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ma boheme analyse linéaire

Publié le 30/06/2024

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« MA BOHEME Avant d’être un génie de la poésie, Arthur Rimbaud est un jeune homme plein de fulgurance.

Enfant sage, bon élève, il brille des le plus jeunes âges dans les matières littéraires.

C’est suite à sa rencontre avec le professeur Georges Izambard que >Rimbaud va s’intéresser à la littérature en tant qu’artiste.

Une constante quête de liberté est exprimé par des fugues répétées et par une volonté de révolutionner la poésie de l ‘époque. C’est en 1870 que le poète fugue pour la première fois et se met à écrire « Les Cahiers de Douai ».

C’est dans la deuxième partie de ce recueil que se trouve le sonnet « Ma Bohème ».

Dans ce poème Rimbaud décrit une errance en pleine nature de manière autobiographique et revendique une liberté autant physique que poètique. Nous verrons à travers cette analyse linézire quelles images de la liberté ce sonnet donne-t-il. Pour se faire nous suivrons le mouvement naturel du texte en adoptant un découpage par strophe. La première strophe introduit l’errance physique du poète. Les strophes 2 et 3 insistent sur le lien du poète avec la nature. Enfin, la dernière strophe montre le poète en pleine création. STROPHE 1 : -1er mots = errance car on ne sait pas ou il s’en va = la destination ne compte pas. - utilisation de la 1ere personne « je » « mes » - attitude décontractée : « les poings dans mes poches trouées » = habitude de la fugue = plaisir pour le poète - utilisation de l’imparfait (valeur d’habitude, de répétition) = renforcement de cette sensation de plaisir pour R. - Pourtant R.

souffre de pauvreté : « poches crevées » - Même si la pauvreté est présente, l’errance lui procure un plaisir suffisant pour lui faire oublier les problèmes. - Allitération en M = sentiments de douceur/confort = contradictions avec les difficultés matériels - Vers 3 = périphrase « sous le ciel » = errance en exterieur - Tjrs une imprécision e la localisation mais aucune importace de destination tant que cela à lieu en extérieur c’est à dire proche de la nature - Cela lui permet de se rapprocher de la muse qu’il apostrophe - Tutoiment de la Muse = impertinence = relation privilégié du poète avec la poésie. - R.

se laisse emporter par sa fougue et par le bonheur que lui procure sa fugue. - Vers 1 / Vers 4 = rime de « crevées » et « rêvées » = imagination qui remplace les contraintes matérielles. - STROPHE QUI NOUS LIVRE L’IMAGE D’UN POETE PAUVRE MAIS HEUREUX. STROPHE 2 ET 3 : - Premier vers qui confirme la pauvreté de R.

: « mon unique culotte avait un large trou » - La métaphore du « Petit-Poucet rêveur » Vers 6 = thème de la pauvreté (personnage issu d’une famille très pauvre) / idée que la poèsie le guide - R.

insiste sur le fait qu’il sème des rimes en le plaçant au centre du poème (V7 sur 17) et en le rejetant avec un enjambement. - Le poète laisse derrière lui quelques choses de bien plus durable que des miettes de pains, de la poèsie - Métaphore V3 « mon auberge était à la Grande-Ourse » = dort à la belle étoile = sentiment de liberté et pauvreté - Rimbaud ressent les choses différemment car il associe les étoiles avec le toucher et non la vue « un doux frou frou » - TROISIEME STROPHE : - continuité directe de la deuxième car c la même phrase relié par une conjonction de coordination : « Et je.... »

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