A-t-on parfois le droit de se donner bonne conscience?
Publié le 28/04/2022
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Sujet : « A-t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ? »
Depuis la rentrée scolaire 2021, des élèves de 6ème (souvent nés en 2010) sont
victimes un harcèlement de la part des enfants plus âgés au collège ou encore
sur les réseaux-sociaux.
En effet, des centaines de jeunes âgés de 11 ans
subissent des insultes, des moqueries ou encore un rejet.
On ne connaît pas
vraiment l’origine de ces attaques contre les 2010 mais ce phénomène peut
résulter en de conséquences très graves.
La plupart des harceleurs ne
comprennent pas ces conséquences et dans la majorité des cas il y a un seul
harceleur et les autres regardent faire.
Or il s’agit d’une non-assistance à une
personne en danger et cela est puni par la loi.
La non-assistance à une personne
en danger est définie par « Quiconque pouvant empêcher par son action
immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit
contre l’intégrité corporelle de la personne, s’abstient volontairement de le faire
est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
» Autrement dit,
il s’agit d’un acte puni par la loi qui consiste à ne pas empêcher un crime ou un
délit effectué à l’encontre d’une autre personne.
Évidemment les pré-adolescents
qui ne s’imposent pas et qui ne défendent pas les plus jeunes n’ont pas
conscience de la gravité de la situation et pour la majorité d’entre eux se disent
que de toute façon ils ne peuvent rien faire, que c’est trop tard, que sinon ce
sera à eux que les harceleurs s’en prendront…Enfin ils font preuve de lâcheté (ou
dans quelques cas, de crainte) et essayent de se donner bonne conscience afin
de pouvoir vivre avec leurs décisions, leurs actes.
On pourrait même dire que les
harceleurs le font aussi mais en se donnant de différents arguments.
Alors, a-ton le droit parfois de se donner bonne conscience ? Logiquement oui car
comment ce sentiment qui nous offre une sensation de satisfaction lorsque nous
n’avons rien à nous reprocher pourrait être péjoratif pour nous ou pour autrui ?
De plus, la conscience est quelque chose qui n’appartient qu’à nous : tout le
monde a sa propre conscience, c’est-à-dire que à chaque fois qu’on pense à
quelque chose, chacune de nos pensées s’accompagnent d’une connaissance et
personne ne peut nous empêcher de penser ce que l’on veut.
Pourtant, d’après
cet exemple il semblerait qu’il existe des situations plus adéquates pour se
donner bonne conscience et d’autres où l’on doit faire preuve de réflexion, c’està-dire d’être capable de s’auto-critiquer en connaissant nos traits de caractère,
nos actes…D’ailleurs on me demande déjà d’admettre qu’on ne peut pas toujours
se donner bonne conscience.
Le problème n’est donc pas de savoir si on a parfois
le droit mais de se rendre compte dans quelles situations on peut tout à fait le
faire et dans d’autres pas du tout.
On nous demande donc s’il est légitime de se
donner bonne conscience.
On verra donc d’abord les cas lors desquels se donner
bonne conscience peut être bénéfique pour nous et même pour autrui pour
ensuite étudier les situations lors desquelles cet acte est nuisible voire un crime.
Partie I : D’un côté oui, on a parfois le droit de se donner bonne conscience
Le droit de se donner bonne conscience c’est pouvoir penser à quelque chose
sans représailles.
Toutes les personnes l’ont déjà fait au moins une fois au cours
de leur vie : c’est quelque chose de naturel, parfois d’incontrôlable qui nous aide
à avancer, même à progresser dans certains cas.
En effet, en se donnant bonne.
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