OESOPHAGE : Pathologies lésionnelles
Publié le 24/11/2024
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OESOPHAGE : Pathologies lésionnelles
1.
Œsophagite (inflammation)
Peptique
A éosinophile
Infectieuses
Médicaments
Caustiques
Autres
Maladie de Crohn :
FF:
- « hernie hiatale »
- hypotonie du SOI
- Défaut de motilité
- ...
Σ:
- pyrosis
- d+ rétrosternale
- odynophagie
FF :
- ♂> ♀
- enfants > adulte
Etiologies :
- candida albicans, monilia
- CMV, herpès, HIV, HPV
Etiologies :
- PA
- alités
- troubles moteurs
Etiologies :
- produits alcalins
- produits acides
FF 1000 x
Σ:
- dysphagie
→ REPETEE
→ AIGUE
Σ:
Σ:
- d+ qlq h après prise
- dysphagie
- odynophagie
Σ:
- d+ pdt déglutition
- ...
jusqu’au choc
- EVOLUTION !
Examen complémentaire :
(indications !)
- Rx
- endoscopie
- pH métrie
- pH Impédancemétrie
Examen complémentaire :
- endoscopie : sillons longi
- biopsie : Héosino.
Examen complémentaire :
- endoscopie : dépôts blancs
ou ulcères s/ muq
- biopsie/brossage
Examen complémentaire :
- endoscopie :
muq blanchie par érosion
Examen complémentaire :
- endoscopie ( artérioG, embolie > chirurgie
- perforations : hospitalisation, aspiration gastrique, analgésiques, , chirurgie
- sténose : médoc, dilatation, chirurgie
- cancer : UD rien faire >< UG suivi biopsie tous les 2-3 mois
Traitements :
- médical : IPP + , + ...
- chirurgical : si complications, réfractaire, gastrinome
- préventif : si > 65 ans, UGD (non) compliquée, association AINS - ...
Inconnu
Dans 10% des cas.
2.
Gastrites
3.
Gastropathies
4.
Tumeurs
Gastrites à HP (surtout antrale)
Gastropathie d’HTP
Bénignes, Σ rares (hémorragie)
FF :
- Présente en cas de cirrhose (> 50 % des cas)
: endoscopie
1.
Tumeurs muqueuses:
-Polypes glandulo-kystiques (50 % des
cas)
-Polypes hyperplasiques
-Polypes fibroïdes
-Polype villeux → dégénère souvent.
-Polypes adénomateux (l’antre)
→ risque de transformation en Néo bien
établi.
Traitements :
- exérèse à l’anse si Σ
- exérèse si adénomateux, villeux ou
hyperplasique
AIGUE
Σ:
- souvent AΣ
- D+ épi., N+,V+
:
- Endoscopie
CHRONIQUE
Σ:
- souvent AΣ ou dyspepsie
- dpt statut sécréteur de
l’hôte
: (évaluer topographie)
- Biopsies
- Endoscopie
Traitements :
- Biopsies
- Régression en cas
Traitements :
d’éradication.
- Régression en cas
- Évolution habituelle
d’éradication (IPP +
vers la chronicité en
l’absence de R/
Anémie de Biermer (surtout fundus)
Prévalence :
- 1/1000, ↑âge
- + fréquent chez ♀> 50 ans
Σ:
AΣ, ou < carence en B12 (tardif)
- Muqueuse en mosaïque
- avec macules rouges (dilatations des capillaires)
- surtout fundus
Ectasie vasculaire antrale
)
:
- histologie !
- Ac anti C pariétales (90 % cas); Ac antiFI (70 % cas)
- dosage de Vit B12,….
Complications:
- FF adénoC gastrique (X3) → surveillance endo (3 ans)
- Tumeurs carcinoïdes, bénignes
- polypes hyperplasiques
Traitements :
- supplément IM de Vit B12.
Σ:
- 1/3 cas: cirrhose
- 2/3 cas ♀, avec achlorhydrie et atrophie gastrique
fundique ou sclérodermie.
- Saignement fréquent.
: endoscopie
- « estomac pastèque » ou watermelon stomach
- au niveau de l’antre.
Traitements :
- Fer
- électrocoagulation Argon
Maladie de ménétrier
Prévalence :
- ♂>♀
- après 50 ans.
Σ:
- épigastralgies
- dyspepsie
- gastropathie exsuda + Σd oedèmateux + anémie
:
- Endoscopie: Gastrite varioliforme (aphtoïde)
Remarque :
- Existe une association avec M.Coeliaque non traitée
3.
Tumeurs Extra-muqueuses
- Léiomyome
- Neurinome ou schwannome
- Fibrome, lipome,...
:
- biopsies profondes
écho-endo.
:
Gastrite lymphocytaire
Σ:
- AΣ, ou dyspepsie
2.Tumeurs carcinoïdes
- < cellules neuro-endocrines
- < cellules ECL
- potentiel malin
- CMV
- linite
- G.lymphocytaire
- Zollinger-Ellison
- lymphome
Complication : peut dégénérer en adénoC.
Traitements :
??, (IPP), octréotide, corticoides,… chir.
Malignes
- Adénocarcinome
- Lymphome
- GIST
- Léiomyosarcome
- Métastases gastriques, rares
(mélanome, sein, pancréas, poumon)
5.
Corps
étrangers
Bézoard
- trichobézoard
- phytobézoard
Adénocarcinomes
Lymphomes
GIST
Prévalence :
- 14/100.000
- ↘ dans les pays industrialisés depuis 50 ans
- reste fréquent et grave
- Age moyen 65-70 ans, 2♂/1♀.
- Grandes variations géographiques
FF :
1.
Génétiques
2.
Environnementaux
3.
Lésions précancéreuses
Σ : fonctions du stade
-AΣ, anorexie, dégoût de la viande, du tabac,….
- des signes digestifs
- des signes extra-digestifs
- une complication
- une métastase révélatrice : tumeur de Krükenberg)
- un syndrome paranéoplasique
Examen clinique :
- svt normal,
- pfs masse, ggl de Troisier, hépatoM, ascite,...
Prévalence :
- 3 % des tumeurs gastriques
- sont les plus fréquents des lymphomes non
hodgkiniens non ganglionnaires.
Caractéristiques :
- Tumeurs mésenchymateuses rares
- 1 % des C.
digestifs
- se développant dans 2/3 cas aux dépens de la couche
musculeuse de l’estomac
- récepteur transmembranaire : c-kit
:
- endoscopie + biopsies
Bilan : examen de référence
- CT Scan thoraco-abdomino-pelvien !!!!
- l’écho-endoscopie
- laparoscopie exploratrice
- dosage des marqueurs tumoraux (non démontré)
Traitement s : → à visée curative
1.
Traitement chirurgical
2.
Traitement néo-adjuvant
3.
Traitement adjuvant
→ palliatif
1.
Traitement chirurgical
2.
La chimiothérapie permet d’améliorer la survie et la
3.
La radiothérapie est parfois indiquée dans les
4.
Endoscopie
Formes particulières :
- linite plastique
- cancer superficiel, du cardia
1.
lymphomes gastriques du MALT
- à petites cellules
- bas grade de malignité
- lié à H.
pylori
Σ:
- peu symptomatiques
- sans signe biologique spécifique
:
- endoscopie : lésions pseudo-inflammatoires ou
tumorales
- biopsies multiples
Traitement :
- l’éradication de H.
pylori → régression ds 70 %
des cas.
2.
lymphomes à grandes cellules (rares)
- de haut grade de malignité
- tumeur plus volumineuse et ulcérée
Traitement :
- polychimiothérapie.
Σ:
- Souvent aΣ et donc de découverte fortuite
- hémorragie digestive
- palpation d’une masse
- perforation
:
- endoscopie
- écho-endoscopie
MEE une masse ronde sous-muqueuse, parfois ulcérée,
avec développement exogastrique fréquent
Traitement :
- l’exérèse chirurgicale monobloc sans curage
ganglionnaire extensif
- imatinib (Glivec ®) : inhibiteur enz.de l’activité du
récepteur c-kit
si résection impossible
Linites plastiques
Cancers superficiels
Cancers du cardia
Caractéristiques :
- peu différencié
- cellules indépendantes, « en bague à chaton »)
- envahissent les ≠ couches paroi sans destruction
- associées à un stroma fibreux
- L’extension : lymphatique et péritonéale
Prévalence :
- 10 % des cancers gastriques
- sujets plus jeunes
- prédominance ♀
Σ:
- AEG, avec amaigrissement, pfs occlusion haute
Caractéristiques :
- ne dépassant pas la sous-muqueuse
- deux formes :
- pseudo-ulcéreuse
- polypoïde
Caractéristiques :
- cancer de la jonction oeso-gastrique
Prévalence :
- survie à 5 ans supérieure à 90 %.
Prévalence :
- incidence est stable ou en légère ↗
Σ:
- souvent révélé par une dysphagie.
:
- endoscopie: gros plis rigides sans aspect tumoral .
- biopsies sont négatives (pas assez profond)
- RX TransitOGD
- CT Scan
- écho-endoscopie : épaississement de la paroi au
niveau de la sous-muqueuse
Traitement :
- L’exérèse chirurgicale est rarement curative
- peu chimiosensible.
→ Le pronostic est généralement mauvais.
Traitement :
- mucosectomie pour cas très sélectionnés
ESTOMAC : Pathologies fonctionnelles
Dyspepsie fonctionnelle
Gastroparésie
Nausées et vomissements
Classification de Rome III :
- dyspepsie motrice,
- dyspepsie pseudo-ulcéreuse,
- dyspepsie non spécifique,
= Ralentissement symptomatique de la vidange
gastrique, en l’absence de tout obstacle mécanique
Nausées
- sensation subjective désagréable, non d+
- provenant du tractus digestif haut
- associée au besoin de vomir ou à la sensation que les
vomissements imminents
+ signes d’activation des systèmes Σ et P Σ
Vomissements
- mécanisme actif de contractions m.abdo, du diaph , m.respi.
- rejet brutal par la bouche du contenu de l’estomac.
- provoqués ou spontanés.
- précédés de « haut-le-coeur » : contractions synchrones du
diaphragme, des muscles abdominaux et des muscles
intercostaux externes, contre-glotte fermée.
+ signes d’activation des systèmes Σ et P Σ
Critères diagnostiques :
Un ou + des Σ suivants (chronicité):
- Lourdeur post-prandiale gênante
- Satiété précoce
- Douleur épigastrique
- Brulure épigastrique
ET
Pas d’évidence de maladie lésionnelle
Facteurs de « risque »:
- Symptômes d’alarme
(amaigrissement,…cfr + loin)
- Prise d’AINS
- Âge supérieur à 45-50 ans
- Anxiété
Signes d’alarme :
- hématémèse
- méléna
- V persistants
- dysphagie
progressive
- odynophagie
Physiopathologie :
D.motrice 1 :
- S.
de détresse P-P
- Evacuation
- Antre
Σ:
- plénitude P-P
prolongée
- vomissements
alimentaires P-P
- perte de poids
- anémie ferriprive
- ictère
- masse épiG
corrélation entre l’intensité Σ et l’importance du
ralentissement de la vidange de l’estomac
Prévalence :
- voisine de 2 à 3 % aux USA
- ♀/♂ = 3 à 4
Σ:
- vomissements < soulagent un inconfort épigastrique
- plénitude épigastrique postprandiale
- sensation de digestion prolongée
- satiété précoce
- des nausées
- +/- amaigrissement
- déshydratation
- douleur médiane, nocturne (2/3 cas)
(+ Σ si G.
idiopathique ou post-chir que si G.
diabète (Σ à AΣ) )
- tr.
Équilibre glycémique chez diabétique
- Découverte d’un bézoard gastrique
Causes: cfr tableau
- idiopathique 33%
- post chir 19% mais ↘
- diabète 24%
:
D.motrice 2 :....
»
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