Chapitre de Philosophie : La justice / L’État

« Chapitre de Philosophie : La justice / L’État Politique : activité à travers laquelle laquelle les sociétés humaines sont gouvernées pour permettre coexistence et la meilleure vie possible des individus sociaux Loi : traduction juridique d’une décision du gouvernement qui doit être validée par les chambres État : Au sens large, l’organisation et l’exerce d’un pouvoir souverain sur un territoire donné d’une population définie « Un État est la réunion d’une multiplicité d’hommes sous des lois juridiques » Kant « L’État est le détenteur du monopole de la violence légitime » Weber Cité : organisation politique qui apparait en Mésopotamie Empire : Territoire qui n’a pas de limites bien définies qui retourne plusieurs peuples, ethnies, religions A) Peut – on vivre sans États ? État de nature : Pour Hobbes, donc, l'état de nature est un « état de guerre de chacun contre chacun » (dans Léviathan).

Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation Hobbes :  Les hommes vivent ensemble avant l’apparition des lois  Vie sociale sans État = impossible « L’homme est un loup pour l’homme »  « Guerre de chacun contre chacun »Hobbes dans le Léviathan Rousseau :  Pas de conflits dans l’état de nature car naturellement, les hommes ne vivent pas ensemble  État de nature chez Rousseau est synonyme de conflits.  Vie sociale sans États, politique, loi est une vie sociale conflictuelle qui met en péril la vie des hommes Clastre :  Anthropologue qui observer les sociétés sans État  Société des « Guarani » fonctionne sans État : les individus ne sont pas contraints à respecter les règles et pourtant ils les respectent. La Pierre :  Critique de Clastre  Démontre tout de même une contrainte politique  Une société a toujours besoin d’un pouvoir politique même si ce n’est pas l’État. II / Fondement de l’État : comment justifier son apparition ? La sociabilité chez Aristote :  Système fondé sur le finalisme : tout a un but Vie en dehors de la cité = impossible = Nous devons produire des lois et un ordre politique ! = La cité est prévue par la nature et a été créée pour nous.  La nature ne fait rien en vain : nous sommes des animaux politiques = Pour une vie politique, il faut se servir de la parole. « L’homme est par nature un animal politique »  La nature nous a doté d’une sociabilité naturelle « Née du besoin pour vivre, la cité existe pour être heureux » L’État de nature chez Hobbes : Etat de nature : La condition des Hommes avant l’organisation politique.  État de nature est conflictuel, meurtrier car les hommes ont des passions à assouvir (convoitise, orgueil…)  L’insociabilité doit être dépassée  Pense l’État comme le résultat d’un contrat « La guerre de chacun contre chacun » Pas une guerre générale mais résulte de l’individualité = Cause de la guerre résulte dans les vices humains + absence de moralité et de culture de parole = Les hommes sont assez égaux pour s’entretuer Solution : —> Il manque un pouvoir commun qui les tiennent tous en respect : L’État ! Le Contrat Social chez Rousseau Obéir à la force par la contrainte : mise en péril de sa vie, je n’ai pas le choix bien que je ne sois pas convaincue. Obéir par obligation : Se sentir moralement obligé, avoir le sentiment que c’est mon devoir. Liberté naturelle : Liberté d’indépendance qui renvoie à l’Etat de nature qui renvoie à employer tous les moyens nécessaires pour assurer sa survie. Liberté conventionnelle : Liberté régie par des lois dans une société structurée par un Etat. Contrat : Corps politique ou chacun a une volonté individuelle. Puissance absolue : Il n’y a rien au-dessus, puissance la plus haute. Le pouvoir souverain : Le pouvoir contre lequel aucun autre pouvoir ne peut rien dire. Dans Du Contrat Social  Politique inédite : la souveraineté doit revenir au peuple.  Construire un modèle pour expliquer comment l’État doit se constituer pour être juste.  Caractère réaliste : méchanceté potentielle !  Critique du droit du plus fort (le + fort a intérêt à nous faire croire qu’il est le + fort car sa force est relative : il trouvera toujours qqn de plus fort que lui)  Quand on obéit aux lois : on reste libre !  Nécessité d’un peuple éclairé = dépasser les intérêts privés Limites : Pouvoir concentré entre les mains d’une seule entité : risque de dérives Avantages du Contrat Social : • Égalité de conditions • Chacun fait sa loi = pas de conflits • Pas de perte de liberté Chez Hobbes : le pouvoir doit revenir à 1 seule personne = le souverain !  Pour qu’il n’y ait pas de problème  Soumission  Renoncer à ses libertés car les libertés individuelles sont responsables des conflits  But ultime = sécurité Citations : « Les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous, ont conduit des plus horribles états de guerre » « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en doit et l’obéissance en devoir » « Le peuple veut toujours son bien mais ne le voit pas toujours » « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République » III / L’État et la liberté : peut-on vivre libre sous l’autorité des Etats ? La séparation des pouvoirs Séparation des pouvoirs : distribuer le pouvoir souverain entre plusieurs entités. John Locke  Les hommes sont civilisés mais ils ont une tendance à commettre des injustices  Il manque un juge qui tranche les différents de manière impartiales (pas de passions dans son jugement)  Cercle vicieux de la vengeance Montesquieu  Principe de séparation des pouvoirs et le justifie • Liberté de l’État = répartir le pouvoir entre différentes instances • Mécanisme qui empêche l’abus de pouvoir Aujourd’hui : séparation des pouvoirs = fondamental pour parler de démocratie « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu « L’enchainement mutuel des forces permet d’empêcher l’omnipotence » Montesquieu Rousseau  Concentration des pouvoirs aux mains du peuple seulement  Terreur  Impossible de séparer un corps pour Rousseau Libéralisme politique et laïcité Libéralisme politique : doctrine qui attribue à l’homme un certain nombre de droits/libertés qu’il aurait dès la naissance contre lesquelles l’État ne peut rien faire. Sécularité : Société sans religion Laïcité : Principe d’organisation politique d’après lequel l’État doit être neutre par rapport aux instances religieuses mais également aux moralités. « C’est la situation d’un État neutre entre tous les cultes indépendants de tous les clergés, dégagé de toutes conceptions théologiques.

» Buisson Totalitarisme : L’État peut s’immiscer dans mes idées, consciences… je peux avoir des comptes à rendre. Constant :  Le bonheur individuel ne doit pas être une affaire d’État, c’est une affaire personnelle !  L’État doit être juste, satisfaire les fonctions régaliennes et faire appliquer la loi.  Liberté de croire en ce que l’on veut « Prier l’État d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux » Constant Locke :  Formulation de la théorie des droits de l’homme et l’État ne peut rien contre ces droits/libertés.  État vise l’avancement des intérêts civils ; l’Église vise le salut Tocqueville :  Défenseur du libéralisme (qui n’existe pas encore à l’époque) L’égalité suppose la neutralité des lois Premier État laïc de l’histoire : le Mexique dans les années 1860  Garantie de liberté de conscience = principe de tolérance  Rôle de la Constitution = faire la loi et n’est pas influencé par telle ou telle option morale ou religieuse Loi de 1905 : séparation de l’Église et de l’État !  Pour les républicains : le + important = liberté de conscience  L’État ne s’immisce pas dans les affaires privés (libéralisme) Loi de 1881 : Lois Ferry (école gratuite, laïque et obligatoire) « Une république indivisible, sociale et laïque » Constitution française « La République garantit la liberté de conscience et libre exercice des cultes » Constitution française « Je veux l’Eglise chez elle, et l’Etat chez lui » Victor Hugo « La laïcité n’est l’apanage d’aucune culture, d’aucune nation, d’aucun continent » Déclaration internationale de la laïcité 2005 « Il faut distinguer ce qui regarde le gouvernement civil, de ce qui appartient à la religion et marque les justes bornes qui séparent les droits de l’un et ceux de l’autre » John Locke « Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » Bible Les dérives de l’Etat totalitaire Définitions.... »