Sujet : Dans un article paru le 27 aout 2019, dans le Figaro, Patrick Grainville compare Khady Demba, la protagoniste du troisième récit de Trois femmes puissantes, à un joyau éclatant.
Publié le 27/01/2024
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«
FRANÇAIS – DISSERTATION
Sujet : Dans un article paru le 27 aout 2019, dans le Figaro, Patrick Grainville compare
Khady Demba, la protagoniste du troisième récit de Trois femmes puissantes, à un joyau
éclatant.
Plusieurs romanciers contemporains se sont intéressés à la figure du migrant,
permettant de mettre en avant des destins souvent hors du commun.
Les migrants ont des
conditions de vie difficiles.
Ils sont prêts à tout pour une vie meilleure, comme Azel dans le
roman « Partir » de Tahar Ben Jelloun qui rêve de quitter son pays pour rejoindre l’Espagne.
De la même manière, Marie Ndiaye raconte la vie de Khady Demba dans son aventure
migratoire pour rejoindre l’Europe.
Dans quelle mesure Khady Demba, une héroïne
inclassable, peut-elle être comparée à une pierre précieuse rare, brillante et résistante ? Pour
répondre à ce questionnement, nous verrons tout d’abord que Khady Demba est une figure
fantomatique, une âme éteinte puis nous analyserons ensuite comment ce personnage peut être
comparé à une pierre précieuse.
Après la mort de son mari Khady Demba est rejetée par sa belle-famille qui l’envoie
en Europe pour qu’elle puisse leur envoyer de l’argent.
Les migrants sont prêts à tout pour
quitter le continent africain, même à risquer leur vie quand ils s’entassent dans un bateau dans
des conditions effroyables.
« Elle craignit d’être étouffée, écrasée » (l.949-950).
Mais pour la
première fois dans le roman, Khady Demba remet en cause les décisions qui lui sont dictées
par les autres.
Elle se reprend en main et elle fait preuve de courage lorsqu’elle décide
finalement de quitter la chaloupe.
« Elle sauta dans l’eau » (l.956).
Cet acte lui sauve
certainement la vie.
Tout au long du roman Khady Demba montre un certain héroïsme.
L’espoir d’accéder à une vie meilleure la motive même si elle doit faire face à des situations
dégradantes comme se prostituer pour manger.
Elle n’abandonne pas malgré la douleur de sa
blessure qui est de plus en plus forte.
Jusqu’à sa mort elle est héroïque, même lorsqu’elle
monte le grillage.
« elle pouvait maintenant s’entendre hurler et sentir le sang couler sur ses
bras, ses épaules, se disant jamais s’arrêter de monter.
» (l.1854 à l.1856).
Par ailleurs, rejetée par ses parents et recueillie par obligation par sa grand-mère, Khady
Demba n’a pas eu une enfance heureuse comme les autres enfants.
Mais elle retire de cette
différence une certaine fierté.
« C’était quelque chose dont elle ne doutait pas – qu’elle était
indivisible et précieuse, et qu’elle ne pouvait être qu’elle-même.
(l.197 à 199).
D’ailleurs elle
n’a jamais honte de....
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