Le procès de Franz Kafka: La culpabilité de Joseph. K
Publié le 06/11/2022
Extrait du document
«
La culpabilité de Joseph.
K
ALEXANDRE BLEAU
Cégep Édouard Montpetit
Littérature et imaginaire
Cours 601-102-MQ, groupe 1060
25 février 2022
La culpabilité est un sentiment très puissant.
Elle façonne souvent notre caractère et nos
actions.
L'instinct humain nous pousse à ne pas vouloir être jugés, et le déni est une tendance
inhérente.
Le Procès de Franz Kafka s'ouvre sur une idée de culpabilité et d'innocence.
« Il
faillait qu’on eût calomnié Joseph K.
: un matin sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté.
» (Page
27).
Cette introduction implique initialement au lecteur que Joseph K.
est innocent.
Bien que
nous ne découvrions jamais ce qu'il a fait de mal, la culpabilité de K.
devient plus présente à
chaque chapitre.
Le thème récurrent de la culpabilité se manifeste fréquemment tout au long du
roman sur la conscience intérieure de Joseph K.
et sa religion.
K.
semble être un homme fortuné.
À son trentième anniversaire, il est cadre dans une
banque prospère, il connaît de nombreuses femmes et il vit dans une belle auberge.
Lorsque deux
hommes qu'il n'a jamais vus auparavant viennent l'arrêter, son monde est bouleversé.
L'un des
hommes s'appelle Franz, ce qui est probablement fait exprès par l’auteur.
K.
cherche ses papiers
d'identité, qu'il a du mal à trouver, et ce faisant, Franz lance un « long regard, sans doute lourd de
sens, à K.
qui ni compris rien et poursuivit néanmoins ce dialogue muet, […] » (Kafka 32).
Après cela, il est autorisé à poursuivre sa vie comme avant, et doit se rendre à des enquêtes sur
son cas.
Cette scène mineure donne le ton de la présence imminente de la cour dans la vie de K.
Il s'agit d'un signe de ce qui va se passer.
Elle préfigure le procès de K et sa condition de
prisonnier de la cour.
Le personnage de Franz ne doit pas être négligé, car le nom a été choisi
pour une raison, de même que le nom de famille K.
Peut-être Kafka s'est-il dépeint à travers le
personnage de Franz.
Franz signifie "homme libre", ce qu'il n'est certainement pas.
Ceux qui
travaillent pour le tribunal sont des prisonniers, et n'ont aucune liberté.
Lorsque K.
regarde Franz
dans un regard étrange, cela symbolise le moment où K.
passe d'un homme libre à un prisonnier
coupable.
Le tribunal ressent de la culpabilité chez K.
Lorsqu'il se rend à sa première enquête, il ne
dit à personne où il va et décide de marcher, afin que personne d'autre ne puisse être impliqué,
pas même un chauffeur de taxi.
Cette seule action indique sa culpabilité, il ne cherche pas de
l'aide et il garde ses choses pour soi, ce qu'il nous montre qu’il a quelque chose à cacher.
Quand
il entre et annonce qu'il est là, une moitié de la salle l'applaudit.
Aimant cette attention, il cherche
l'approbation de l'autre moitié pour la durée de l'enquête.
Cela symbolise sa conscience
intérieure.
Une partie lui dit qu'il a raison, qu'il est innocent, et qu'il est dans le bon état d'esprit.
Le besoin de K.
d'obtenir l'approbation de l'autre côté de la pièce, qui est calme et peu
impressionné, est un signe direct de déni et de culpabilité.
Quand nous savons que nous avons
fait quelque chose de mal, nous faisons tout de notre possible pour le nier et le prouver aux noncroyants.
Il fait un discours sur son arrestation injuste et défectueuse et....
»
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