Séance 3 corrigée : Petrarque, Canzionere, 1374

« Séance 3 Texte 2 : Petrarque, Canzionere, 1374  Comment Pétrarque célèbre-t-il ici à la fois sa muse, l’amour et la poésie ? Activités  Pourquoi le mot « Amour » porte-t-il une majuscule dans ce poème (v.6) ?  Pourquoi est-il représenté par Pétrarque avec un arc et des flèches (v.7) ?  D’où vient cette représentation ? Observez et décrivez l’image présente à la fin du texte. Première lecture a) En quoi s’agit-il d’un poème d’amour ? - Registre lyrique : utilisation du « je » + expression des sentiments - Références à sa bien-aimée - Lexique de l’amour et de la souffrance - Répétition de « bénis » Un amour ambivalent b) Relevez l’anaphore qui structure le poème : quelle est sa fonction ? Quel moment particulier, dans la 1ère strophe, puis dans la 2ème, célèbre ici le poète ? L’anaphore qui structure le poème est celle du participe passé du verbe « bénir ».

Cela rappelle que le poète rend hommage, célèbre l’amour et la femme comme l’on célèbre une déesse. La 1ère strophe = célèbre la naissance de l’amour La 2nde strophe = souvenir de la manière dont s’est développé le sentiment amoureux, comme un coup de foudre, comme une flèche dans le cœur. c) Relevez le champ lexical de la souffrance.

Comment la joie et la douleur cohabitent-elles dans ce poème ? Relevez une antithèse ou un oxymore mettant en valeur cette contradiction. Un oxymore (masculin) = doux tourment = opposition et association de 2 mots contraires Une antithèse : et mes soupirs, et mes larmes et mon désir = l’amour est ici évoqué de manière puissante et très forte, pour le mal et pour le bien  Pétrarque montre l’ambivalence de l’amour : il fait du bien et peut faire souffrir Un sonnet pour célèbrer la muse et la poésie d) Montrez que les deux dernières strophes fonctionnent ensemble.

De quoi parlent-elles ? Les deux derniers tercets fonctionnent ensemble en suivant le mouvement du sonnet.

Dans cette partie, il évoque moins la femme aimée que la poésie pour célébrer la femme aimée.

Elles évoquent ici la poésie et la création poétique.

Le poète se réjouit du fait de chanter son amour pour sa dame. e) Comment le poète rend-il hommage à sa muse ? - Par le choix des mots pour faire son éloge Par le fait d’évoquer sa création poétique possible grâce à elle f) Relevez le champ lexical de la poésie : montrez que le poète célèbre ici autant sa poésie que son amour Pétrarque montre que depuis sa « Muse », son inspiration ne cesse d’être grandissante et illimitée g) SYNTHESE.

En quoi ce sonnet met-il finalement à l’honneur le poète lui-même et sa poésie ? Ce sonnet met finalement à l’honneur le poète lui-même et sa poésie. En effet, il rend hommage aux « mots », aux « « écritures », au chant qu’il écrit pour célébrer sa bienaimée.

Il s’implique personnellement en utilisant le pronom personnel « je », celui du poète qui écrit ce sonnet, celui de l’amoureux qui célèbre sa dame. Pétrarque célèbre et désigne indirectement sa propre.... »