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lecture linéaire : Cléomire

Publié le 21/01/2024

Extrait du document

« LL Cléomire La préciosité, mouvement littéraire en vogue au XVIIème siècle, permet aux femmes issues du milieu privilégié de l'aristocratie de prendre part activement aux préoccupations intellectuelles de l'époque.

C'est dans ce cadre que Mlle de Scudéry fréquente l'Hôtel de Rambouillet, un salon à la mode.

Elle y croise de nombreuses personnes représentatives de la bonne société française et écrit Artamène ou le Grand Cyrus, dans lequel elle fait l'éloge de la marquise de Rambouillet, à peine déguisée sous les traits de « Cléomire ».

Nous verrons en quoi ce texte est un portrait laudatif de la grandeur, physique, morale et intellectuelle de Cléomire.

Grandeur => cornélienne.

Portrait typique car double dimension : phys et psy.

On part du phys et on va vers le psy. I. Une beauté physique qui est synonyme d’une beauté de l’âme (paragraphe 1) Le nom de l’héroïne est indiqué d’emblée.

Typique d’une précieuse.

Construction savante (cleo vient du grec) : kleos = gloire, mais rappelle surtout cléopatre. « mire » = viendrait du latin : Le prénom Mira provient du latin "mirabilis", qui signifie "merveille".

Latin mirari = lien que les objets regardés entretiennent avec le regard.

La merveille, c’est ce que l’on regarde.

Les objets regardé le sont soit parce que nous y trouvons du plaisir, soit parce que nous admirons leur vertu. Double dimension de ce portrait : 1) portrait de la grandeur 2) lien prégnant au regard Série de propositions juxtaposées ( ;) qui sont une juxtaposition de propositions élogieuses à l’égard de Cléomire.

Adjectifs mélioratifs qui lui sont attribués (structure attributive) « grande » l.1 / « admirables » l.2 + polyptote « admirables » l.2/ l.

3 « digne d’admiration » = portrait de la grandeur (on est dans la grand siècle, le 17ème) + tout passe par le regard.

Grandeur est exprimée avec termes mélioratifs = délicatesse l .2, majesté (grandeur), admiration l.3, belle, noble L.5, etc.

mais aussi avec dét indéfini « tous » l.1 et 4 : rien n’est disgracieux sur son visage, tous ses traits sont admirables + elle fait l’unanimité auprès de ses contemporains, de « ceux qui la regardent » l.4.

grandeur exprimées aussi avec la litote « ne se peut exprimer » l.

2 = ensemble créent l’hyperbole.

D’où la grandeur de cette héroïne. L.3 « je ne sais quel éclat » = le je-ne-sais-quoi.

On est dans le champ de l’esthétique. C’est un charme indéfinissable qui s’empare littéralement de son destinataire.

Champ lexical du regard : outre le polyptote, on a les termes « éclat de ses yeux »l.3/ l.4 « regardent ». Deux superlatifs coordonnés l.5 « la plus belle et la plus noble ».

Caractère hyperbolique de ce portrait accentue sa dimension laudative : il est partout, même avec l’adv « jamais » qui N.

Termondjian – Cours de français 1ère suit et qui est dans la même tonalité que les autres marqueurs hyperboliques de l’extraordinaire ici et que nous avons relevés. Glissement vers les lignes 5 et 6 vers la tranquillité des passions, tranquillité de l’âme, qui est caractéristique de.... »

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