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Choisit-on d'être celui qu'on est ?

Publié le 02/02/2023

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« l’Homme, au cours de sa vie est soumis à des choix, des dilemmes impliquant des conséquences.

Il est donc sensé être le maître de ses choix, cependant est-il vraiment libre de choisir tout ce qui le concerne ? Est-il donc apte à se choisir lui-même, celui qu’il est sensé être ? Ainsi, choisit-on d’être celui qu’on est ? Tout d’abord, il faut savoir ce qu’est « être », il représente ici, notre « nous » intérieur mais aussi notre apparence auprès d’autrui ; il s’agit d’un tout.

Une question existentielle qui nécessite de savoir s’il se connaît lui même et sait se définir, répondant à une première idée.

Par ailleurs, Est-il le seul à pouvoir se définir lui-même et ne pas être influencé par autrui ? Il ne serait donc plus libre de choisir qui il est car il serait altéré de sa perception de lui-même.

Cependant, accepter ce jugement arbitraire et devenir celui qu’on souhaite être ne serait-il pas la solution à être nous capable de choisir d’être celui qu’on est ? Nous sommes des êtres capables de faire des choix, de penser, de raisonner, comme le dit Descartes dans les Méditations métaphysiques : « Je suis une chose qui pense ».

En se posant la question « Qui suis-je » ?, on peut répondre par une réponse « instinctive » ; Je suis ce que je pense être, soit, je suis ce que ma conscience me dit que je suis.

A priori, on pourrait douter de cela, car on peut douter de tout ; de nos 5 sens qui peuvent nous jouer des tours, amener confusion à notre cerveau et changer notre perception de la réalité, ou encore du savoir que l’on nous instruit, que ça soit à l’école ou dans les livres, (à une exception prêt, la logique mathématique qui elle se repose sur un langage universelle et des lois communes qui les régie et ne fluctue pas avec les valeurs et principes d’autrui), comme l’écrit Descartes avec le malin génie qu’il évoque dans ses Méditations métaphysique.

Or on ne peut pas douter que l’on doute, cela paraîtrait irrationnel.

Ainsi, on ne peut pas douter de ce que l’on est, car ici notre référentiel est nous même, comme René Descartes l’exprime avec son « cogito ergo sum » ; « Je pense donc je suis ».

Cela nous renvoie donc à une certitude qui est ; je suis, donc j’existe. Je suis censé me connaître parfaitement. Ainsi en me connaissant, je suis capable de dire que je choisis d’être celui que je suis, car la « liberté de notre volonté se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons ».

La liberté et la volonté étant une seule et même chose.

Je peux donc interpréter tout ce que ma conscience me renvoie sans qu’elle ne me trahisse car c’est ce qui me définit Il n’y a rien qui ne me soit plus facile à connaître que mon « Moi ».

Je peux donc dire que je choisis d’être celui que je suis en me connaissant, et en sachant choisir, par mes actes, mes paroles, ma pensée.

Cependant, la conscience de soi est peut-être une certitude invincible, mais est-elle pour autant une vérité incontestable ? Et ne puis-je pas donc être victime de facteur qui me sont inconnus qui altèrent cette perception de « Moi ». En effet, pourrais-je être victime d’illusions sur moi-même ? Nietzsche l’explique par le fait que ; « Je suis corps tout entier et rien d'autre ; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps » dans Ainsi parlait Zarathoustra.

C’est à dire que l’âme, la partie psychique de nousmême est une partie intégrante de notre « corps » qui représente quand à lui notre « tout », ce qui nous définit, vitrine, paraître, conscience.

Ainsi notre « nous » (conscience) n’est pas la seule et unique chose qui nous définit comme cité précédemment.

Les états de conscience ne sont-ils donc pas déterminés par les états du corps ? A cela une des potentiels réponse serait celle de Nietzsche dans le gai savoir : « Votre jugement "ceci est bien" a une genèse dans vos instincts ».

Nos choix, actes, pensées ne sont donc pas tout le temps corrélé à notre conscient, mais aussi à notre instinct, qui altérerait notre « nous » (conscience).

Nous ne sommes donc pas entièrement maître de « nous ».

Ce dernier surenchérit dans Par-delà le bien et le mal : « Une pensée vient quand elle veut et non quand je veux ».

Décrivant le cas de figure précédent où notre « corps » commande notre « Je » (« le moi »).

Ainsi, cette inconnue à l’équation manquante, serait l’instinct.

Il, empêcherait donc de réellement avoir un contrôle absolu sur nous, nous choisir ne serait donc pas de notre contrôle (du moins pas totalement).

N’étant pas maître absolu de toutes nos actions, nous ne nous connaissons donc pas, ni comprenons, Arthur Rimbaud l’exprime par « Je est un autre », nous sommes étranger à nous même.

La résultante de cela, serait donc de s’accepter, si l’on ne se choisit pas et ne se maîtrise pas ; « Deviens ce que tu es » (Amor fati, Nietzsche). Par ailleurs, une autre raison de l’incapacité de se choisir nous-même serait le référentiel.

En effet, ce principe revient aussi en science, « tout est relatif »(sa baser sur le référentiel).

Selon le référentiel choisit, on ne perçoit pas les choses de la même manière.

Par exemple, selon le.... »

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