COMPLEXE D'OEDIPE (Psychanalyse)

« COMPLEXE D'OEDIPE (Psychanalyse) Ensemble d'idées et de sentiments largement INCONSCIENTS centrés autour du désir de posséder le parent du sexe opposé et d'éliminer celui du même sexe.

Selon la THÉORIE CLASSIQUE, le complexe apparaît au cours du stade oedipien du Développement LIBIDINAL et du DÉVELOPPEMENT DU moi, c'est-à-dire entre trois et cinq ans, quoique les manifestations oedipiennes puissent éventuellement être présentées plus précocement — même, selon Mélanie Klein au cours de la première année de la vie.

Le complexe est nommé d'après le mythique OEdipe qui a tué son père et épousé sa mère sans savoir qu'ils étaient ses parents.

Selon Freud, le complexe d'OEdipe est un phénomène universel édifié phylogénétiquement PHYLOGÉNÉTIQUE); il est responsable de beaucoup de CULPABILITÉ inconsciente.

La résolution du complexe d'OEdipe s'acquiert typiquement par IDENTIFICATION au parent du même sexe par une renonciation (partielle) temporaire du parent du sexe opposé, qui est « redécouvert » dans son objet sexuel adulte.

Les personnes qui sont fixées au niveau oedipien sont fixées à la mère ou fixées au père et le révèlent en choisissant des partenaires sexuels ayant des ressemblances évidentes avec leur parent.

La rivalité oedipienne avec le père est une cause d'ANGOISSE de castration. Freud a mentionné le complexe d'OEdipe pour la première fois dans une lettre à son ami Fliess en 1897, et cette notion est issue de l'auto-analyse qu'il a menée après la mort de son père.

La première publication où il apparaît est L'Interprétation des Rêves (1900); il est demeuré la pierre angulaire de la théorie psychanalytique jusqu'à, disons, 1930.

Depuis lors, la psychanalyse est de plus en plus orientée vers la mère et se préoccupe de plus en plus de la relation pré-oedipienne à la mère.

La tendance moderne est de considérer le complexe d'OEdipe comme une structure psychique qui requiert elle-même une interprétation en termes de conflits intérieurs plutôt que comme une source primaire de la névrose.

Toutefois, même les partisans les plus enthousiastes des systèmes psychopathologiques centrés sur la MÈRE doivent tenir compte du fait que les enfants ont deux parents, que dans notre société au moins ils grandissent proches des deux et sont confrontés à des indices dénotant leur vie sexuelle ensemble et au fait qu'eux, les enfants, en sont exclus.. »