L’autobiographie est elle selon vous un genre littéraire mieux adapté que le roman ou la poésie pour faire saisir les complexités du MOI ?

« HLP-0 Sujet : L’autobiographie est-elle selon vous un genre littéraire, mieux adapté que le roman ou la poésie pour faire saisir les complexités du MOI ? « Je pense donc je suis » Cette citation de René Descartes présente la particularité de réduire la seule perception du Moi à la capacité de penser.

C’est nalement une manière de traduire que sans elle nous ne pourrions avoir conscience d’exister. Le Moi désigne effectivement la conscience individuelle d’être, d’exister et d’avoir conscience de se qui nous entoure.

Pas seulement de manière sensible c’est à dire perceptible comme la vue, l’odorat et autre, mais c’est également la capacité de juger ce que l’on perçoit. Il y a une dif culté sérieuse identi er et à dé nir ce qui constitue le « Je ».

Ce dernier semble être le même tout au long de notre vie et pourtant il semble pouvoir évoluer tout en conservant une forme de constance.

C’est justement au travers des oeuvres que les auteurs cherchent à répondre à cette dif culté. Certains auteurs passent une approche interne, c’est à dire regarder en soi pour tendre à donner une dé nition du Moi.

Tandis que d’autres auteurs passent par une approche plus scienti que et plus externe à la personne.

Par le biais de l’autobiographie, les auteurs vont faire une introspection d’eux même. Au travers du roman c’est à travers des personnages que les auteurs vont chercher à comprendre le Moi, mis dans un contexte ctif mais suf samment proche de la réalité pour le comprendre. La poésie par sa nature lyrique tente une approche plus poétique de ce qui se trame en nous.

Les mots dans ce genre ont une plus grande importance.

Ils y à un ravin plus grand de recherche quant l’utilisation des mots de sorte à ce que dans un texte plutôt court, l’auteur parvienne à traduire le Moi. En quoi l’autobiographie a une meilleure perception que le roman ou la poésie du Moi ? Dans un premier temps nous verrons les différents contexte qui ramène au Moi et dans un deuxième temps nous verrons les différents point de vue de ces genres littéraires. fi fi fi fi fi fi fi fi fl fi fi fi En premier lieu, les auteurs étudient ce qu’il se passe en eux par le biais de l’autobiographie.

L’autobiographie est résumer par le « Connais toi toi même » écrit sur le temple de Delphes.

C’est ce que vont chercher à faire les auteurs.

Non pas seulement en faisant une simple introspection mais en analysant dans le cheminement de leur vie cette présence qui est le « Moi » tout au long de cette dernière. C’est une introspections de soi que les auteurs vont chercher à faire de la manière la plus objective possible.

Mais la réel dif culté réside dans l’iodée que le « Je » n’est pas dissociable de la conscience ré exive.

Il est donc dif cile pour l’auteur de parvenir à s’analyser comme objet d’écriture et d’étude tout en étant ce même objet. Rousseau par exemple au travers des Confessions écrit en 1782, retrace sa vie depuis ses débuts; il se repli sur lui même et s’analyse.

Le lecteur doit fournir un travail inverse, non pas de replier sur soi pour découvrir son « Moi » mais utiliser le « Moi » décrit par Rousseau en l’occurence mais également d’autre auteur autobiographique, pour l’appliquer sur soi.

Il ne s’agit pas de s’imprégner de la vie de l’auteur que le lecteur n’a pu vivre, mais retrouver des éléments similaires et en découvrir l’effet sur soi. L’étude du moi par l’autobiographie ne s’arrête jamais, chaque soi bien que l’alter égo d’un autre, n’est jamais le même de l’autre. Edouard Louis écrivain du livre « En nir avec Eddy Bellegueule » utilise sa vie dont le contexte et le milieu social l’enchaine dans un cercle vicieux.

Comment être différent dans un contexte ou tout est déjà déterminer? Finalement l’autobiographie est nécessaire, pour comprendre son Moi il faut comprendre l’alter égo et c’est par la biais d’une description d’un autre que cela peut se faire.

Malgré tout, le soi n’est pas soumis à la seule construction interne.

Il faut prendre en compte un contexte. C’est ce que va reprendre Zola dans ses romans ou il narre l’histoire de la famille les Rougons Macquart.

Mais au contraire de Rousseau ou de Edouard Louis, il ne fait non plus une introspection de soi mais il utilise la société, une famille ctive pour comprendre le moi.

C’est un auteur issu du naturalisme in uencé par le réalisme. Comme Freud, il cherche à analyser scienti quement les comportements.

Une famille dont la mère est sujette à la folie, un père ambitieux et un amant alcoolique, quelles sont les conséquences sur la descendances qu’elle soit légitime ou non? Zola cherche à voir dans quelle mesure l’hérédité, le contexte social et politique ainsi que l’environnement ont une in uence sur le Moi.

Ce qui se détache de l’analyse romantique d’un Moi qui se construit par soi.

Ici c’est un Moi construit par soi en parti.... »