Quelles Visions de l’éducation sont exprimés dans le Petit chose ?
Publié le 26/10/2022
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«
Essai littéraire
Quelles visions de l’éducation sont exprimés dans
Le Petit Chose ?
les fils de riches ne portent pas de blouses : il n'y a que les enfants de la
rue"
L’intérêt pour le moi n’a pas toujours été aussi vif qu’aujourd’hui.
Il faut
attendre le XIXe siècle romantique pour que l’intériorité trouve véritablement
droit de cité en littérature.
L’étude de « la recherche de soi » se divise en trois
axes, le premier lié à l’éducation et à l’émancipation de l’enfant, le deuxième aux
nouvelles manières d’expression des sentiments, le troisième aux aspirations et
appréhensions de l’âme moderne.
Tandis que la thématique « La recherche de
soi » du programme d’Humanités, Littérature et Philosophie regroupe ces
questionnements dans le but de s’interroger sur son identité, l’axe que nous
étudions, « Les Expressions de la sensibilité », pose les questions suivantes :
Comment est née l’expression de la sensibilité individuelle et comment change-telle au fil du temps ? Dans ce cadre, l’axe invite tout d’abord à revenir sur les
différentes manières d’écrire l’exaltation sentimentale des émois et tourments
individuels et ensuite à réussir à accéder à son for intérieur et à en saisir les
sensations dans le but de les retranscrire.
Depuis Alphonse Daudet, le thème de
l'éducation, essentiel dans la vie de tout homme, n'a cessé d'intriguer les
auteurs.
Le Petit Chose, roman autobiographique et d'apprentissage, est publié
en 1868 par Alphonse Daudet, et nous fait découvrir par son roman différentes
visions de l'éducation.
Ainsi l'auteur, érige l'éducation en principe d'essence
d'apprentissage et décrit dans son roman les expressions de la sensibilité chez le
Petit Chose.
Ici nous nous demanderons comment le petit chose perçoit
l'éducation et de quelle manière elles sont abordées ? D'une part, nous verrons
HLP
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la pauvreté un frein à l'éducation , d'une autre les aspirations grâce à
l'apprentissage et enfin que le Petit Chose n'a jamais réussi à s'émanciper et à
grandir.
Il est clair dans le roman de Alphonse Daudet que la misère est un frein
considérable à l'éducation.
Dès le début du roman, on y voit l'éducation du Petit
Chose au sein de sa propre famille qui se révèle être l'essence de l'identité de
notre protagoniste.
Le Petit Chose débute une vie dans une condition sociale
insoluble, la pauvreté de la famille contraint l'enfant à ne pas aller à l'école et à
apprendre grâce à sa mère les bases fondamentales de la scolarité, mais ce
début d'existence sans connaissance du monde extérieur n'a pas été d'une
grande aide puisque "grâce à ce système d'éducation, je ne bougeais jamais de
chez nous, et je pus assister dans tous ces détails à l'agonie de la maison
Eyssette".
La famille inculque aux enfants les valeurs de mérite et de travail
comme une valeur essentiel après la faillite de la famille Eyssette.
Ainsi par cette
rude éducation principalement mené par M.
Eyssette , les enfants on toujours
compris qu'il devait travailler plus que les autres, " il faut travailler deux fois plus
que les autres pour être à leur égal" mais aussi que leur différence les
caractérise.
De ce fait il a été permis à Daniel d'aller à l'école plutôt que Jacques.
On a alors créé au Petit chose un statut de prodige et à son frère un statut
"d'âne".
De cette manière dans leur condition sociale et dans l'indifférence de
leurs envies personnels , ils n'ont pu accéder à une éducation complète, " M.
Eyssette avait pu s'apercevoir que Jacques avait du goût pour le commerce.
En
ce temps-là, le pauvre garçon n'avait de goût que pour les larmes, et si on
l'avait consulté… mais on ne le consulta pas, ni moi non plus".
Cette première
appréhension de l'éducation permet de faire prendre conscience au protagoniste
de sa condition sociale et des difficultés à parcourir à l'avenir.
Et quand le Petit
Chose peut enfin s'émanciper de sa condition sociale grâce au collège de Nice,
l'éducation préconise l'humiliation et la différenciation des classes sociales , "les
fils de riches ne portent pas de blouses ; il n'y a que les enfants de rue".
Cette
humiliation procure chez l'enfant un frein à une éducation complète qui
doit
amener au développement de la condition humaine d'un homme " À la fin mes
camarades me surnommèrent " le petit Chose ".
C'est la raison pour laquelle
après avoir expérimenté l'éducation scolaire le Petit Chose comprend que son
éducation est bâclé à cause de sa condition sociale.
La pauvreté a incité les
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parents à se conditionner durement face aux enfants, et la scolarité du collège
de Nice à incité le Petit Chose à être humilié et différencié par apport aux autres
parce qu'il était indigent.
Tout au long du roman, le Petit chose exprime une vision de l'éducation en
constante évolution.
Le Petit Chose a divers aspirations grâce à l'éducation.
Il n'a
de cesse eu des idéaux qui ont été obtenu par l'éducation et qui se révèle être
une réel condition à apprentissage.
Après une éducation passé dans la misère
Daniel Eyssette ressent le besoin d'échapper à cette condition sociale et
développe donc divers aspirations.
La première étant de se surpasser pour
accéder à un statut meilleur, " le Petit Chose lui, ne dormait pas.
Il ne rêvait pas
même.
Il travaillait, travaillait sans relâche, se bourrant de grec et de latin à se
faire sauter la cervelle" "quand sera-t-il professeur, lui aussi?..." , et malgré
l'échec qu'il vit au collège il persévère à avoir une autre aspiration grâce à
l'éducation qu'il a reçu pour lui permettre de vivre dans un confort.
Il a ainsi un
autre idéal, celui d'être poète et se convint lui-même qu'il a "la foi poétique me
pousse à vue d'œil , je me sens déjà être un prurigo lamartinien".
Ces idéaux
recherché sont le reflet de l'éducation qu'il a entretenu et se met par la suite....
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