Autrui n'est-il qu'un objet ?
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Autrui est d'une façon particulière le moi qui dit je sans être totalement moi. En effet, il peut être définit comme étant étranger, différent de moi. D'autre part, autrui est aussi mon semblable puisque c'est également un sujet pour lui-même. En effet, l'autre a une conscience pour soi et en soi, comme moi. Dès lors autrui n'est-il qu'un objet ? Aussi, la relation sujet-objet devient trop restreinte et s'installe la nécessité de créé un nouveau lien entre les deux consciences. Aussi, nous poserons le problème suivant, comment peut-on définir autrui ? Afin de répondre à cette problématique nous étudierons dans une première partie la place du sujet entant qu'objet. Puis, nous examinerons la relation à l'autre et sa fonction d'intermédiaire. Enfin, nous analyserons autrui entant que personne à part entière.
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Demande d'échange de corrigé de Lhassani Souleyman ([email protected]).
Sujet déposé :
A utrui n'est-il qu'un objet?
A utrui est d'une façon particulière le moi qui dit je sans être totalement moi.
En effet, il peut être définit comme étant étranger, différent de moi.
D'autre part,
autrui est aussi mon semblable puisque c'est également un sujet pour lui-même.
En effet, l'autre a une conscience pour soi et en soi, comme moi.
Dès lors
autrui n'est-il qu'un objet ? A ussi, la relation sujet-objet devient trop restreinte et s'installe la nécessité de créé un nouveau lien entre les deux
consciences.
A ussi, nous poserons le problème suivant, comment peut-on définir autrui ? Afin de répondre à cette problématique nous étudierons dans une
première partie la place du sujet entant qu'objet.
Puis, nous examinerons la relation à l'autre et sa fonction d'intermédiaire.
Enfin, nous analyserons autrui
entant que personne à part entière.
C onsidéré autrui comme un moyen revient à l'assimiler entant que simple objet, et seul produit de notre conscience.
En ce sens, l'autre n'apporte rien a mon
existence, il n'y a pas de rencontre avec l'autre conscience.
Ainsi cette perception s e rapproche de la conception du sujet chez Descartes ou la
connaissance de l'autre s'exécute par analogie aussi elle est centrée sur le moi.
Il centre sa réflexion sur le moi, c\'est-à-dire en plaçant son existence
comme étant dominante sur autrui, ainsi je est le comparant et l'autre reste automatiquement le comparé.
En effet, il apparaît ici que je connais autrui par la raison puisque Descartes utilise l'exemple de la cire ou encore celui par lequel il observe des passants à
travers sa fenêtre, or il ne voit que des chapeaux et des manteaux, et il reconnaît que se sont des hommes non pas par la perception mais par le jugement et
la réflexion.
Il repose sa réflexion et ses observations non pas sur ses sens mais à partir de son esprit.
De ce fait, il effectue un raisonnement par analogie
ou il compare autrui à lui-même afin de pouvoir le percevoir.
A insi, Descartes réduit sa philosophie à une pensée subjective et se place uniquement sur le plan de la connaissance.
A utrui détient, dans ce cas,
seulement une conscience en soi; il est donc réduit à n'être qu'un objet.
D e c e fait, l'accès à autrui n'est pas immédiat et direct.
A insi il destitue
systématiquement l'autre de toute conscience pour soi.
Réduire autrui à un objet ne nous permet pas une complète connaissance de l'autre et surtout nous empêche de reconnaître son rôle irremplaçable.
A présent, nous allons étudier autrui entant que médiateur.
De ce fait, c'est un sujet avec une conscience pour soi et il va devenir l'intermédiaire entre moi
et moi-même.
En effet, c'est grâce à lui que je peux me découvrir.
Aussi, c'est sa présence qui donne de la valeur à mes actes.
De plus, la relation à l'autre
se fait davantage sur le mode d'une reconnaissance que d'une connaissance.
L'autre détient un rôle fondamental et irrévocable dans la formation de la
conscience de soi.
Effectivement, toute conscience vit pour être reconnue.
Il définit la relation à l'autre comme étant un processus nécessaire à la constitution du sujet.
C 'est
la base de la réflexion pour le philosophe Hegel.
A ussi, nous prendrons pour exemple la dialectique du maître et de l'esclave ou s'engage une lutte à mort
entre les deux sujets pour la reconnaissance puisque les deux consciences exigent mutuellement et simultanément la reconnaissance de leur existence.
A
travers ce duel, l'esclave sera celui qui préfère la vie à la liberté et inversement, celui qui préfère la liberté à la vie sera le maître.
De ce fait, c'est la
présence du conflit mutuel qui permet la possibilité d'une reconnaissance et donc de pendre conscience de soi.
A insi, on remarque que la conscience seule ne se suffit plus à elle-même.
Dès lors, la notion d'intersubjectivité apparaît, elle désigne la possibilité pour
chaque individu d'être un alter-ego pour autrui et pour soi-même, aussi, elle renvoie à la communication des consciences puisque ces individus partage des
échanges entre eux.
A ussi, dès lors que je considère autrui comme étant un alter-ego, cela pourrai n'être qu'une projection de ce que je suis sur mon
semblable.
De ce fait, nous n'assistons pas à une réelle découverte d'une autre conscience.
A utrui, en plus d'être un médiateur, est une personne à part entière au sein de notre société.
A utrui se différencie d'un objet puisque c'est depuis longtemps un sujet de droit et de devoir.
En effet, c'est une personne, un individu qui se doit d'être
respectable et respecté.
Il est vrai que ma première rencontre avec autrui passe par la rencontre des visages et surtout des regards de façon simultanée.
On a donc une relation qui débute en confrontant deux consciences.
C 'est à travers le thème du visage que Levinas porte sa réflexion.
Selon lui, c'est un
étranger face à moi de part sa différence et son ambiguïté, c'est une altérité qui est irréductible et qu'il m'est difficile de saisir complètement.
Effectivement, c'est la rencontre des regards entre le sujet et autrui qui fixe le point de départ de leur relation.
Lorsque je rencontre un étranger, je croise
d'abord son regard, puis en me familiarisant avec lui, j'arrive à le connaître d'avantage.
A insi, le sujet cherche à découvrir l'autre, en le dévisager puis en
accédant à ses pensées, ce qui lui permettra une plus grande connaissance l'essence même de l'autre.
C 'est donc à travers le thème du visage que Levinas
rend compte de la vivacité de cette rencontre entre les consciences.
A insi, cela reste délicat de pénétré autrui puisque c'est un être qui ne dépend pas de mes déterminations ou encore de mes envies, plus encore, il n'est pas
influençable et reste ainsi un individu ayant une totale liberté de décision et de choix.
Il s'avère donc que cet autre sujet n'est certainement un objet sans
vie mais bel et bien un être conscient, dynamique et surtout ambigu.
De plus, cet autre ne me dévoile que ce qu'il veut bien, il garde ainsi une part de
mystère en son propre intérieur.
La question posée nous a permis de nous interroger sur le statut d'autrui et si ce dernier n'était qu'un objet, mais à travers cette étude nous avons pu
remarquer que son rôle dépasse l'inertie d'une simple chose physique.
Plus encore, nous avons constaté que c'est un élément indispensable pour l'homme
puisque la connaissance de soi ne s'exécute qu'à travers une reconnaissance des sujets.
A la fois proche et lointain, autrui ne se définit qu'à travers moi,
autant que je me définis à travers lui.
A ussi, cette rencontre n'est possible que sur le mode d'une connaissance objective.
Par ailleurs, « chosifier » autrui
renvoie directement à une absence d'humanité, et reviendrait à un non-respect de sa personne et de son statut entant qu'être humain, semblable à moimême.
M ais, si autrui est à la fois un étranger et mon semblable, pourrai-je vivre sans aucune relation avec d'autres humains ?
Sujet désiré en échange :
A utrui est-il un objet comme les autres ?.
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