cette pensée d’Albert Einstein a permis de
montrer que la raison a une place prépondérante dans la connaissance du réel.
Toutefois, la raison à elle seule instruit peu.
Il faut donc joindre à celle-ci l’expérience
pour avoir une connaissance fiable.
Le temps se définit-il à partir de la conscience que l’homme en a ?
- Le temps : la succession des instants ; le changement perpétuel et irréversible qui
transforme le présent en passé et l’avenir en présent ; le milieu homogène et
indéfini dans lequel se déroulent les évènements, etc.
- se définit-il : se conçoit-il ; se saisit-il ; se perçoit-il, existe-t-il, etc.
- à partir de : à travers ; par le biais de ; à l’aide de ; par le moyen de, etc.
- la conscience que l’homme en a : l’idée que l’homme se fait du temps, etc.
Le temps se conçoit-il par le biais de l’idée que l’homme s’en fait ?
Existence du temps en rapport avec la conscience
Rapports de l’homme au temps
Nature du temps
- OG : D’aucuns pensent que la conscience que nous avons du temps est que le
temps est extérieur à nous.
- Constat : Or, force est de constater que le temps se définit grâce à la conscience.
- Question : D’où la question : quel est le véritable rapport de l’homme au temps ?
- OG : Le temps apparait très souvent comme une donnée indépendante de la
conscience humaine
- Constat : Or, c’est à partir de sa conscience que l’homme parvient à saisir le temps
- Question : Quel est le véritable rapport de l’homme au temps ?
A.
Le temps comme une donnée extérieure à l’homme
Le temps est indépendant de l’esprit humain.
Le temps étant un attribut de
Dieu, il s’écoule en dehors de la volonté humaine.
Á ce propos, Isaac Newton
affirme : « Le temps absolu, vrai et mathématique existe en soi.
»
Le temps n’a pas besoin, pour exister, des réalités extérieures.
Ses dimensions
(passé, présent et futur), ne sont pas définies par l’homme.
Isaac Newton écrit : « Le
temps absolu, sans relation aux choses extérieures, demeure toujours similaire et
immobile.
»
B.
La définition du temps par la conscience humaine
Le temps est inhérent à la conscience humaine.
Selon la conception subjective
du temps, c’est dans la durée que nous saisissons le vrai temps.
En ce sens, le temps
s’éprouve et se vit.
La durée se trouve être la succession même des données qui
touchent notre conscience.
Selon Henri Bergson, la durée est une « donnée immédiate
de la conscience ».
Le temps est une donnée structurelle constitutive de l’être humain.
Il constitue
une sorte de grille à travers laquelle la réalité est perçue par l’esprit humain.
Comme le
dit Emmanuel Kant, nous ne pouvons pas faire abstraction de ce cadre ; nous ne
pouvons non plus représenter quoi que ce soit en dehors de lui.
Il écrit : « Le temps
n’est pas quelque chose qui existe en soi… ».
L’homme prend conscience du temps en tirant les leçons du passé pour ne plus
reproduire les mêmes erreurs.
Alexis de Tocqueville écrit à ce propos : « Lorsque le
4
III.
CONCLUSION :
SUJET 3
I.
INTRODUCTION
1.
Auteur :
2.
Ouvrage :
3.
Thème :
4.
Question implicite :
5.
Thèse de l’auteur :
II.
CORPS DU DEVOIR
2.1.
Structure du texte
Tendance naturelle à
rejeter les formes
culturelles des autres
Illustrations des propos
ethnocentriques
Critique de
l’ethnocentrisme
2.2.
Intérêt
philosophique
a.
Mérites et
adjuvants
passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres.
»
Le temps est une donnée extérieure à l’homme.
Toutefois, il est possible qu’il puisse le
définir par sa conscience.
Ainsi, le temps existe sans l’homme autant que celui-ci est
capable de le définir par sa conscience.
Claude Lévi-Strauss
Race et Histoire
Attitude de l’homme face à la culture étrangère ou exotique
Attitude ethnocentriste
Ethnocentrisme
- Comment l’homme se comporte-t-il face à la culture de l’autre ?
- L’homme est-il favorable à la culture étrangère ?
L’homme adopte une attitude regrettable qui consiste à rejeter toutes les formes de
cultures différentes de la sienne..
»
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