CCP 2018 - MP2
Publié le 05/03/2023
Extrait du document
«
CCP 2018 - MP2
Exercice I
Q.1 L’intégrale d’une fonction continue existe sur un segment et (.|.) est bien définie.
- La symétrie provient de la commutativité de la multiplication dans R.
- La linéarité par rapport à la première variable découle essentiellement de la linéarité du
passage à la limite (et de la distributivité de la multiplication sur l’addition).
- Si f ∈ E alors f 2 ≥ 0 et donc (f |f ) ≥ 0.
Si cette quantité est nulle, f 2 est une fonction
continue positive d’intégrale nulle et est donc nulle.
f l’est donc aussi.
Ceci nous donne le
caractère défini positif.
(.|.) est un produit scalaire sur E
Q.2 On pourrait utiliser les formules de Schmidt.
Cepedant, il est immédiuat que (u|v) et il nous
suffit de normer les vecteurs pour obtenir une base orthonormée.
r !
1
3
√ u,
v est une b.o.n.
de F
2
2
Q.3 D’après les règles de calcul en base orthogonale (et en notant p la projection orthogonale sur F )
(w|v)
(w|u)
u+
v
kuk2
kvk2
R1
Une intégration par partie donne, en posant In = −1 tn et dt,
p(w) =
In = e −
(−1)n
− nIn−1
e
On en déduit que
2
5
1
I0 = e − , I1 = , I2 = e −
e
e
e
et ainsi
p(w) =
e + e−1
3
u+ w
2
e
On remarque que
Z
1
inf
(a,b)∈R2
2
et − (a + bt) dt = inf kw − f k2 = d(w, F )2
f ∈F
−1
D’après le cours, cette distance est atteinte pour f = p(w) et vaut donc kw − p(w)k2 .
En écrivant
que w = (w − p(w)) + p(w) et en remarquant que w − p(w) et p(w) sont orthogonaux, on a alors
aussi (par Pythagore)
Z 1
2
e2 − e−2 (w|u)2 (w|v)2
inf
et − (a + bt) dt = kwk2 − kp(w)k2 =
−
−
2
kuk2
kvk2
(a,b)∈R2 −1
Un calcul au brouillon permet de simplifier cette expression et d’ontenir
Z
1
inf
(a,b)∈R2
−1
2
7
et − (a + bt) dt = 1 − 2
e
1
Exercice II
Q.4 Dans le produit proposé il y a k termes, ce qui est un nombre indépendant de n.
Chacun des
termes est de limite 1 quand n → +∞.
Par théorème d’opération,
lim
n→+∞
nn−1
n−k+1
...
n n
n
=1
Par définition de la loi binomiale, et en posant pn = nλ ,
n k
P(Xn = k) =
p (1 − pn )n−k
k n
1
=
n(n − 1) .
.
.
(n − k + 1)pkn (1 − pn )n−k
k!
n−k+1
1 nn−1
...
(npn )k (1 − pn )n−k
=
k! n n
n
(npn )k est égal à λk .
(1 − pn )n−k = (1 − pn )−k en ln(1−pn ) tend vers 1 × e−λ (en écrivant que
ln(1 − pn ) ∼ − nλ puis par continuité de exp).
Finalement
lim P(Xn = k) = e−λ
n→+∞
λk
k!
Q.5 Pour1 ≤ i ≤ n, on note Bi la variable de Bernouilli valant 1 si le candidat est interrogé le jour
1
de son anniversaire.
C’est une variable de Bernoulli de paramètre 365
.
Xn est la somme de Bi .
Comme les Bi sont des variables indépendantes, Xn suit une loi binomiale
(dont l’espérance est donnée par le cours ou par linéarité comme somme des espérances des Bi ).
Xn ,→ B(n, 1/365), E(Xn ) =
n
365
1
Q.6 Comme 365
≤ 0, 01, on est dans le cadre d’approximation précédente et on peut considérer que
219
Xn suit une loi de Poisson de paramère 365
= 35 .
La probabilité que Xn soit égal à 2 (c’est une
9 1
façon de comprendre l’énoncé) est approché par e−3/5 25
2! et comme −3/5 = −0, 6,
P(Xn = 2) ≈ 0, 099
On peut aussi comprendre l’énoncé comme “au moins deux étudiants sont convoqués le jours
de leur anniversaire”.
Il faut alors estimer P(Xn ≥ 2) = 1 − P(Xn = 0) − P(Xn = 1) =
1 − e−0,6 (1 + 3/5).
On obtient
P(Xn = 2) ≈ 0, 12
Problème
Questions préliminaires
Q.7 Par hypothèse, il existe une base de Rn dans laquelle u est représenté par D = diag(d1 , .
.
.
, dn )
où les di sont tous des valeurs propres de u (il suffit de choisir une base de diagonalisation).
P (u) est alors représenté par P (D) = diag(P (d1 ), .
.
.
, P (dn )).
Chaque di étant racine de P , on
conclut que P (D) = 0 et donc que P (u) = 0.
P = (X − λ1 ) .
.
.
(X − λp ) est annulateur de u
2
Q.8 Les µi étant deux à deux distincts, les polynômes X − µi sont premiers entre eux deux à deux.
Par lemme des noyaux,
r
M
ker(Q(u)) =
ker(u − µi Id)
i=1
Rn
Q annulant u, cet espace est égal à
tout entier.
En ne conservant que les µi tels que ker(u −
µi Id) 6= {0} et en concaténant des bases de ces espaces, on obtient une base de Rn dans laquelle
u est représenté par une matrice diagonale dont les coefficients diagonaux font tous partie des
µi .
Ainsi,
u est R-diagonalisable et Sp(u) ⊂ {µ1 , .
.
.
, µr }
a b
Un exemple où la matrice
est diagonalisable sur R
c d
Q.9 On a χV....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓