commentaire de texte: Le texte que je vais vous présenter fait partie du livre éloge de l’oisiveté, Bertrand Russel et paru en 1932.
Publié le 03/07/2023
Extrait du document
«
Texte 1
« Ainsi que la
plupart des ge
ns de ma géné
ration, j'ai été
élevé selon le
principe que l'
oisiveté est
mère de tous
vices.
Comm
e j'étais un en
fant pétri de v
ertu, je croyai
s tout ce qu'o
n me disait, et
je
me suis ainsi
doté d'une co
nscience qui
m'a contraint
à peiner au tra
vail toute ma
vie.
Cependa
nt, si
mes actions
ont toujours
été soumises
à ma conscie
nce, mes idé
es, en revanc
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une
révolution.
E
n effet, j'en su
is venu à pens
er que l'on tra
vaille beauco
up trop de par
le monde, que
de
voir dans le tr
avail une vert
u cause un tor
t immense, et
qu'il importe
à présent de f
aire valoir da
ns
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trialisés un po
int de vue qui
diffère radical
ement des pré
ceptes traditio
nnels.
Tout le
monde connaî
t l'histoire du
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douze mendia
nts étendus au
soleil (c'était
avant Mussoli
ni), et propos
a une lire à ce
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On
ze d'entre eux
bondirent pou
r venir la lui r
éclamer : il la
donna donc a
u douzième.
Ce voyageur
était sur la bo
nne
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plus difficile,
et il faudra
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nde auprès d
u public pou
r l'encourage
r à la
cultiver «
Le texte que je vais vous présenter fait partie du livre éloge de l’oisiveté,
Bertrand Russel et paru en 1932.
écrit par
Il s’agit d’un article d une dizaine de page
Bertrand Russell y critique l’idéologie du travail.
Le texte que je vous propose fait partie du préambule du livre
.
Bertrand Russell est un philosophe britannique né en 1872 et mort en 1970 dans une
famille aristocratique du pays de galle.
Orphelin a 4 ans, il est élevé par ses grands-parents dans une atmosphère religieuse et
austère.
Il occupe une place importante dans le monde des philosophes.
Et il est connu aussi
pour ses opinions extrêmement progressives
En général qd on parle de Bertrand Russell c’est pour parler de logique mathématique,
philosophie analytique.
Mais il est aussi connu sur ces idées très originales sur le travail
La question que l’on peut se poser est : est-ce que l’on travaille beaucoup trop ? la
question se pose encore aujourd’hui
Faut-il suivre nos préceptes d’éducation et travailler même sans envie ou bien
faut il changer notre vision du travail et profiter de l’oisiveté ?
Nous pouvons diviser ce texte en 3 parties.
La première partie de la ligne 1 a toute ma
vie dans laquelle Russell fait référence à son éducation, puis de la ligne « cependant
…..traditionnel « ou l’auteur expose sa prise de conscience et sa relation au travail.
Et
enfin une dernière partie qui amène la notion de paresse et d’oisiveté.
L’auteur non seulement expose ses idées, mais il veut les faire partager, les diffuser.
,
Dans la première partie, Bertrand Russell parle de son éducation stricte qu’ il l’a doté
d'une conscience que l’on peut prendre comme un surmoi dont il a pourtant
conscience.il reste soumis a sa conscience mais il a su transformer ses idées
Son éducation l a aussi doté d’un sens aigu de la valeur du travail.
Orphelin a 4 ans, il est élevé par ses grands-parents dans une atmosphère religieuse et
austère.
On voit comme son éducation était traditionnelle
« l'oisiveté est mère de tous les vices ».
Cette conception traditionnelle prend source, pour une part, dans la Bible : « à la sueur
de ton visage, tu mangeras ton pain jusqu'à ce que tu retournes au sol.
» (Genèse) ; le
travail étant prescrit par la Bible, une vie de labeur est conçue comme une vie
vertueuse, et ne pas travailler est forcément porteur de risques pour la vertu.
D’ailleurs dans la religion la paresse est l’un des 7 péchés capitaux.
L’auteur dit que son éducation et sa conscience était de croire tout ce qu’ on lui disait
mais cette conscience l a rendu malheureux au travail tout au long de sa vie .
« « je me suis doté d’une conscience qui m’a contraint a peiner au....
»
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