littérature, une gravure fantastique
Publié le 08/03/2025
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«
Khôlle lettres 2
Une gravure fantastique
Ce spectre singulier n'a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l'espace ils s'enfoncent tous deux,
Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d'un soleil blanc et terne,
Les peuples de l'histoire ancienne et moderne.
Inspiré d’une gravure anglaise (dite « de Mortimer »), le quatorzain
intitulé « Une gravure fantastique » dans la deuxième édition des Fleurs
du Mal suscite l’étonnement par sa forme tout à fait exceptionnelle, par ce
que l’on sait de sa genèse, et par l’obscurité de son contenu.
Qui est ce cavalier qui adopte l’allure d’un prince inspectant sa maison?
Faut-il y voir Napoléon III, comme le pensait sans doute Verlaine? Ou
s’agit-il d’un autre protagoniste qui aurait occupé, dans la vie personnelle
de Baudelaire ou dans son expérience poétique, une place assez
importante pour mériter un tel traitement?
La poésie de Baudelaire "Une Gravure fantastique" a été inspirée par cette
œuvre.
Tout est fait pour rendre la mort la plus ridicule possible : c’est un
spectre mal habillé, sur un cheval bavant et faible.
Le but de Charles
Baudelaire est de rendre son personnage étrange, grâce au champ lexical
du ridicule qui est présent dans toute la première partie, ce qui rend son
texte unique, car on ne sait pas comment est la mort, drôle, comme la
première partie semble l’exprimer, ou puissante et horrible, comme la
seconde partie et le cliché traditionnel de la Grande Faucheuse l’expliquent
Introduction
« La poésie moderne a pour vocation de trouver du sublime dans l’horrible », écrivait
Baudelaire, résumant ainsi une des grandes ambitions des *Fleurs du Mal*.
Dans le
poème *"Une gravure fantastique"*, l’auteur s’inspire d’une œuvre picturale,
transformant un objet d’art visuel en matière poétique pour explorer des thèmes chers
au romantisme noir : l’angoisse, le mystère, et la fascination pour l’étrange.
Cette
association entre l’art plastique et la poésie invite à réfléchir sur le rôle de l’imagination
et de la représentation dans la création poétique.
Cependant, cette gravure est-elle seulement un support de description, ou devient-elle
une métaphore de l’univers baudelairien, à la fois fascinant et inquiétant ? Cette
interrogation conduit à analyser comment ce poème dépasse le simple ekphrasis pour
explorer des notions plus vastes comme celles de l’absolu ou du sublime.
Nous examinerons d’abord la façon dont Baudelaire s’approprie l’univers de la gravure
pour nourrir son imaginaire poétique.
Nous verrons ensuite comment ce poème reflète
une esthétique du fantastique, avant d’analyser sa portée symbolique dans l’ensemble de
l’œuvre baudelairienne.
Idée intro
Elles sont l’œuvre de plus de 20 années e travail, ont provoquées scandale et procès, ont
révolutionnées la poésie et ont faire de leur auteur un des plus grand génie de la poésie
française, pourtant elles sont toujours entourées de mystère.
Les fleurs du mal de
baudelaire constituent le trajet du poète au seiin d’une humainité duelle, tournée a la fois
vers dieu et vers satant, vers le mal et l’idéal.
Pour baucdelaire la poésie de lit à voix haute, se clame et se partage.
L’oralité caractérise son phrasé et il prend
plaisir à réciter ses vers dans des bars, des cafés construisant ainsi son image de dandy, de poète maudit, enclin à
la débauche et qui donnera tout pour son art.
seul moyen de transfigurer l’expérience douloureuse de l’âme
humaine en beauté.
Baudelaire édite ses premiers poèmes dans des revues et envisage dès 1845 la publication
d’un recueil d’abord sous le titre « les lesbiennes, titre qu’il voulait provocateur, puis sur le titre « les limbes »
allusion catholique (a approfondir).
Les fleurs du mal sont aisni annoncées plusieurs années avant leur parution.
La première trace, aujord’hui perdue, date de 1851 (copie calligraphiée destinée a un éditeur).
Si chaque poème
peut se lire indépendamment, les fleurs du mal sont un récit, un parcours, celui d’une âme depuis ses illusions
jusu’a la mort.
La dimension sukfureuse de l’œuvre choque le public.
On y parle de luxure, de drogue et de
charognes.
Deux mois après la publication, baudelaire et son éditeur sont condamnés, 6 poèmes sont censurés.
C’est une catastrophe pour baudelaire qui avait tant de temps pour rédiger l’œuvre parfaite.
Il se perçoit comme
un poète incompris « je me mmoque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses
défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré à côté des meilleures poésies de Victor Hugo, de
Théophile Gautier et même de Byron » disait-il dans une lettre à sa mère en juillet 1857.
Mauq baudelaire qui
considère alors son œuvre imcoplète, décide de la retravaillet de l’amplifier et publie en 1861 une nouvelle
version des fleurs du mal, où il rajoute 36 poèmes.
Ce n’est qu’en 1949 qye ka censure est levée mais dès l’entre
deux guerre est reconnu comme un génie qui a modernisé la poésie et qui nous à montré comment voir la beauté
partout même dans la mort.
Ce quatorzain intitulé « Une gravure fantastique » fait
partie des poèmes rajoutés dans la deuxième édition des Fleurs du Mal.
inspiré de la gravure je John Hamilton Mortimer qui met en scène le
quatrième cavalier de l’apocalypse, iL suscite l’étonnement par sa forme
tout à fait exceptionnelle, par ce que l’on sait de sa genèse, et par
l’obscurité de son contenu.
Dans ce poème, tout est fait pour rendre la
mort la plus ridicule possible, c’est un spectre mal habillé, sur un cheval
bavant et faible.
Le but de charles baudelaire est de rendre son
personnage étrange, grâce au champ lexical du ridicule qui est présent
dans toute la première partie, ce qui rend son texte unique, car on ne sait
pas comment la mort se présente à nous, drôle ou puissante et horrible,
cliché de la Grande Faucheuse.
Des gros questionnements gravitent
autour de son poème, de son interprétation et de ce qu’il représente.
Qui
est ce cavalier qui adopte l’allure d’un prince? Faut-il y voir Napoléon III,
comme le pensait sans doute Verlaine? Ou s’agit-il d’un autre protagoniste
qui aurait occupé, dans la vie personnelle de Baudelaire ou dans son
expérience poétique, une place assez importante pour mériter un tel
traitement ?
Le poème convoque ainsi plusieurs dimensions : il apparaît d’abord
comme un tableau d’une grande précision descriptive, une ekphrasis où
l’art visuel est transfiguré par le langage poétique.
Cependant, au-delà de
l’image, ce texte ouvre une vision apocalyptique et symbolique, où le
grotesque se mêle au sublime pour interroger le destin de l’humanité face
au passage du temps.
Enfin, cette gravure prend la forme d’une
méditation métaphysique sur l’anéantissement de l’Histoire et la condition
humaine, plaçant Baudelaire dans la lignée des poètes modernes hantés
par la question de la finitude.
Ainsi, en quoi *« Une gravure fantastique »* constitue-t-il à la fois une
réécriture du motif du memento mori et une expérience poétique du
sublime moderne ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans
un premier temps la construction picturale et fantastique du poème, avant
d’examiner sa dimension symbolique et allégorique, puis enfin, nous
analyserons comment cette vision devient une réflexion philosophique sur
le temps et l’Histoire.
### **Introduction**
Dans *Les Fleurs du Mal*, Charles Baudelaire réinvente la poésie en
explorant des territoires inédits, où la beauté surgit de l’étrange, de
l’inquiétant, et parfois même de l’horreur.
Le poème *« Une gravure
fantastique »* (pièce LXXIII), extrait de la section *Tableaux parisiens*,
témoigne de cette ambition esthétique.
À travers un tableau saisissant et
halluciné, Baudelaire dépeint un cavalier spectral chevauchant une
monture apocalyptique dans un univers désolé, réduit à un cimetière
immense.
L’œuvre semble mêler l’art pictural – celui des gravures
fantastiques du XIXᵉ siècle – à une méditation profondément
philosophique sur le temps, la mort et l’Histoire.
Le poème convoque ainsi plusieurs dimensions : il apparaît d’abord
comme un tableau d’une grande précision descriptive, une ekphrasis où
l’art visuel est transfiguré par le langage poétique.
Cependant, au-delà de
l’image, ce texte ouvre une vision apocalyptique et symbolique, où le
grotesque se mêle au sublime pour interroger le destin de l’humanité face
au passage du temps.
Enfin, cette gravure prend la forme d’une
méditation métaphysique sur l’anéantissement de l’Histoire et la condition
humaine, plaçant Baudelaire dans la lignée des poètes modernes hantés
par la question de la finitude.
Ainsi, en quoi *« Une gravure fantastique »* constitue-t-il à la fois une
réécriture du motif du memento mori et une expérience poétique du
sublime moderne ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans
un premier temps la construction picturale et fantastique du poème, avant
d’examiner sa dimension symbolique et allégorique, puis enfin, nous
analyserons comment cette vision devient une réflexion philosophique sur
le....
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