A t'on raison de séparer l'être humain du reste du monde vivant ?
Publié le 21/02/2023
Extrait du document
«
T-01
Y a-t-il une spécificité de l’homme au sein des êtres vivants ? Si nous
ne ressemblons pas à une fleur ni à une bactérie, il semble en revanche que
nous soyons très proches de l’animal auquel nous ne sommes pourtant pas
enclins à nous identifier.
Mais en quoi lui serions-nous supérieur ? Le vivant se
définit par son activité organique, qui n’implique pas nécessairement la
conscience : l’être vivant est un système d’organes dont chacun participe au
fonctionnement de l’ensemble, et qui se distingue par certaines fonctions : la
nutrition, la reproduction, la cicatrisation et l’autorégulation, par lesquelles
il résiste à la mort.Séparer l’être humain du reste du monde vivant peut
signifier de ne pas leur ressembler,de ne pas être identique ou encore ne
être égal à eux.
De fait, y a-t-il entre eux des différences de nature, ou bien
de degré ? Tout le problème est de si nous avons raison de séparer l’homme du
reste du monde des vivants.Pour y répondre,nous verrons dans une première
partie que ,il est préférable de séparer l’être humain du reste du monde des
vivants puisqu’il est n’est pas réductible aux vivants.Dans une deuxième partie
,nous soulignerons le fait que l’homme ne serait pas qu’un simple être vivant
normal mais plutôt supérieur aux autres et qu’il faudrait donc le séparer de la
nature.Enfin,dans une deuxième partie ,nous montrerons que parfois il
vaudrait mieux considérer l’être humain comme un semblable aux monde des
vivants et ainsi nous aurions tort de le séparer du monde des vivants.
Dans cette première partie nous allons ainsi montrer que nous avons
raison de séparer l’être humain du reste du monde des vivants puisqu’il est
n’est pas réductible aux vivants.
En effet, on pourrait penser que même s’il fait partie des êtres vivants,
l’homme ne saurait se définir par la vie comprise comme activité organique.
C’est
ce
qu’affirme
Descartes
pour
qui
cette
activité
est analogue au fonctionnement d’une machine.
Ainsi, la théorie mécaniste du
vivant, selon laquelle il y aurait analogie de fonctionnement entre l’être vivant
et l’objet artificiel, établit à la fois la proximité de l’inanimé et du vivant, et
la différence de nature entre l’homme et les autres vivants.Ainsi, l’homme ne
saurait se définir par son caractère de vivant mais avant tout par son âme et
par sa raison, qui marqueraient sa différence de nature, et non de degré, avec
l’animal.
Autrement dit, l’homme serait radicalement distinct de l’animal.
Cette
conception anthropologique conclut ainsi à une supériorité radicale de l’homme
qui fonde ses droits sur l’ensemble des êtres vivants : il semble que l’homme
soit bien plus, et finalement toute autre chose qu’un animal.
De plus si nous ne devrions pas les séparer ,nous devrons les regrouper
et ainsi les rapprocher entre des objets différents ayant certains éléments en
commun.Dès lors que s’efface la frontière qui sépare le vivant de l’automate,
Océane
Lucchini—Miziolek
T-01
apparaît la spécificité de l’homme parmi les vivants : seul l’homme, dit
Descartes, dispose d’une âme, et d’une raison, dont l’existence est attestée par
son langage.
Si l’animal, ce vivant que l’on pourrait penser proche de nous en
ce que l’on observe chez lui des comportements qui ressemblent aux nôtres, a
bien une « voix » par laquelle il communique ses passions, il ne dispose pas
pourtant de ce pouvoir de manifester sa pensée par des signes qu’est
le langage.
S’il n’a pas de langage, c’est donc qu’il ne pense pas.
Par ailleurs,
précise Descartes, si les bêtes « pensaient ainsi que nous, elles auraient une
âme immortelle aussi bien que nous ; ce qui n’est pas vraisemblable, à cause
qu’il n’y a point de raison pour le croire de quelques animaux, sans le croire de
tous, et qu’il y en a plusieurs trop imparfaits pour pouvoir croire cela d’eux,
comme sont les huîtres, les éponges, etc.
».
En ce sens l’homme grâce à la technologie se détache des autres ,il a en
effet la possibilité de d’iinventer des outils et des technologies sophistiqués qui
leur ont permis de transformer leur environnement à un degré sans précédent.
Les humains sont capables de créer et d'utiliser des outils sophistiqués, tels
que des ordinateurs.Les animaux utilisent également des outils, mais ils sont
beaucoup plus simples et limités en comparaison.
L’être humain à cré des
technologies qui lui a permis d'explorer l'espace, de marcher sur la Lune et
d'envoyer des sondes vers les planètes et les étoiles lointaines.
L’autre monde
vivants comme par exemple les animaux quant à eux, sont limités à leur
environnement naturel.
Les êtres humains ont développé des technologies
médicales avancées, telles que les médicaments, la chirurgie et les traitements
de radiothérapie pour traiter les maladies.
Les animaux peuvent guérir
naturellement de certaines maladies, mais ils ne sont pas capables de traiter
les maladies avec autant d'efficacité que les humains.
Pourtant, l’homme n’est-il pas bien plus comparable à un animal qu’à
une machine, et, en ce sens, n’est-il pas avant tout un être vivant, ayant la vie
en commun avec les autres êtres vivants ?
Dans cette deuxième partie il seras l’objet de montrer le fait que
l’homme ne serait pas qu’un simple être vivant normal mais plutôt supérieur
aux autres et qu’il faudrait donc le séparer de la nature.
De ce fait,l’êtrevivant n’est pas une machine mais un ensemble de
fonction.La théorie cartésienne établit qu’il n’y a ni pensée ni sensibilité chez
l’animal : la vie résiderait dans la seule « chaleur du cœur ».
Pourtant, n’est-ce
pas nier la spécificité du vivant ? Dans la Critique de la faculté de juger, Kant
met en évidence la spécificité de l’être organisé par rapport à la machine :
c’est que tout vivant, dit-il, dispose d’une « force formatrice », qui consiste en
Océane
Lucchini—Miziolek
T-01
un ensemble de fonctions par lesquelles il lutte contre la mort.
Tout vivant
dispose ainsi du pouvoir de se nourrir, de se reproduire, de s’autoréguler et
de s’autoréparer.
L’huître, l’éponge, ces animaux auxquels nous ressemblons
peu, et sur lesquels....
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