Ai-je besoin des autres pour savoir qui je suis ?
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«
Demande d'échange de corrigé de FRISCIA Cécilia ([email protected]).
Sujet déposé :
Ai-je besoin des autres pour savoir qui je suis ?
Intro
Le savoir de soi même est la connaissance de soi.
La connaissance de soi signifie « je suis » et répond à la question
« qui je suis ? ».
Le sujet est capable de savoir ce qui lui est propre et de différencier ce qui n'est pas à lui.
A quoi cela peut il servir de savoir qui je suis ? Peut on se connaître ? Peut on vivre dans l'ignorance de soi-même ?
Est-ce que l'introspection suffit pour savoir qui je suis ? Est-ce que je n'aurais pas du tout besoin des autres ?
De toute manière, avec les autres ou sans, peut-on se connaître qui je suis ? Chaque individu surprend lui-même et
les autres en permanence.
Il n'y a que dans l'action que l'on sait qui on est.
Suis-je le mieux placé pour savoir qui je
suis ?
1er partie : pourquoi se connaître ?
Pourquoi se connaître ? Se connaître soi-même est le principe de toute sagesse.
Chacun veut savoir qui il est.
Il
semble que ce soit la condition essentielle pour mener une existence censée et cohérente.
En l'absence de cette
connaissance, je cours le risque de m'égarer.
Se faire des illusions sur soi conduit inévitablement à l'échec.
Ayant
conscience de moi, je puis me contempler, m'observer et savoir qui je suis.
Chaque individu se fait une idée de luimême et se forge, à travers l'ensemble de ses expériences, ceci varie.
Peut on se connaître ? Il y a en moi une part consciente que je peux connaître mais il existe aussi de l'inconscient
que je ne peux pas connaître.
Je ne peux pas me connaître réellement car je suis en constante évolution.
Je
change de caractères, de pensées qui font que j'évolue dans le temps mais aussi dans l'espace par la présence des
autres.
Peut on vivre dans l'ignorance de soi-même ? La connaissance de moi-même, qui je suis, me rend libre et capable de
me suffire à moi-même.
L'ignorance de soi-même fait l'homme dépendant et esclave.
2e partie : se connaître soi même.
Puis-je être objectif en m'observant moi-même ? Selon Aristote, c'est
impossible : « Apprendre à se connaître est très difficile ».
L'homme
s'interroge sur lui-même par la conscience.
Elle est ce qui permet d'atteindre
une certitude « je pense donc je suis » (Descartes).
La conscience que j'ai de
moi-même n'est peut-être qu'une réalité illusoire masquant la réalité sur ce
qui je suis.
J'essaye de m'examiner moi-même mais cette démarche
introspective peut me confronter à une surestimation ou à une sousestimation par rapport aux autres.
L'introspection est un outil de
connaissance de soi.
Cela ne suffit pas à me faire connaître qui je suis mais
seulement à savoir que je suis.
Il suffirait que je m'observe moi-même pour
pouvoir m'analyser et me comprendre en ayant un juste milieu, ne pas être
trop proche, ni trop éloigné, pour avoir une bonne connaissance de moimême.
En ce sens, ne suis-je pas \"le mieux placé\" pour me connaître ? Je suis le
mieux placé pour me connaître moi-même car je me connais mieux que
personne; je suis le seul à connaître mes pensées : lorsque je pense, autrui
ignore tout de mes pensées à moins de les lui faire partager.
De plus, les
événements que j'ai vécus dans mon passé peuvent me permettre de
comprendre pourquoi je suis de telle ou telle manière.
En effet, ce sont les
expériences personnelles qui forgent mon moi.
L'idée que je me fais de moimême est liée aux différents domaines importants de ma vie comme un décès,
une naissance, un voyage ….
Certaines recherches récentes
démontrent que ce « qui je suis » change tout au long de ma vie et qu'il continue à se modifier même à 80 ans.
3e partie : avec autrui
Autrui désigne toute autre personne que moi.
Autrui est une personne, comme moi.
Autrui est donc à la fois
différent de moi et semblable à moi.
Il me renvoie à moi-même, à mon identité, qui je suis.
Autrui peut être un ami,
une personne de ma famille, une relation de travail...
Pourquoi ai-je besoin des autres pour
savoir qui je suis ? Je ne peux pas me connaître réellement moi même sans écouter les avis des autres à mon sujet.
On en fait trois images.
Celle que je pense donner aux autres c'est-à-dire je croit que les autres perçoivent l'image
que je veux donner ; l'image perçut qui me reflète le mieux mais que je nie le plus souvent pour privilégier les autres
et l'image utopienne, j'aimerait ressembler à ceci à leurs yeux..
J'apprend à me connaître, à être différent en me
comparant à autrui.
Les enfants ne naissent pas avec une image d'eux-mêmes.
J'apprend à me voir d'abord et avant
tout à travers les yeux des personnes importantes pour moi : mes parents, mes frères et sœurs, mes enseignants et.
»
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