Théorie des jeux
Publié le 15/05/2024
Extrait du document
«
Introduction
Qui n’a jamais joué au pierre feuille ciseau ? Je vous le demande.
Ce jeu, simple en apparence, est
en réalité un exemple parfait pour introduire un concept bien plus vaste et complexe : la théorie des
jeux.
Cette théorie, pouvant être analysé par les mathématiques, se penche sur la façon dont les
décisions d'un individu, influencent et sont influencées, par les décisions des autres joueurs.
Chaque
joueur doit choisir sa stratégie, en tenant compte des stratégies potentielles des autres, dans le but
d'optimiser son propre résultat.
Ce cadre d'analyse permet de modéliser une grande variété de
situations, allant des jeux de société simples comme le pierre feuille ciseau, aux dilemmes plus
complexes rencontrés dans les domaines de l'économie, de la politique, ou encore de la gestion3.
La théorie des jeux est donc un outil puissant pour comprendre et prédire le comportement des
individus et des organisations dans des situations d'interaction stratégique.
Mais, comment la théorie
des jeux peut-être décryptée par les mathématiques ?
Ainsi nous verrons dans un premier temps, les jeux simultanés et séquentiels, puis les jeux à
information complète et incomplète.
Enfin, nous aborderons les applications et des extensions de la
théorie des jeux.
→ risk (jeu avec 2 dés)
→ poker
I.
Les jeux simultanés VS les jeux séquentiels
La théorie des jeux se divise en deux types de jeux : simultanés et séquentiels.
Dans les jeux simultanés, tous les joueurs prennent leurs décisions en même temps, sans connaître
celles prises par les autres, et jouent en même temps.
Dans le poker, par exemple, les joueurs
prennent leurs décisions, à savoir, miser, checker et se coucher, en même temps.
L'objectif des
joueurs est de maximiser leur espérance de gain à long terme.
Grâce aux mathématiques, on en
déduit alors qu’aucun joueur n'a intérêt à dévier de sa stratégie, car cela réduirait son espérance de
gain.
Dans les jeux séquentiels, les joueurs font leurs choix à différents moments, et la décision d'un
joueur dépend des choix précédents des autres joueurs.
Ces jeux sont souvent représentés sous
forme d'arbres de décision.
Le jeu de Nim se rattache aux jeux séquentiels.
C’est un jeu de stratégie
à deux joueurs dans lequel les joueurs doivent enlever entre une et 3 allumettes d’une rangée, à tour
de rôle.
L’objectif est de ne pas enlever la dernière allumette.
Le jeu de Nim est donc séquentiel car
les joueurs jouent à tour de rôle, et doivent s’adapter au comportement de l’autre joueur.
Les jeux
séquentiels peuvent être plus complexes et nécessiter des stratégies plus sophistiquées que les jeux
simultanés.
Les jeux séquentiels peuvent également être représentés sous forme de jeux de coordination, où les
joueurs doivent trouver un accord pour maximiser leurs gains.
Ainsi, cela peut parfois conduire à
des conflits ou des compromis.
En résumé, la théorie des jeux peut donc se diviser en deux types de jeux : simultanés et séquentiels.
Les jeux séquentiels sont souvent plus complexes et nécessiter des stratégies plus sophistiquées que
les jeux simultanés.
II.
Les jeux à information complète VS à information incomplète
La théorie des jeux, se divise également en 2 autres catégories, et il est possible d’appartenir à une
des deux précédentes ainsi qu’à une des deux suivantes.
On distingue ainsi les jeux à information
complète et les jeux à information incomplète.
Dans les jeux à information complète, chaque joueur a une connaissance parfaite des préférences,
des informations et des stratégies possibles, de tous les autres joueurs.
Cette transparence rend ces
jeux plus aisés à analyser et à résoudre, car les joueurs peuvent essayer d’anticiper les actions des
autres.
Un exemple classique de jeu à information complète est le jeu d'échecs.
Chaque joueur voit
l'ensemble du plateau et connaît les règles et les stratégies possibles, ce qui lui permet de planifier
ses mouvements, en fonction des actions potentielles de l'adversaire.
Dans les jeux à information incomplète, les joueurs ne connaissent pas les préférences et les
informations de tous les autres joueurs.
Ces jeux sont plus complexes et nécessitent des stratégies
plus sophistiquées.
Le dilemme du prisonnier est un exemple emblématique de jeu à information
incomplète.
Dans ce scénario, deux suspects sont arrêtés et interrogés séparément.
Ils ne peuvent pas
communiquer et doivent décider individuellement s'ils avouent ou nient le crime.
Les peines varient
selon les décisions combinées des deux suspects.
Le dilemme réside dans le fait de trouver la
meilleure décision pour les deux individus.
Cela illustre la tension entre les intérêts individuels et
collectifs dans les situations à information incomplète.
III.
Démonstration et application et extension de la théorie des jeux
Démontrons à présent l’intérêt des mathématiques dans le cas du dilemme du prisonnier.
Nommons les deux prisonniers, A et B, arrêtés pour un crime mineur.
Le procureur leur propose un
marché : s’ils ne se trahissent....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le fondement de la théorie, c'est la pratique. Mao
- Le Moi chez Rousseau - Théorie des trois types d’hommes chez Rousseau
- [La culture/ La relation entre la nature et la culture chez l’homme. La théorie de la néoténie. ]
- Platon: La théorie des Idées
- Freud: Théorie des pulsions