Lecture lineraire memoires d'Hadrien
Publié le 13/01/2023
Extrait du document
«
Explication linéaire 1:
EXPLICATION LINÉAIRE 1:
Introduction
Problematique
Annonce du plan
Axe 1
Axe 2
Axe 3 - add à few things
conclusion
Introduction:
L’extrait que je vais vous presenter est ecrit par Marguerite Yorcenar, une ecrivaine du 20e siecle et
premiere femme à l’academie francaise est une romanciere et essayiste inclassable dans un
mouvement literaire.
Cet extrait est issu de Mémoires d’Hadrien, son roman le plus connu qui est
publié au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale en 1951 et il s’agit d’une oeuvre qui fait preuve
d’une grande complexité générique puisqu’elle entrelace le roman historique aux mémoires et au
roman autobiographique dans ce que l’auteur appelle des mémoires imaginaires.
Cet extrait est issu de
la deuxième partie du roman qui s’appelle varius multiplex multiformis ou l’empereur Hadrien
raconte sa vie personnelle en tant qu’homme parallèlement à sa vie politique, publique en tant
qu’empereur et donc plus précisément le thème de cet extrait est l’amour, sujet qu’il a déjà abordé
précédemment en s’y référant comme un prodige, un système de connaissance humaine qui dépasse
les limites du moi puisqu'il permet d'accéder à l'altérité en prenant connaissance de l’autre, chose de
laquelle Hadrien est passionné.
Lecture du texte
Problematique:
Je tenterai de répondre à la question suivante: En quoi cette évocation élogieuse de la maîtresse
anonyme d’Hadrien donne-t-elle à voir cette "étonnant prodige de l’amour”?
Annonce du plan/mouvements:
Avec dans un premier temps l’etude du premier mouvement qui corresponrai à l’effort de
retrospection des souvenirs d’Hadrien puis le deuxieme qui portera sur le portrait elogieux qu’il fait
de cette femme et finalement comment l’anecdote racontee dans le troisieme mouvement decuple son
amour pour elle.
ILe texte s’ouvre sur un groupe verbale je m’efforce dans lequel le verbe est conjugué au présent de
l’indicatif avec une valeur d'énonciation, qui signifie que Hadrien se montre au lecteur en train de se
resouvenir, on voit le travail de remémoration qui opère devant nous.
Ce qui prouve que c’est bien un
présent d'énonciation c’est le marqueur de temps “un instant”.
Puis suit la métaphore “boucle de fumée” et “bulle d’air irisé d’un jeu d’enfant” qui correspond à
l'évanescence de ses souvenirs qu’il essaye de ratrapper mais qui se dilsolvent dans le temps comme
la fumée et les bulles se dissolvent dans l’espace.
Cela se voit généralise dans le constat suivant “mais
il est facile d’oublier” ou le pronom personnel joue un rôle impersonnel ainsi que le verbe “est” est au
présent de vérité générale ce qui indique qu’il s’agit d’un constat qu’il est facile d’oublier indiquant
qu’il essayera de se souvenir de son passé mais que ses souvenirs sont pas très clairs.
Le constat de l'évanescence/de l'inconsistance de la mémoire plonge Hadrien dans une sorte de
désarroi exprimé par l'aposiopèse matérialisée par point de suspension qui suivent.
La première
proposition se réfère à la cause de cet oubli ou la litote “tant de choses” pourrait se référer soit tout
simplement au cours de la vie ou alors également aux souvenirs d'Antinoüs, aimé par Hadrien qui
aurait donc fait en sorte qu’il oublie certains de ses souvenirs.Ça montre l'émotion qui affleure, elle est
sensible sans être envahissante.
Puis la deuxième proposition de cette phrase qui est juxtaposée par un
point virgule à la première, généralise cette idée et montre qu'Hadrien va aborder ce sujet avec une
lucidité, concernant la falsification des souvenirs nécessaire qui est caractéristique pour lui tout au
long du livre.
En plus de cette pudeur il fait preuve de lucidité et parfaitement conscience des
limites de ses ambitions de mémorialiste.
IILe second mouvement est introduit par l’adverbe pourtant qui marque une rupture c’est à dire que
parmi ses souvenirs évanescent, inconsistent, subsiste un souvenir.
Hadrien commence à faire le
portrait d’une femme indroduite avec“il en est une au moins que j’ai delicieusement aime” il utilise le
presentatif “il en” pour mettre en valeur la femme et à travers le pronom indefini “une” qui s’oppose
à “ces” qui est au pluriel indiquant les autres femmes de son passe.
On peut souligner la valeur
laudative du propos et fait un eloe en soulignant la silhouette de la femme, “petite figure nette” qui
s’oppose donc sa nettete, le souvenir de cette femme oppose à celui des autres.
Hadrien fait le portrait
de cette femme en utilisant des superlatifs de comparaison “plus” à plusieurs reprises “plus fine et
plus ferme , plus tendre, plus dure”et notamment des antitheses fines et ferme ainsi que tendre et dure
qui montrent que cette femme regroupe des caracteristiques qui sont à premiere vue oppose mais que
Hadrien admire en elle et après l’avoir comparé aux autres et indiquer la supériorité, il se détache à
indiquer sa singularité “ce mince torse rond faisait penser à un roseau” ce qui montre que Hadrien est
un veritable esthete qui aime la beaute naturelle et egalement qu’il compare cette femme à qqch de
naturel.
Puis il procede à parler de sa dilection de sa chevelure il se présente sous la forme d'esthète
“J’ai toujours goûté la beauté des chevelures”, et il oppose encore....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LECTURE LINÉAIRE 12 « Mémoires d’une âme » « Melancholia », Les Contemplations, (1856), Victor Hugo
- lecture de l'incipit de Bouvard et Pécuchet de Flaubert
- Fiche de lecture - Les Globalisations, P.N Giraud
- Argument lecture linéaire sur la princesse de clèves - scène d'aveu et caractère exceptionnel des personnages
- Etude linéaire n°16 : Marguerite Yourcenar, Les Mémoires d’Hadrien, « Varius multiplex multiformis », pages 105-106 (édition Folio) O. I.