Commentaire Blaise pascal, Pensées: richesse et vérité
Publié le 13/03/2022
Extrait du document
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Blaise Pascal est un philosophe mathématicien et physicien du XVIe siècle, il est l’auteur des
Pensées, un recueille d’écrit reconstitué après sa mort, qui est principalement une apologie du
christianisme en démontrant que l’homme ne peut trouver la paix intérieure et le bonheur
qu’en Dieu.
Ce texte porte sur les notions de justice, de vérité, de mensonge et la raison.
Il
traite plus spécifiquement de l’opposition qui existe entre la vérité et la “bonne fortune”.
Le
problème étudié dans ce texte est le suivant : Est-il possible de fonder des relations sur la
base de la vérité ?
Selon Pascale, les hommes, bien que cherchant la vérité, la haïssent.
Ils n’ont aucun intérêt à
dire la vérité et à l'inverse le mensonge renforce leurs liens sociaux.
Ils mentent aux autres et
à eux même, et toutes les relations sont basées sur cette mutuelle tromperie.
Les enjeux de ce
texte concernent les relations humaines et la morale : somme nous obligeait d’user du
mensonge pour pouvoir vivre en société ? L’auteur divise son texte en trois parties :
-( ligne 1-7) il commence par expliquer le rapport entre le statut social et la vérité, la “ bonne
fortune “ est pour lui complètement incompatible avec la vérité , l’homme n’a aucun intérêt à
dire la vérité puisqu’il ne prendrait pas le risque de blesser ceux dont il a besoin.
-( ligne 7-14) Dans cette partie, l’auteur généralise l'illusion et l'hypocrisie des relations
sociales, celle-ci ne touche pas seulement les plus puissants, tous les hommes en sont victime
qu’elle que soit leur statut social, et quel que soit le type de relation qu'ils entretiennent.
-( ligne 14-fin) Enfin, dans la dernière partie, Pascale conclut en expliquant la source de cette
tromperie universelle.
Celle-ci trouve son origine dans la nature même de l’homme, le
mensonge et la tromperie son enraciner dans son cœur.
L’auteur commence par introduire le premier argument de la partie ( L 1-2)” Chaque degré
de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité", Pascal
affirme que la réussite sociale nous éloigne de la vérité.
C’est une affirmation qui semble
partie d’une analyse générale de la société.
L’auteur définit la bonne fortune par le hasard et
la chance qui définissent notre statut social, et entend par “vérité” celle utilisée dans le cadre
des rapports humains.
Il justifie ensuite son affirmation (L 2-3) “ parce qu’on appréhende
plus de blesser ceux dont l’affection est plus utile et l’aversion plus dangereuse.”.
Par
conséquent, si la réussite sociale nous éloigne de la vérité, c’est parce que les subordonnés
d’un homme puissant dont on a tout à craindre et à espérer n’ont aucun intérêt à lui dire la
vérité puisqu’ils risquent de l'irriter.
L’auteur présuppose une société élitiste et hiérarchisée
ou le peuple est disjoint et divisé en différentes classes sociales, et ou pour pouvoir espérer
grimper les échelons de la société, il est nécessaire de se servir des autres en les flattant pour
s’attirer leur faveur.
La deuxième phrase du texte (L 3-4) fait office d’exemple et illustre
l’argument principal de cette partie “Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul
n’en saura rien“ .
Un prince pourrait être la risée de l’Europe sans qu’il n’en sache rien parce
que tout son entourage lui ment.
Cet exemple ne vient pas que souligner l’argument
précédent, mais ajoute une toute nouvelle tonalité au texte.
En effet, le prince est une
personne importante, les personnes gravitant autour de celui-ci évite de le contrarier, or ce
n’est pas pour autant que ça les empêche de parler de lui, derrière son dos, la cours colporte
des rumeurs et prononcés sur le prince.
Le prince est ici presque présenté comme une
victime, aussi puissant soit il le plus fort des hommes n’est pas protéger contre les mensonges
et
à
la
flatterie,
encore
pire
il
n’en
est
que
plus
exposé.
La phrase suivante introduit le deuxième argument du texte et vise à expliquer le
comportement qu’on les subordonnés vis-à-vis du prince ( L 4-5)”Je ne m’en étonne pas :.
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