commentaire texte pascal
Publié le 19/05/2023
Extrait du document
«
Dans notre société la distinction entre l’homme et l’animal
suscite beaucoup de réflexions.
D’ailleurs de nombreux
philosophes se sont questionnés à savoir si l’homme était un
animal ou bien s’il existait une distinction claire entre les deux.
En s’intéressant à la connaissance et a l’activité de production,
on peut obtenir une réponse plus précise.
L’animal parait
capable de faire naturellement ce qui est utile à sa survie alors
que l’homme doit tout apprendre.
Quelle est alors cette
différence entre l’homme et l’animal ? C’est ce sur quoi
s’interroge le philosophe Pascal.
N’est-ce pas la raison ? Seraitce alors une faculté propre à l’homme qui le distingue des
autres espèces ? Comment pourrait-on définir la connaissance
humaine et la connaissance animale ? On verra dans un
premier temps que la connaissance de l’animal est limitée et
instinctive, l’animal ne tend pas à se perfectionner et ne
s’améliore pas comme peut le faire l’homme.
Puis dans un
second temps nous verrons que l’homme a des connaissances
rationnelles, grâce en partie à la culture, qui sont un ensemble
de savoir-faire qui lui permettent de progresser.
Pascal établit que la raison est la différence fondamentale qui
distingue l’homme de l’animal.
La raison est la capacité, la
faculté à raisonner c’est-à-dire de former des idées et les
assemblées pour permettre à l’esprit humain d’organiser le
réel.
Les animaux, eux, ont un instinct et agissent de manière
instinctive.
En effet les animaux sont capables de fabriquer des réalités
pour leur survie dans la nature.
Mais ils ne font pas de progrès
et ne raisonnent pas.
Pascal prend l’exemple des abeilles qui
fabriquent leurs ruches, des rayons de cires.
Avec l’expérience
on peut dire que de générations en générations, dans le temps
et dans l’espace, toutes les abeilles fabriquent toujours le
même type d’objets en procédant toujours de la même
manière.
L’activité de production animale, ici des abeilles, est
instinctive, c’est-à-dire automatique.
L’animal n’a pas besoin de
s’entrainer à produire, leur connaissance sont innées, elles sont
nécessaires à leur survie.
De plus Pascal qualifie la production animale de « science
fragile », ici la science n’a pas le sens de vérité comme on
l’imagine, il ne parle pas de mathématique.
Ici la science de
l’animale n’est donc pas une connaissance mais c’est une
nécessité.
C’est ce qui est indispensable à la survie de l’animal.
Durant sa vie l’animal n’acquiert finalement pas de
connaissances mais exécute ce que la nature le destine à faire.
L’activité de l’animal dépend de cette nécessitée qui est donc
biologique.
Il ne la développe pas durant sa vie et aussi la
nature les maintient dans des limites.
L’exécution de l’activité
des animaux est réalisée parfaitement, il s’agit en effet d’une
perfection sans même avoir à s’entrainer.
A la différence,
l’homme fabrique des objets pour transformer la nature et
garantir ainsi sa survie car la nature n’est pas d’emblée
généreuse avec l’homme.
Il va devoir travailler la nature, la
transformer afin de survivre.
Le travail c’est donc cette activité
qui consiste à transformer la nature pour survivre.
C’est pour
cela qu’on peut être tenté de croire que les hommes et les
animaux travaillent de la même manière par rapport au fait
d’utiliser la nature mais en réalité ils ne communiquent pas de
la même manière et ils ne produisent pas non plus de la même
manière.
L’activité de production humaine est donc bien différente de la
production animale par exemple Karl Marx expliquait que si
l’araignée produit sa toile c’est par instinct.
L’homme doit
apprendre justement à travailler.
Afin d’arriver à une
production parfaite l’homme doit s’entrainer, apprendre,
échoué, et même comprendre.
Il va acquérir de la technique,
un ensemble de savoir-faire afin de transformer la nature pour
sa survie ou encore son confort.
L’humanité s’est définit par des
connaissances techniques avant de se définir par des
connaissances scientifiques.
Les sciences sont la représentation
des mécanisme expérimentaux de la nature.
Il existe des
interactions fondamentales et inévitables entre le
développement scientifique et le développement technique.
Cela va permettre à l’humanité d’agir efficacement.
En effet
tous les corps de métier transforment la nature comme par
exemple le cordonnier, le menuiser et bien d’autres artisans.
Mais alors comment l’homme est capable de progresser ?
Certes il a des connaissances et une manière de produire
différente de celle de l’animal mais qu’est ce qui le fait
réellement progresser ?
L’homme est capable de progresser dans l’histoire grâce à son
raisonnement.
La mémoire est une capacité importante, ainsi
que le langage.
L’humanité n’admet pas de limites, homme....
»
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