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Commentaire de texte de Leibniz (notes sur la métaphysique unitarienne de Christoph Stegmann)

Publié le 21/04/2023

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« Cours du jeudi de 12h à 14h DM Histoire de la philosophie Commentaire de texte, Leibniz Commentaire de texte sur l'extrait d’un texte de Leibniz : Notes sur la métaphysique unitalienne de Christoph Stegmann Introduction, plan détaillé et conclusion. Le texte que nous étudions est extrait des Notes sur la métaphysique unitalienne de Christoph stegmann, Ad Christophori Stegmanni Metaphysicam Unitariorum, un traité de la période tardive de Leibniz (entre 1708 et 1710, il meurt six ans après).

C’est un ouvrage peu connu, qui s’appuie sur la vision de la métaphysique de Christoph Stegmann, figure également peu connue.

Nous savons cependant que Stegmann s’apparentait au socinianisme, un courant libéral du christianisme, et qu’il s’intéressait à développer un système de matérialisme en lien avec les doctrines chrétiennes de la Bible, et s’intéresse donc sûrement à une métaphysique matérialiste.

Le texte présente la métaphysique de Leibniz, et celle en opposition, des autres, « la science générale que certains appellent métaphysique (ontologia) ».

En effet, Leibniz s’oppose à une métaphysique, une ontologie qu’il nomme vulgaire, une métaphysique comme science générale.

Il dénonce le caractère récitatif et trop scolaire de Stegmann, car même si cela reste une manière efficace de présenter les doctrines telles que la métaphysique, cela serait pour lui tout de même exagérer la notion de science associée à la métaphysique, si elle ne donne que des mots et notions vagues, car pour lui la science, est la connaissance réelle et démonstrative.

C’est donc le projet de Leibniz, rendre la métaphysique réelle et démonstrative.

Pour cela, elle doit reposer sur le principe de raison suffisante, principe le plus important de l’œuvre de Leibniz, qui stipule que rien n’arrive sans raison.

La thèse de Stegmann manque alors de scientificité car selon Leibniz les deux « verités primitives », les seules réellement scientifiques sont le principe de contradiction, c’est-à-dire que deux contradictions ne peuvent pas être toutes les deux en même temps, de la même manière que le principe de non contradiction, quelque chose ne peut pas, être et ne pas être en même temps, et comme déjà dit le principe que rien n’est sans raison. Stegmann justement, n’utilise que le principe de contradiction (lignes 25 à 27), c’est pourquoi sa vision de la métaphysique est insuffisante. Nous pouvons alors nous demander comment Leibniz parvient-il à se détacher d’une métaphysique ontologique et à placer parmi les autres sciences, la métaphysique réelle et démonstrative, à l’aide de ses deux grands principes, et par les monades.

Bien que le texte s’intéresse principalement aux concepts de métaphysiques, il explore en détail les différentes sciences et leurs différents principes, comment elles sont liées, des mathématiques, de la physique, à la philosophie morale. Ainsi, le texte peut être découpé en trois parties, le premier paragraphe constitue la première partie, où Leibniz présente une sorte d’introduction, les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes paragraphes, comme deuxième partie, présente les différentes sciences et leurs doctrines, ce qui les différencie mais également ce qui les lient entre elles, car en effet selon Leibniz, toutes les connaissances sont liées, et il s’accorde notamment avec l’arbre de philosophie de Descartes.

Comme troisième et dernière partie, les deux derniers paragraphes, qui reviennent plus précisément sur la métaphysique, et qui introduit rapidement la mécanique de Leibniz, qu’il prétends plus sublime, mais qui surtout conclut en changeant de point de vue : toutes les sciences et doctrines énoncées plus tôt sont appréhendées par leur finalité, qui est le bonheur. Plan détaillé I] Sur la présentation des doctrines Leibniz introduit le texte en commençant par distinguer deux manières de présenter les doctrines, la première est selon les notions, elle est dite récitative, et la deuxième selon les principes qui prouvent les doctrines, et elle est dite scientifique.

L’auteur entame alors une hiérarchisation des méthodes de présentation et d’apprentissage : les écoles, et particulièrement les Ramistes, le courant relatif à la philosophie de Pierre de la Ramée utilisent la premiere manière, mais selon Leibniz ce n’est pas suffisant.

Il appuie son propos en expliquant qu’il faut considérer la philosophie non pas comme une présentation ordonnée de verités fondamentales, à la manière de la méthode récitative, cela suffirait pour un apprentissage peu approfondi, pour les enfants par exemple, mais la vraie science, qu’est la philosophie, ne peut pas se contenter de cette méthode.

Si elle une science elle doit être présentée par la façon scientifique, c’est-à-dire en énonçant les principes qui la fonde. Transition : C’est ainsi que Leibniz présentera les différentes sciences (avec la méthode scientifique tout le long du texte). II] Sur les différentes sciences et les doctrines qui les prouvent Leibniz hiérarchise en quelque sorte ensuite les sciences, en énonçant leurs principes.

Il faut pour pouvoir définir une science connaître les principes sur lesquelles elles se fondent.

Il commence par les mathématiques : la doctrine qui.... »

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