commentaire philo Leibniz Monadologie et la justice
Publié le 11/12/2022
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Commentaire de texte Leibniz philo
Intro : présenter auteur/ livre / sujet général
Expliquer question du texte / arguments pour et contre / donner réponse de l’auteur
Plan entre 2 et 4 parties avec les lignes
15 lignes
Développement : expliquer texte phrase par phrase : la reformuler / définit un mot important /
exemple + citer élément phrase /
Conclusion : rappeler question auteur + sa réponse / résumer parties
Introduction :
Ce texte nommé Méditation sur la notion de commune justice est écrit par le philosophe allemand
Gottfried Wilhelm Leibniz en 1702.
Né en 1646 et mort en 1716, Leibniz est un philosophe du
XVIIe siècle qui suit le courant du rationalisme.
Connu pour ses nombreux écrits dont son ouvrage
la Monadologie et sa démonstration de l’existence et de la perfection de Dieu, le natif de Leipzig
traite ici de la justice.
L’auteur qui est de confession luthérienne, branche du protestantisme, tout
comme le reste de sa famille, écrit ce texte moins d’un demi siècle après les traités de Westphalie
(1648) qui prônaient de la tolérance et de la En effet Leibniz nous questionne ici sur la justice dont
doivent faire preuve les humains, que ce soit de la part d’un juge ou nous même dans n’importe
lequel de nos agissements dans la vie de tous les jours.
justice envers les protestants dans les
différents royaumes appartenant au St Empire Germanique.
Nous allons donc voir comment peut-on se montrer juste, même lorsque nos intérêts rentrent en
jeu.
Dans une première partie nous verrons la justice qui se doit d’être objective et égalitaire, avant que
nous nous penchions dans une seconde partie sur le fait de pouvoir arriver à agir de cette manière
juste même contre nous souhaits.
Partie I :
a) Pour se montrer juste de manière objective et égalitaire, utiliser notre conscience se montre
primordial.
La conscience est très importante car elle nous permet de voir d’un regard extérieur la
situation dans laquelle nous devons agir.
En effet sans elle nous sommes uniquement concentrer sur
nos préoccupations, ou sur notre point de vu, hors il faut essayer de se montrer juste.
Leibniz veut
donc nous mettre sur cette piste qualifiant même de « vrai point de vu » celui que représente la
position extérieure dans laquelle il faut se glisser.
La conscience est elle le fait de connaître à
l’immédiat notre propre activité psychique, et induit donc la possibilité d’être lucide et de se donner
ici les moyens d’agir pour la justice.
Sans nous référer à elle nous sommes dans l’incapacité de
trouver la bonne voie, et comme le dirait Kant « ce tribunal que l’homme sent en lui est la
conscience ».
La conscience peut donc avoir un aspect positif ou du moins nous offrir une autre façon de voir les
choses, en revanche elle est également capable de nous être néfaste si nous n’en faisons pas une
bonne utilisation.
Leibniz nous dit qu’on en fait d’ailleurs de temps en temps pas usage.
En effet
cette règle peut mal s’appliquer dans certaines situations, et dans ce cas là il vaut mieux donc ne pas
s’y référer car elle pourrait nous amener à de mauvaises décisions.
L’illustration est d’ailleurs faite
ici par l’auteur qui prend les décisions que prend un juge en fonction des différents partis se
trouvant dans l’assemblée.
L’exemple du criminel est significatif et souligne tout à fait le problème
que peut causer notre conscience si on la laisse prendre le dessus sur tout, et que l’on ne la contrôle
pas un minimum.
En effet on ne peut pas se laisser dominer par des sentiments de compassion et de
tendresse ou de bienveillance, envers des personnes si elles mêmes ont agis de manière inégalitaire.
On ne peut pas accorder l’égalité dans une situation à des personnes ou des choses qui sont
justement en situation où ils ont commis une inégalité, où si une inégalité engendrée par eux
persistent.
L’expression « la réponse est aisée » nous souligne justement cette logique, qui ne
nécessite que très peu de réflexion au vu de la chose, car comme cela est dit on ne peut pas
pardonner que parce que l’on aimerait que l’on nous pardonne si on se retrouvait dans cette
situation.
C’est d’ailleurs ici que le terme d’objectivité prend tout son sens c’est à dire le fait de se
montrer impartial.
Malgré ses travers la notion de la conscience va nous guider pour ce qui en est de
la justice.
b)
Pour pouvoir se montrer juste il est nécessaire de s’appuyer sur la notion de
justice elle même.
Cette notion aux plusieurs sens permet de définir le sujet.
D’une part la justice
peut donc être le pouvoir de certaines personnes de faire régner le droit, comme les juges ou les
procureurs, mais aussi le fait d’avoir une juste appréciation ou une juste reconnaissance tout en
respectant les droits et le mérite de chacun.
La justice a donc un sens large mais elle est très subtile.
En effet elle requière que l’Homme ne se laisse perturber par rien pour rendre son jugement, que ce
soit des avis extérieurs ou des sentiments intérieurs.
Il faut être implacable.
Leibniz qui prend ici
l’exemple d’un juge nous dit que le juge doit observer chaque position et ne pas resté arrêter à la
personne jugée.
Car certes on aimerait pas recevoir une peine si on était à sa place, mais on aimerait
pas non plus que cette personne qui est commis du mal ne soit pas jugée si on fait parti de la parti
civile.
L’action de « pas seulement » montre la difficulté du jugement à réaliser, car l’être humain
dans sa condition même n’est pas forcément disposé à réaliser ce genre d’action.
Pourtant elle est
bien nécessaire pour la société, car nos jugements constituent la différence entre le bien et le mal,
forge la morale et ne laisse pas prospérer les inégalités, et comme le dit si bien Alain « la justice,
c’est l’égalité ».
La justice fait parti intégrante de la vie de Leibniz car ces parents ont sûrement connu des injustices
liées à leur religion.
En effet au XVII e siècle Ferdinand II veut réformer le St Empire Germanique
dont il n’a pas le vrai contrôle, car il est répartie en 533 états qui sont sous une autorité princière.
De
plus l’Empereur veut faire de son Empire un empire catholique à une époque où un nombre assez
conséquent de ces états principautés sont à majorité protestantes.
Une coalition de pays allié avec la
France vont mener la guerre, à Ferdinand II qui s’inclinera, ce qui mènera aux procès de Westphalie
qui rendront « justice » aux protestants.
En effet les états à majorité protestantes le resteront, les
protestants habitants en territoires catholiques purent quitter ces états en emportant avec eux tout
leurs biens, pour ce rendre dans des états protestants, enfin une tolérance est prônée entre les 2
religions.
Cette pensée s’applique parfaitement quand le philosophe allemand nous dit que notre
jugement se doit toujours d’être fait peu importe le degré du mal commis, et qu’une situation
égalitaire doit être rendue envers les victimes.
c) L’égalité est justement au centre de la justice, car c’est justement à elle que nous devons parvenir
à chacun de nos jugements.
Or régulièrement nous n’en sommes pas capables pour différentes
raisons.
L’égalité est le terme de base d’une société démocratique, où les rapports entre citoyens se
doivent d’être égaux.
Ce n’est pas pour autant que cela est toujours respecté, ou qu’à l’inverse dans
des sociétés non démocratiques les gens n’ont pas d’autres choix que de se montrer inégaux envers
les autres dans leur jugement.
Parfois même les inégalités sont faites en rapport avec la situation
notamment en fonction du « mérite et au démérite ».
En effet il faut parfois trancher entre deux
personnes, même si, si vous prenez au sens propre le terme égalité ne sera pas forcément respecté.
Mais prenons l’exemple de deux familles qui se disputent un terrain agricole.
D’un côté une famille
entretien un terrain depuis des décennies, l’a rendu fertile… et d’un autre côté une famille qui
réclame ce bout de terrain car elle s’est rendu compte qu’il lui appartenait dans la loi en vigueur,
mais dégrade et ne s’occupe pas du reste de leur terrain qu’elle a déjà en possession.
Dans ce cas là
même si cela n’est pas forcément égalitaire on peut trancher en faveur de la famille à qui
n’appartient pas le terrain, pour la préservation de ce terrain, et pour les bénéfices qu’ils seront
capables d’en tirer.
L’égalité se doit également de « partager le gain à proportion de ce que chacun a....
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