Mme de LAFAYETTE - La Princesse de Clèves TEXTE 11 : "la rencontre au bal"

« Mme de LAFAYETTE - La Princesse de Clèves TEXTE 11 : "la rencontre au bal" Dans cet extrait, nous assistons à une rencontre amoureuse entre deux personnages, la Princesse de Clèves et le duc de Nemours, très connus et admiré de la Cour, qui dansent ensembles à l’occasion du bal des fiançailles de la fille du roi.

Cette scène est intéressante pour la suite du roman par bien des aspects sur la question de la morale, de l’individu et de la société. mouvements : - les circonstances du bal et sa mise en place (ligne 1 à 6) - coup foudre naissant et réciproque entre les 2 personnages (ligne 6 à 14). - leurs échanges sous le regard de la Cour (ligne 15 à 30). pourquoi peut-on considérer cette scène comme un élément déclencheur de l’intrigue ? I/ circonstances et mise en place du bal : L2 & 3 : on apprend l’importance de l’apparence dans ce monde, notamment avec la polyptote « se parer » et « sa parure » L.2-5 : utilisation du passé simple avec « arriva » (l.2), « commença » (l.3) ou encore « acheva » (l.5) = actions rapides et un rythme soutenu avec une ellipse narrative par exemple c’est l’effervescence du bal.

Cela met en avant l’entrée de la princesse ce qui appuie l’idée de beauté. L.5-6 : importance toute particulière qui est porter sur le souhait de la princesse de respecter les conventions « pendant qu’elle cherchait des yeux quelqu’un qu’elle avait dessein de prendre ».

Cela nous indique pour la suite du roman que ses actions seront en partis guider par sa morale et son éducation respectant les conventions (règles de sa mère). L.4 : Enfin, on prend conscience de l’importance de M.

de Nemours aux yeux de la société de part sa beauté « comme de quelqu’un qui entrait et à qui on faisait place ».

Ne pas dire son nom permet de créer un suspens et du mystère pour la rencontre qui va suivre. -> Ce mouvement met en place les points importants de ce bal, et nous montre l’importance à la beauté dans ce monde. II/ la rencontre, le coup de foudre naissant et réciproque : L.6.7 : ressentis et intériorité du personnage au moment du coup de foudre amoureux par un point de vue interne aux ligne 6 et 7 avec « elle se tourna et vit » et « elle crut ». L.7 : « ne pouvait être que M.

de Nemours », il y a une tournure restrictive de « n’être que », c’est le destin.

Mme de Clèves le reconnait immédiatement et connaît sa réputation d’être le plus bel homme de la Cour.

Elle met fin par ailleurs au suspense entamé à la ligne 4, autour de son identité. L.8-9 et 13: parallélisme « il était difficile de ne pas être surprise », « M.

de Nemours fut tellement surpris ».

Il y a une réciprocité du coup de foudre, c’est le topos de l’amour au premier regard L.12 : coup de foudre nouvelle fois évoquée « un grand étonnement » -> le lexique du XVIIe siècle,.... »