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«L'Empreinte à Crusoé» de Patrick Chamoiseau - commentaire

Publié le 25/09/2022

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« Ce texte est un extrait du livre «L'Empreinte à Crusoé» paru en 2012, écrit par Patrick Chamoiseau un écrivain français originaire de la Martinique. Se trouvant dans notre 3ème objet d’étude «Le Roman et le récit du Moyen-âge au XXIème siècle» et dans le parcours «Soi-même comme un autre», ce livre est un roman autobiographique, lyrique et narratif portant sur le thème de la vie sur une île en ayant perdu sa mémoire suite à un naufrage. Devenu fou à cause de la solitude, Robinson est hanté par l'angoisse d'avoir perdu son humanité avec la parole et les mots, il nous fait donc un monologue intérieur. Nous pouvons donc nous poser la question suivante: L’écriture permet-elle de conserver son humanité ? Pour pouvoir répondre à cette problématique, tout d’abord nous verrons les troubles de sa mémoire , puis nous parlerons de l’importance de l’écriture dans cette histoire et pour conclure nous répondrons à la problématique. Ce récit est à la première personne dans l’intégralité du texte avec l’emploie des pronoms personnel «je,j’,me» et des déterminants possessifs « mon, me». L’emploie du passé simple et de l’ imparfait vient accentuer le fait que c’est une autobiographie. Robinson raconte ses efforts pour reconstituer sa « substance intime »L14 à partir de ses impressions, de son imagination , des résidus de sa mémoire. Il s’imagine noble dans une société médiévale ou renaissante aristocratique, avec «j’étais prince, castillan, chevalier, dignitaire de grande table, officier de légions ; j’allais entre des châteaux, des jardins de manoirs»L2-3-4, mais aussi les « ruelles jaunies»L5-6 et des campagnes avec leurs « champs de blé »L6 ; et d'autre part les paysages de « forêts sombres »L8-9, les « villes de terre »L9, les « dunes de sable »L10, les «falaises recouvertes d’oiseau»L10-11, des animaux sont cités tel que «chacal»L14 et «lézards noirs et blanc»L15. Ces images surgissent de sa mémoire à partir des objets retrouvés dans l'épave, Robinson tente de reconstituer son passé mais ces indices sont trop nombreux ou trop ténus pour composer une identité cohérente. En essayant de se remémorer du passé, l'échec de cette quête engendre une perte d'humanité.

Il juxtapose des phrases nominales et crée des images et des personnifications, l'île devient une « puissance ennemie »L24.

Il invente des mots « crapautard »L28, « photogène »L31, « ensourcer »L39 ; il répète, « poulpe dans un.... »

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