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Chapitre 1: Revient t-il à l’état de décider de ce qui est juste ?

Publié le 30/01/2025

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« Chapitre 1: Revient t-il à l’état de décider de ce qui est juste ? Au premier abords la question semble contenir sa propre réponse : si l’on définit l’état par ses branches, alors il revient à l’état de de décider de ce qui est juste.

Mais, quand on affirme une telle chose, cela est dérangeant car nous avons tous une vision différente de ce qui est juste ou non. Peut-on considérer que l’état était juste lorsque la peine de mort était encore autorisé ? Peut t-on considérer que l’état était juste lorsque l’Etat aidait à déporter les juifs ? Peut on considérer que l’état aidait lorsqu’ils a mis en place des tribunaux révolutionnaires pendant la terreur ? Peut ont considéré que l’état était juste lorsque le roi envoyait des gens à durée indéterminé en prison sans avoir aucunes précisions ? On voit donc bien bien que l’Etat ne peut pas être le seul juge.

On peut également considéré que même la justice n’est pas fait pour être juste. Le code civil a pour but de rendre à chacun ce qui lui est du.

Les lois au cours de ces 2 siècles ont peu été changées.

L’état s’intéresse à notre cas particulier et à ce qu’il importe aux autres. Le jugement de Salomon dans la bible permet de définir qu’est se que la justice: elle donne à chacun sa part. La justice institutionnelle a le droit positif : ensemble des règles s’appliquant à un peuple, une société, un état… Ce droit positif n’a aucunement besoin d’être juste mais il doit donner de la légitimité au pouvoir d’un état sur sa société.

En France, l’autorité de notre loi est légitime elle est « Droit de l’homisme » et démocratique. Alors, qu’est ce qui est juste ? Le mot juste vient de Justus et le « jus » en latin signifie le droit.

Pourtant nous semblons tous avoir un sentiment de justice naturellement ancré au plus profond de nous lié étroitement à de la frustration, de la déception, de l’incompréhension, à un déséquilibre, de la rage/colère/ haine… et donc à de la souffrance psychologique ou physique à cause d’un déséquilibre dans les relations humaines. La justice nous doit elle alors se qui nous est du ? Ce sentiment se traduit par une impression de nous rendre une dette ou plutôt de nous devoir une dette.

Ce sentiment de justice est appeler le Droit naturel car il s’appliquent à tous les hommes dès leur naissance.

Ce qui nous rappelle la DDHC.

Le droit naturel est un droit humain et universelle qui déclare que tous les hommes naissent libre et égaux en droit ce qui est facile à dire et moins à faire.

On pourrait croire que les sociétés actuelles sont plus juste que les sociétés d’antan.

Sommes nous vraiment égale et libre lorsque nous n’avons pas forcément les moyens économiques pour vivre de ces 2 valeurs ? Cependant comment assumer ces droits sans états ? On ne peut pas laisser l’Etat être le seul juge de se qui est juste mais une fois que l’on a définis ce qui est juste, on ne peut pas se passer de l’Etat pour l’appliquer. I Est-il juste de se passer de l’Etat ? L’anarchisme considère que l’on peut se débarrasser de l’institution de l’état et que l’homme est suffisamment intelligent pour se diriger tout seul. L’Etat semble souvent être la source de l’injustice dans l’histoire : il justifiais les inégalités féodales, le suffrage censitaire, le droit de vote uniquement masculin… La démocratie est très souvent utilisé pour régler le problème.

La démocratie Athénienne est un contre exemple : elle est volontairement et consciemment misogyne et esclavagiste.

De plus, notre démocratie peut être considérée comme injuste car nous ne faisons pas nos propres lois et que nous ne sommes pas forcément en accords avec notre gouvernement ce qui peut entraînée l’antiparlementarisme. La forme de l’Etat n’est donc pas la solution à adopter et à changer pour résoudre ce problème.

Avec la modernité, cette question se manifeste de plus en plus.

Durant la Renaissance par exemple, la découverte de l’Amérique, la peste noir, le capitalisme, le développement de la bourgeoisie, la redécouverte de l’antiquité et le protestantisme… vont venir faire changer les choses au niveau de l Etat.

Ce changement se remarque également dans les philosophie avec la scolastique (Aristote + Bible) qui est fragilisé et progressivement détruite. « L’Homme est un animal Politique » Aristote, les politiques.

Pour la scolastique, l’homme est naturellement fait pour la sociétés.

Pour Aristote, l'homme solitaire est donc soit un Dieu car il est autosuffisant ou un monstre car il devient alors fou et agressif.

Pour Aristote, nous faisons tous partis d’une même famille qui s’intègre dans la société. Pourtant, c’est au XVIIe siècle, que ce principe s’écroule durant les guerres de religions, suite à la division de l’Europe en deux groupes religieusement opposés, que nous pourrions rapprocher à des guerres civiles d’une intensité sans précédents (des familles peuvent se faire le guerre). Henri IV a mis fin à ces guerres en France grâce aux édits de Nantes. Thomas Hobbes, philosophe anglais , a été témoin d’une des dernière ramifications qui sont les guerres civiles anglaises (1642-1646) qui détruit 20% de la population et écrit le Leviathan.

Selon lui, ce monstre marin biblique est comparable à l’état. Pour Hobbes, l Etat de nature est une tendance à la guerre lié à une disposition au combat. Dans les 2e paragraphe, il le qualifie d’un état sauvage dans lequel L’Homme ne peut pas se développer car il a besoin d’être en groupe pour le faire. Dans le paragraphe 3, il dit que les Hommes doivent passer une contrant social. Il définit le droit de nature comme une liberté de se défendre et donc un droit à suivre.

Il existe également une loi de nature qu’il définit par une interdiction d’aller contre son propre intérêt et donc de se suicider. L’Etat de nature est donc contradictoire et qui ne peut être expliqué part la raison, il faut donc passer un contrat social entre Hommes pour passer à l’état social.

Pour le contrat, le droit de nature est remis entre les mains de l’Etat donc une situation de monopole de la violence ce qui fait de l Etat une être puissant.

Le terme de contrat, pour être remplacé par le terme constitution, de nos jours.

L’Etat assume alors la sécurité par la force et donc également la paix.

Dans le Léviathan, il compare l’état à un dieu mortel. Le contrat fait en sorte que le droit de nature revient a l’état mais également que la personne et donc son identité lui revient aussi, l’état devient alors notre porteur d identité.

Grace à ça, l’état à une volonté d’action, il pense et agit pour nous.

Cependant, le contrat peut être brisé s’il entre en contradiction avec la loi de nature. La conception de la justice, pour Hobbes ressemble donc à la loi du plus fort car l’Etat préserve la sécurité par la force mais ce n’est pas un état fasciste. Cependant, cette justice n est pas vraiment juste car l’homme, dans ce système, n’est pas responsable de ses actes et qu’on ne peut faire justice qu’a des hommes responsables. Dans le Contrat sociale de Rousseau, Rousseau, inverse à celui de Hobbes. Dans le contrat sociale, on retrouve le concept d’état de nature qui est un état paradisiaque parce que pour lui nous ne pourrions pas être aussi libre qu’a l’état de nature.

Pour lui, c’est la plus grande liberté . Pour Rousseau, l’état sociale représenté l’enfer à cause de la propriété qui s’oppose selon lui à la liberté et à l’égalité.

Pour lui, il faut changer l’état sociale.

Les Hommes vont devoir s’entendre et proposer entre eux un contrat, on remet alors alors notre droit de nature et donc notre liberté naturelle et absolue aux mains de la société elle même qui fait de la société l’Etat.

Il y a donc une égalité stricte de devoir établir entre tous les contractants et l Etat est alors autonome car le peuple fais les lois, il y’a donc une liberté conventionnelle.

Pour rousseau, l’unité est importante, il pense alors à la volonté générale: chaque individus doit se soumettre au point de vue du groupe, il faut donc se désintéresser et se mettre à la place d’autrui en, faisant preuve de pitié. Les partis politique sont pour Rousseau ce qu’il y a de pire car ces derniers sont intéressés et rendent pour lui le système encore plus injuste.

Une démocratie directe, selon Rousseau ne peut exister que pour des petits pays. Cette idée se retrouve dans la 1er devise française : « La nation et la loi ».

Le principe de Nation devient alors important, pendant la révolution Française, car la figure du roi perd sa légitimité progressivement, la nation remplace le roi. Chez Hobbes et Rousseau, nous pouvons quand même distinguer un default: il n y a pas de séparation des pouvoirs.

Montesquieu y pense dans L’Esprit des lois. Cependant.... »

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