L’Adversaire, Emmanuel Carrère . En quoi l’oeuvre peut se rapprocher au titre du chapitre « les métamorphoses du moi »
Publié le 28/12/2022
Extrait du document
«
L’Adversaire, Elmmanuel Carrère
.
En quoi l’oeuvre peut se rapprocher au titre du chapitre « les métamorphoses du moi »
.
En quoi le récit ilustre la fascination artistique et populaire pour le moi trouble, étranger
"Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis
tenté, mais en vain, de se tuer lui-même.
L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin
comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre.
Il
mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien.
Près d'être découvert, il a
préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard.
Il a été condamné à la
réclusion criminelle à perpétuité.Je suis entré en relation avec lui...
Voilà les premiers mots de d’Emmanuel Carrère et ce qui introduit ce romand.
dans les
première pages on y découvre un Jean Claude Romand à l’image parfaite sans fêlure : il a
une vie bien rangée, constituée d’un bon métier, un poste de médecin à L’OMS à Genève,
une femme et des enfant aimants.
Il est reconnu et aimé de tous, c’est le bon samaritain,
l’homme auquel on donnerai le bon Dieu sans confession, mais malheureusement et
tragiquement il n’en n’est rien.
Tout cela passe par 18 ans de mensonges : faux diplômes
de médecin, fausse carrière, liaison, cancer, arnaques financières au sein de sa propre
famille.
Il entre dans la peau d’un personnage fictif, un homme qu’il aurait pu être, homme
qu’il devait devenir, aucune autre solution n’était envisagé et permise à ses yeux.
Quant il
n’a pas passé son concours de médecine, « l’adversaire » a prix le dessus, la face sombre
qui sommeille peut-être en chacun d’entre nous.
Il enfile son costume, son masque et
chaque matin, chaque soir depuis l’or il ne cesse de mentir.
Avec lui le mensonge passe si
bien et est si facile qu’il continu, devient mythomane, pour sur, après tout quand personne
ne s’intéresse à vous, tout devient plus aisé.
Il attend un miracle qui comme par magie
résoudrait tout, en passant pas sa mort miraculeuse ou volontaire, il attend des situations,
des solutions qui montreraient au grand jour sa supercherie ; mais non, rien apparaît, rien
ne lui donne cette chance.
Jean Claude Romand est comme un enfant assis au fond d’une
pièce sombre, attendant que quelqu’un lui ouvre la porte et qui plus est, lui donne la main
pour le mener à la sortie, alors qu’il lui aurait suffit de se lever et ouvrir cette porte par luimême ; cependant Jean-Claude est cloîtré et momifier.
Seule la vie vient à lui, il a essayé
à de multiples reprises de passer l’arme à gauche mais sans succès, des forces
mystérieuses l’en ont empêché ou peut-être étais-ce lui qui inconsciemment n’en avait pas
la force, était un dégonflé.
On pourrait comparer cet homme à un automate, partant à son
travail, vers un bureau imaginaire et œuvrant au sein d'un organisme de renommée
mondiale, parmi d'illustres chercheurs où praticiens dont aucun, pourtant, n'a jamais
entendu parler de lui.
Sans sa peau protectrice il est un écorché vif, il....
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