Avons-nous le devoir d'être heureux ?

« Philosophie Tous d’abord, nous allons commencer par définir les termes du sujet, avons-nous le devoir d’être heureux, le avons-nous renvoie à n’importe quelle individu présent dans la société, le devoir est l’obligation morale ou sociale d’agir et être heureux est une état de satisfaction censé duré dans le temps et que tous individus cherche à obtenir.

Quand les gens discutent au quotidien, ils se demandent parfois si la vie a un but et l’on nous répond souvent que le but de la vie est d’être heureux.

Et pourtant, certains hommes qui ont recours à l’acte du suicide revendiquent par cet acte le droit de manifester sa désillusion.

Cette évidence laisse croire que chercher le bonheur est un devoir en soi.

Pour quelle fin ceux qui ont fait une croix sur le bonheur voudraient-ils faire un pas vers la mort, ne serait-ce pas pour être plus heureux ? En nous focalisant sur cette question cruciale, nous pouvons prétendre que le bonheur relève de la seule volonté de l’individu. I.

Être heureux ne peut être un impératif moral A.

La recherche du bonheur est d’abord égoïste S’il y a une chose qui nous semble évidente, c’est l’idée que notre vie n’a comme objectif que le faite d’acquérir un maximum de moment de bonheur.

En effet, le sujet du bonheur semble ne pouvoir revenir que sur soi-même, « je » suis ce sujet qui vit ma vie, mes affects, mes émotions, mes sentiments.

On peut aider autrui à trouver son bonheur dans la pensée d’une intention prétendument désintéressée, mais comment s’assurer que cela n’a pas comme but d’apaiser ma conscience ? Le passage tiré du Catéchisme positive de Comte renvoie à cette thèse : « L’éducation doit surtout disposer à vivre pour autrui, afin de revivre en autrui par autrui, un être spontanément enclin à vivre pour soi et en soi ».

Un tel sentiment incliné vers l’intérêt de soi est contraire en vertu de l’altruisme universel, dont le devoir est sous-tendu.

En effet, agir par devoir c’est considérer les autres comme une fin et non comme un moyen et ceci par respect pour cet autre qui est comme moi, humain.

Et donc, si mon bonheur passe toujours par « l’usage » d’autrui, alors je considérerais autrui comme un simple outil qui me servirait à acquérir mon bonheur. B.

Le bonheur n’est pas un idéal rationnel Par ailleurs, l’idée du bonheur ne peut pas être universellement définie, car elle est toujours constituée par des idéaux subjectifs.

Les études sociologiques révèlent qu’elle a différentes connotations pour différents types de société.

Les sociétés qui tentent d’harmoniser les responsabilités, comme celle du Japon, font référence à un sentiment de paix.

Par contraste, les sociétés qui privilégient les prouesses et les accomplissements individuels de ses membres évoquent le sentiment du succès à travers les défis de ce monde.

Si le bonheur ne reste qu’une notion dont le contenu n’est pas objectif, alors elle ne peut pas être réglée dans un raisonnement logique, chaque individu nécessitera un raisonnement.

Il est difficile de considérer la recherche du bonheur comme une obligation morale, car elle ne découle pas d’un besoin.

Cependant, on peut encore se demander si on ne peut pas fonder le devoir d’être heureux dans la simple « aspiration » d’un idéal de conduite et dans un idéal de réussite. II.

Être heureux peut être un devoir par aspiration A.

On peut concilier bonheur personnel et bonheur commun A la première évidence comme on l’a dit plus haut, il nous semble que l’on ne se concerne uniquement que sur nous, au final, quand il s’agit de bonheur.

Pourtant, il y a des situations où quelques-uns se font volontairement martyriser au nom du bonheur commun.

Ces individus étaientils des personnes prêtes à se sacrifier pour le bien commun, ou simplement des sages ? En désignant par là.... »