Ainsi parlait zarathoustra - La religion
Publié le 18/06/2024
Extrait du document
«
La religion
La notion de "surhomme" (Übermensch en allemand) est l'un des concepts les
plus célèbres de la philosophie de Friedrich Nietzsche.
Pour comprendre la valeur
du surhomme selon Nietzsche, il est important de contextualiser ce concept dans
son ensemble philosophique.
Le surhomme est présenté dans le livre "Ainsi parlait Zarathoustra" (Also sprach
Zarathustra), où Nietzsche utilise le personnage de Zarathoustra comme porteparole pour transmettre ses idées.
Le surhomme représente un idéal vers lequel
l'humanité devrait aspirer, mais il est souvent mal compris.
Pour Nietzsche, l'humanité est en transition constante, et le surhomme est le
prochain stade évolutif de cette transition.
Il voit l'homme actuel comme un être
pris dans des limites imposées par des valeurs morales et des idéaux religieux
qui limitent son plein potentiel.
Le surhomme, en revanche, est celui qui a
transcendé ces limitations et est capable de créer ses propres valeurs, libérées
des contraintes traditionnelles.
La valeur du surhomme réside donc dans sa capacité à créer sa propre
signification et à embrasser pleinement la vie sans se référer à des idéaux ou des
valeurs préétablis.
C'est un individu qui embrasse le chaos et l'incertitude du
monde, trouvant dans cette liberté une source de créativité et de puissance.
Pour Nietzsche, le surhomme est un être d'auto-surpassement constant, toujours
en quête d'amélioration et de croissance personnelle.
Il est affranchi des normes
sociales et des conventions, forgeant son propre chemin à travers la vie.
Cependant, il est important de noter que le concept de surhomme a été souvent
mal interprété et associé à des idées de supériorité ou de domination.
Pour
Nietzsche, être un surhomme n'implique pas de dominer les autres, mais plutôt
de se libérer des contraintes qui entravent le plein épanouissement de soi.
En résumé, la valeur du surhomme selon Nietzsche réside dans sa capacité à
transcender les valeurs conventionnelles et à créer sa propre signification dans
un monde dénué de sens intrinsèque.
C'est un être qui embrasse pleinement la
vie, capable de créer sa propre réalité et de s'élever au-dessus des limitations
imposées par la société et la morale traditionnelles.
De plus, Nietzsche aborde la question de l'être moral dans le contexte de sa
critique de la morale traditionnelle, en particulier de la morale judéo-chrétienne.
Pour Nietzsche, l'être moral est souvent celui qui se conforme aux valeurs
morales préétablies par la société, basées sur des notions telles que le bien et le
mal, la culpabilité et l'innocence.
Cependant, Nietzsche conteste la validité de ces valeurs morales traditionnelles,
les considérant comme des constructions arbitraires qui ont été imposées à
l'humanité au fil du temps.
Il soutient que ces valeurs sont souvent utilisées pour
réprimer les instincts naturels et les désirs vitaux de l'homme, entravant ainsi
son plein épanouissement.
Pour Nietzsche, l'être moral est souvent aliéné de sa véritable nature, réprimant
ses instincts et ses pulsions sous l'influence de valeurs morales qui inhibent son
potentiel créatif et son épanouissement personnel.
Il critique particulièrement
l'idée de culpabilité et de péché, affirmant qu'elle entrave le développement de
l'individu en le maintenant dans un état de soumission et de faiblesse.
Au lieu de cela, Nietzsche propose une éthique de la "transvaluation des valeurs",
où l'individu est encouragé à remettre en question les valeurs morales
conventionnelles et à créer ses propres valeurs en fonction de son propre
potentiel et de sa propre vision du monde.
Pour Nietzsche, cela nécessite un acte
de volonté et de courage, car cela implique souvent de s'opposer aux normes
sociales et morales établies.
En résumé, l'être moral selon Nietzsche est souvent celui qui se conforme aux
valeurs morales traditionnelles imposées par la société, mais Nietzsche
encourage plutôt l'individu à remettre en question ces valeurs et à créer les
siennes propres, basées sur son propre potentiel et sa propre vision du monde.
C'est un acte de volonté et de courage qui nécessite de transcender les
limitations imposées par la morale traditionnelle pour atteindre un état d'autosurpassement et de pleine réalisation de soi.
"Ainsi parlait Zarathoustra" :
"Il faut du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse."
Il convient de noter que la notion de la volonté de puissance est en réalité plus
étroitement associée à Friedrich Nietzsche qu'à Martin Heidegger.
Heidegger était
un philosophe existentialiste allemand qui a exploré des concepts tels que l'Être,
l'existence humaine et la temporalité.
Cependant, bien qu'il ait été influencé par
Nietzsche, il n'a pas directement développé la notion de volonté de puissance
dans ses propres écrits comme Nietzsche l'a fait.
Cela dit, certains philosophes et commentateurs ont interprété la philosophie de
Heidegger....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dissertation philosophie Bertrand Russell in Science et Religion: la conscience
- Nietzsche et la religion
- Freud-commentaire de texte sur la religion
- La religion et les états unis
- Cours de philo sur la religion