Analyse lineaire « le Noeud de l’intrigue »

« DM Littérature 2 « Le Nœud de l’intrigue » A Rendre pour le 08/02/2023 Cyrano De Bergerac est une comédie héroïque écrite en 5 actes et en vers par Edmond Rostand en 1897.

Il reprend dans la pièce la vie de Savinien de Cyrano De Bergerac (écrivain et mousquetaire) ayant réellement vécu au XVIIème siècle.

Il la tournera de façon humoristique et romancée, tout en rajoutant des caractéristiques du drame romantique propre au XIXème siècle, se réappropriant le genre de la comédie héroïque très en vogue au XVIIème siècle. Edmond Rostand met ici en scène Cyrano De Bergerac, Grand bretteur, écrivain et poète.

La pièce est écrite en Alexandrin. L’extrait se situe à l’acte II, scène 6 et allant du vers 793 au vers 802.

Dans celui-ci, Roxane et Cyrano, cousins, s’entretiennent de façon intime pendant que Cyrano se fais panser une blessure a la main par ladite cousine.

Pendant cet entretien il y’aura un énorme quiproquo quant à leurs sentiments.

Nous nous demanderons donc en quoi cette scène est révélatrice de leurs réels sentiments, et en quoi le quiproquo est mêlé à l’intrigue. Tout d’abord nous étudierons le début de l’extrait quand Roxane parle avec Cyrano et qui correspond au début du quiproquo, puis nous traiterons les révélations de l’amour de Roxane et noud finirons pas la réaction d’un Cyrano détruit lorsqu’il comprend le quiproquo. Pour la 1ere partie, il y’a pour commencer la périphrase « Pauvre garçon » dite par Roxane, qui place directement Cyrano et le lecteur dans le quiproquo, en effet ici Roxane parle de Christian mais Cyrano commencera a penser qu’elle parle de Cyrano lui-même.

Surpris, tout du long du texte quasiment, Cyrano ne dira que l’interjection « ah », il est comme heureux d’apprendre que ce qu’il pensait se confirme.

Lui qui est d’habitude grand orateur, il est ici dans une situation qui le choque positivement, il en perd tout son caractère, surement a cause de l’amour qu’il éprouve pour Roxane et qui lui semble réciproque d’après les dires de Roxane.

Il y’a ensuite la métaphore « Laissez-moi votre main, voyons elle a de la fièvres » qui trouble Cyrano et conforte le lecteur dans la possibilité que Roxane parle de lui.

La main fiévreuse est aussi une personnification, une main ne peux évidemment pas avoir de fièvre.

Se qui rend ainsi sa main ce n’est pas ses blessures mais le stress dû a l’amour.

Viens ensuite le verbe « trembler » qui dans la phrase se rapporte au champ lexical de la fièvre ressenti et donc renforce le quiproquo pour perdre encore plus le lecteur et Cyrano. Ensuite en 2eme partie, nous traiterons donc la révélation de l’amour de Roxane et l’apogée du Quiproquo. La scène est ressentie comme de plus en plus rapprochée entre les 2 personnages comme si la conversation allait se finir sur un baisé.

Cyrano quand a lui est toujours pleinement à l’écoute de Roxane et ne parle encore qu’avec des interjections.

Le flou ressenti.... »