Aide en Philo

Autrui est-il la limite ou la condition de ma liberté ?

Extrait du document

Ce qui marque la ligne de partage entre l'homme et l'animal c'est la conscience de la liberté. L'animal est une machine, l'ensemble des organes pouvant exécuter des mouvements determines et ayant des sens. Il agit par la loi naturelle ou par instinct. Par contre l'homme est un agent libre. Il peut donc agir consciemment, selon sa volonté et faire ce qu'il veut. La liberté est l'un des principes fondamental pour l'homme. Elle est souvent définie comme l'absence des contraintes. Or la liberté est équivalente pour moi et pour autrui qui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle a cette valeur. Il peut m'empêcher de faire ce que je veux. C'est ce qui peut nous amener à s'interroger sur le lien entre Autrui et la liberté individuelle de chaque homme. C'est ce qui donne sa pertinence a la question : "Autrui est la limite ou la condition de ma liberté?". Si la liberté de l'homme consiste en son développement interne du libre arbitre et sa conscience de soi, la faculté mentale d'appréhender sa propre existence alors en quoi l'autrui qui est l'extérieur a l'homme peut influencer a sa liberté? En effet, l'autrui c'est un moi qui je ne suis pas, un moi qui n'est pas moi. Il est donc a la fois mon semblable et un sujet différent de moi. Il n'a pas forcement les mêmes désirs que les miens et il a une volonté indépendante de la mienne. Mais quelle rôle il joue en fonction de ma liberté? Il existe deux possibilités. Soit il est une limite soit une condition de la valeur dont je parle. Une limite est une règle obligatoire qui réduit la liberté d'action, un obstacle. Une condition est la chose indispensable pour que qqch existe. On voit donc que nous ne sommes pas totalement libre avec autrui. Il y a un tel risque d'influence d'autrui sur moi que ma liberté peut être en jeu. Vivre avec autrui implique dans cette perspective une restriction de la liberté car il contribue a ma volonté d'agir, il manipule, il m'oblige au respect, concure avec moi, m'interdire la violence exc. Il s'agit donc de la soumission intellectuelle et psychologique a autrui. En effet, si tous les hommes sont entourés d'autrui, est ce pourtant pour cela qu'ils sont libres? Donc si, au contraire, autrui favorise ma liberté, je suis quand même dépendant de lui dans la mesure où c'est lui qui peut élargir mon champ de liberté. Ce sont donc les liens que j'entretiens avec autrui qui déterminent ma liberté. Dans ce cas la l'autrui a la même volonté que moi. C'est dans ses yeux que la conscience de soi prend son origine. Le contact avec autrui est également la condition indispensable d'une société. J'attend du jugement de l'autre qu'il reconnaisse ma liberté. J'ai donc besoin de l'autrui pour savoir qui je suis. Qu'est ce que donc l'autrui, la limite ou la condition de ma liberté ? J'envisagerai d'abord le cas ou l'autrui joue un rôle de la limite de ma liberté.

« Demande d'échange de corrigé de Serafin Joanna ([email protected]). Sujet déposé : A utrui est-il la limite ou la condition de ma liberté? C e qui marque la ligne de partage entre l'homme et l'animal c'est la conscience de la liberté.

L'animal est une machine, l'ensemble des organes pouvant exécuter des mouvements determines et ayant des sens.

Il agit par la loi naturelle ou par instinct.

Par contre l'homme est un agent libre.

Il peut donc agir consciemment, selon sa volonté et faire ce qu'il veut.

La liberté est l'un des principes fondamental pour l'homme.

Elle est souvent définie comme l'absence des contraintes.

O r la liberté est équivalente pour moi et pour autrui qui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle a cette valeur.

Il peut m'empêcher de faire ce que je veux.

C'est ce qui peut nous amener à s'interroger sur le lien entre A utrui et la liberté individuelle de chaque homme. C 'est ce qui donne sa pertinence a la question : "A utrui est la limite ou la condition de ma liberté?".

Si la liberté de l'homme consiste en son développement interne du libre arbitre et sa conscience de soi, la faculté mentale d'appréhender sa propre existence alors en quoi l'autrui qui est l'extérieur a l'homme peut influencer a sa liberté? En effet, l'autrui c'est un moi qui je ne suis pas, un moi qui n'est pas moi.

Il est donc a la fois mon semblable et un sujet différent de moi.

Il n'a pas forcement les mêmes désirs que les miens et il a une volonté indépendante de la mienne.

Mais quelle rôle il joue en fonction de ma liberté? Il existe deux possibilités.

Soit il est une limite soit une condition de la valeur dont je parle.

Une limite est une règle obligatoire qui réduit la liberté d'action, un obstacle.

Une condition est la chose indispensable pour que qqch existe.

O n voit donc que nous ne sommes pas totalement libre avec autrui.

Il y a un tel risque d'influence d'autrui sur moi que ma liberté peut être en jeu.

V ivre avec autrui implique dans cette perspective une restriction de la liberté car il contribue a ma volonté d'agir, il manipule, il m'oblige au respect, concure avec moi, m'interdire la violence exc.

Il s'agit donc de la soumission intellectuelle et psychologique a autrui.

En effet, si tous les hommes sont entourés d'autrui, est ce pourtant pour cela qu'ils sont libres? Donc si, au contraire, autrui favorise ma liberté, je suis quand même dépendant de lui dans la mesure où c'est lui qui peut élargir mon champ de liberté.

C e sont donc les liens que j'entretiens avec autrui qui déterminent ma liberté.

Dans ce cas la l'autrui a la même volonté que moi.

C 'est dans ses yeux que la conscience de soi prend son origine.

Le contact avec autrui est également la condition indispensable d'une société.

J'attend du jugement de l'autre qu'il reconnaisse ma liberté.

J'ai donc besoin de l'autrui pour savoir qui je suis.

Qu'est ce que donc l'autrui, la limite ou la condition de ma liberté ? J'envisagerai d'abord le cas ou l'autrui joue un rôle de la limite de ma liberté. On peut se soumettre a l'autrui pas seulement a dépendre de lui matériellement, mais également sur le plan intellectuel.

Dans ''L'insociable sociabilité'' Kant montre que l'homme manifeste un grand penchant à s'associer, car grâce a cela il se sent plus qu'homme par le développement de ses dispositions naturelles.

Mais il montre souvent la volonté a se détacher a s'isoler, \"car il trouve en même temps en lui le caractère d'insociabilité qui le pousse à vouloir tout diriger dans son sens et, de ce fait, il s'attend à rencontrer des résistances''.

C 'est cette résistance qui éveille toutes les forces de l'homme: l'ambition, l'instinct de domination ou de cupidité.

C haque homme a ses prétentions égoïstes.

Il a tendance a privilégier son moi et vise son intérêt particulier en hésitant pas a sacrifier l'intérêt général.

Il veut vivre avec les autres mais en les soumissant a sa loi.

C'est cette l'insociabilité dont laquelle parle Kant. C ela conduit au trois concupiscences : l'appétit de l'honneur, l'appétit de pouvoirs, l'appétit des richesses qui amènent les hommes a se dépasser.

En voyant la vie de la même façon qu'autrui et en subissant son autorité, on est selon Kant ''mineur''.

Selon lui pour être libre il faut s'affranchir grâce à la moralité des instincts égoïstes pour agir raisonnablement.

C ela conduit également au respect d'autrui qui m'interdit toute violence.

Dans ce but (respect d'autrui) ont été intaures des droits.

On peut également parler de la soumission psychologique de l'homme.

Elle a été clairement montre par Sartre a travers l'exemple de la honte.

L'autrui a une rôle de détermination sur moi, non pas en validant ce que je pense déjà de moi, mais en m'attribuant ce que je vais penser spontanément et quasiment malgré moi, de sorte que mon être dépend de moi.

La honte est un sentiment désagréable, non pas seulement parce que je suis surpris en train de faire quelque chose d'obscène ou du vulgaire par exemple regarder par le trou de la serrue, mais parce que cet acte rejaillit sur tout mon être.

J'ai honte de ce que je fais, et de ce que je me révèle être pour celui qui m'a surpris.

Je me retrouve donc paralise, transparent sous de regard de l'autre.

Je me vois en effet tel qu'autrui m'a juge en me voyant faire.

Je fais mien son jugement immédiatement, sans réfléchir.

Je me vois tel qu'autrui me juge et je me juge tel qu'autrui me voit.

Donc un trait de notre personnalité est décidé par autrui.

De même selon l'analyse de Sartre si j'aime quelqun j'attend de lui qu'il meme de toute sa liberté pour ce que je suis.

Il doit également devenir captive et gascine par ce que je suis.

Les rapports avec autrui semblent conflictuels ou contradictoires.

On peut parler également de le bonne image que je veux que les autres aient de moi.

C ette recherche de la bonne réputation est aliénante.

Selon Hobbes ''chacun attend que son compagnon l'estime aussi haut qu'il s'apprécie lui-même''.

Les hommes recherchent donc la plus haute reconnaissance d'autrui.

C ela crée trois coses principales de querelle: la rivalite, la mefiance et la fierte.

Tout cela contraint l'homme a mener une vie quasi animale dans laquelle chacun est ennemi de chacun.

A utrui est limite de la liberté egalement par son visage.

L'alterite de l'autre n'apparait ni dans son corps, ni dans son esprit, ni dans quoi que ce soit permettant l'identification avec soi-même.

Elle ne se manifeste pas non plus dans le regard, car elle est alors sumise a u processus de jugement comme la montre Sartre.

Le rapport au visage est décrit en détail par Emmanuel Levinas anns ''L'ethique et infini''.

Selon lui un visage n'est pas juste l'ensemble des détails physique : les yeux, le nez, la bouche etc.

''La meilleure manière de rencontrer autrui, c'est de ne pas meme remarquer la couleur ses yeux!''.

La face humaine n'est pas vu car ce n'est pas un objet.

Il est toujours porteur d'une action possible, d'une interiorite profonde et singuliere, de mimiques que je ne peux pas prévoir.

Le visage est ce qui par exemple interdit de tuer.

Il consiste a dire .

''L'interdiction de tuer ne rend pas le meurtre impossible, même si l'autorité de l'interdit se maintient dans la mauvaise conscience du mal accompli - malginite du mal\".

I l y a dans l'apparition de visage un commandement, comme si un maitre me parlait.

‘'Dans l'accès du visage il y a certainement aussi un accès a l'idée de Dieu''.

On voit donc que l'autrie intervient activement.

Il a un rôle de détermination sur moi, mais c'est grâce à lui que j'ai conscience de ma liberté. L'homme cherche la compagnie de ses semblables parce qu'il ne se sent exister humainement que dans et par la relation humaine.

Il a une conscience d'exister mais il cherche la confirmation de cette conscience par un etre dote d'esprit, ayant une capacité de jugement c'est a dire l'autrui.

Pour que quelqun s'affirme comme sujet il faut que autrui le valide et le reconnaisse comme tel.

C hacun a donc besoin des autres pour se connaitre soi-même tel qu'il est ou tel qu'il s ;apparait a lui-même.

C 'est donc a partir du rapport a l'autre que je me retrouve et me construis.

Spinoza montre que l'homme tend a l'accord mutuel.

Il s'accorde avec les autres a travers une vie de raison c'est a dire a travers d'un système d'idées adéquates et de notions communes.

Les hommes qui vivent sous la conduite de la raison font nécessairement ce qui est bon pour tout homme et s'accordent avec sa nature.

C 'est dans ce cas la qu'ils sont les plus utiles les uns aux autres (l'homme est un Dieu pour l'homme).

P ar contre quand ils sont soumis aux passions (la colere, l'envie, la haine) ils s'opposent les uns aux autres et sont des ennemis.

Cette heine est cree naturellement par des réalités externes qu'ils subissent.

Malgré cela Kant montre que les hommes veulent s'associer pour se sentir plus humainement et développer ses dispositions naturelles.

L'autrui peut également élargir le champ de liberté des autres.

Le contact avec autrui est donc indispensable dans la société. L'autrui joue un rôle indispensable dans la vie de l'homme.

M algré le fait qu'il limite dans certains cas sa liberté, il est la condition pour laquelle cette liberté existe.

C 'est a dire que je ne suis pas totalement libre avec l'autrui mais c'est grâce a lui que j'ai conscience de ma liberté. \Sujet désiré en échange : La tolérance est-elle indifférente a la vérité ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles