Pierre de Ronsard livre IV - Odes
Publié le 02/02/2023
Extrait du document
«
La pléiade est un mouvement littéraire de la
Renaissance.
Les grands auteurs français de ce
mouvement sont Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay,
Remi Belleau, Jean Antoine de Baïf, Pontus de Tyard.
Pierre de Ronsard est un poète français du XIVème
siècle.
Il est l’auteur de Mignonne allons voir si la rose,
Quand je suis vingt ou trente mois… et Sonnet à Marie.
L’œuvre de Pierre de Ronsard Quand je suis vingt ou
trente mois, est publiée en 1550 dans le recueil Les
Odes.
Ce poème est issu du livre IV des Odes.
Dans ce
poème, Ronsard exprime la fuite du temps en
comparant la Nature et l’Homme.
De plus, il exprime de
la nostalgie.
Nous nous demanderons quelles sont les
causes de la mélancolie de Ronsard et comment il l’a
décrit.
Dans un premier temps nous parlerons de la
mélancolie que l’auteur exprime face au temps qui
passe et au vieillissement de son propre corps.
Puis
dans un second temps, nous analyserons, au travers du
parallèle fait par Ronsard entre l’homme et la nature, le
message final de l’auteur.
Tout d’abord, Ronsard exprime la mélancolie en
parlant de la nostalgie qu’il a pour son pays.
En effet, il
exprime son mal du pays qui survient lorsqu’il reste de
longs mois loin du Vendômois (v2).
L’adverbe « sans »
(v2) en début de vers, marque l’impossibilité de
retrouver sa commune dans l’immédiat.
De même, la
conjonction de coordination « ou » (v1) montre qu’il ne
sait plus depuis combien de temps il a quitté sa terre
natale.
De plus, Pierre de Ronsard aborde son poème
comme une élégie.
En effet, le poète exprime une
plainte douloureuse, comme le montre l’utilisation du
pronom personnel « je » qui insiste sur sa douleur.
Par
ailleurs, il utilise le champ lexical de la nostalgie avec
les mots : « pensées vagabondes » (v.3), « remords »
(v.4), « souci » (v.4), et « plains » (v5).
Pour finir, sa
prise de conscience est progressive.
D’abord, il parle de
la vieillesse qui arrive à lui et de la jeunesse qui le fuit
comme le montre l’antithèse avec les mots
« vieillesse » et « jeunesse » (v10,11).
Puis il se plaint
de son corps qui vieillit, en utilisant le groupe nominale
« le corps plus dur » (v22) et l’adverbe « froidement »
(v24) qui insiste sur la douleur et les effets du
vieillissement.
Ensuite, Ronsard parle du temps qui passe.
En
effet, il compare l’Homme à la Nature comme le montre
le champ lexical de la nature avec les mots : «
rochers », « bois », « antres » et « ondes » (v5,6).
Plus
loin, il utilise la 2ème personne du pluriel « vous » (v19),
« perdiez » (v13), « vos » (v14), ce qui insiste sur
l’intimité....
»
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