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Chacun d'entre nous n'est-il pas, par sa manière de vivre, le premier responsable de la justice ou de l'injustice ?

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« Ce sujet : Chacun d'entre nous n'est-il pas, par sa manière de vivre, le premier responsable de la justice ou de l'injustice ? Analyse du sujet : Cette interrogation a la forme d'une question totale : elle appelle une réponse affirmative ou négative, autrement soit « oui », chacun d'entre nous est par sa manière de vivre le premier responsable de la justice ou de l'injustice ; soit « non » chacun d'entre nous n'est pas par sa manière de vivre le premier responsable de la justice ou de l'injustice.

Pour répondre à cette question attardons-nous sur les concepts centraux qui composent cette question : Responsabilité Obligation faite à une personne de répondre de ses actes du fait du rôle, des charges qu'elle doit assumer et d'en supporter toutes les conséquences. Nécessité pour quelqu'un de répondre de ses intentions et de ses actes devant sa conscience. Justice La justice est un terme polysémique.

La première acception qui vient à l'esprit est celle de l'institution judiciaire avec les institutions publiques que sont les tribunaux, les palais de justice et les individus qui ont pour fonction sociale d'appliquer le droit positif, autrement dit l'institution de fait.

Néanmoins on dit souvent que la stricte justice est parfois, souvent injuste.

Ce jugement à l'égard de la justice elle-même montre bien que la justice n'est pas que le droit positif.

Si le droit positif peut être injuste, il faut distinguer légalité et légitimité.

La justice se définit alors plutôt comme respectueuse et garante de la dignité humaine.

Ce dernier sens est le sens dit moral.

Néanmoins il est possible de considérer la justice sous un troisième terme que serait l'équité, non pas comme conformité au droit, mais comme juste application de la règle générale ( la loi positive ).

L'équité s'intéresserait à l'esprit de la loi tandis que la justice au sens positif se préoccuperait plus de la lettre de la loi.

La complexité de ce concept insiste bien sur l'appartenance de la justice à différents ordre que ce soit celui du droit et de la morale.

Il y aurait quoiqu'il en soit une légitimité à poser la question : la justice peut-elle relever du sentiment Injustice Absence de justice Caractère, qualité de celui/de ce qui est injuste. Problématisation : Chacun d'entre nous n'est-il pas, par sa manière de vivre, le premier responsable de la justice ou de l'injustice ? Cette question n'est autre que la reformulation de tous les impératifs de notre société qui nous rappellent que par notre modus vivendi, notre mode de vie, nous sommes au premier rang responsable de la justice.

Outre le fait que la justice et sa soeur ennemie l'injustice soient dans nos mains, nous en serions responsables.

Pourtant il est vrait parfois la justice et l'injustice semblent nous dépasser, être quasi des entités transcendantes – d'où notre question : dans quelle mesure notre mode de vie s'il est choix manifeste-t-il notre responsabilité à l'égard de la justice ET / OU de l'injustice ? I.

Par et dans le choix du mode de vie – une responsabilité à l'égard de la justice et ou de l'injustice peut se dégager 1.

La justice comme harmonie hiérarchique PLATON, République La justice est définie comme harmonie non pas égalitaire mais hiérarchique.

La justice selon Platon se résume de la façon suivante : chaque élément accomplit sa fonction propre.

La justice dans la cité sera que chaque classe, celles des gardiens, des guerriers et des philosophes assume sa tâche propre.

De même dans l'âme, chaque partie accomplit sa fonction : l'esprit de commander, le désir de désirer, le courage d'être le moteur de l'action.

Pour Platon, donc la justice est avant tout ordre objectif où le supérieur commande à l'inférieur. 2.

Mythe du « jugement dernier » - on choisit le fait d'avoir ou non une vie juste : en ce sens on en est responsable. »

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