Introductions et conclusions pour certains textes à l'oral du bac de français

« Thérèse Desqueyroux Je vais vous présenter un extrait du roman Thérèse Desqueyroux écrit par François Mauriac et publié en 1927.

François Mauriac est originaire de Bordeaux, ce qui explique le fait que son héroïne vive à Argelouse, un petit village non loin de Bordeaux qui se situe au milieu des landes et des forêts de pins.

Thérèse Desqueyroux a tenté d’empoisonner son mari Bernard.

Le premier chapitre du roman s’ouvre sur son procès.

Pour sauver l’honneur de la famille, elle obtient un « non-lieu » qui la déclare innocente.

L’extrait que je vais analyser se déroule lors du voyage en train qui ramène Thérèse chez elle suite au procès.

Durant le trajet, elle repense à son mariage en un long monologue intérieur. Pour conclure, l’extrait du roman montre les souvenirs de Thérèse concernant son mariage.

Elle le considère comme un passage après lequel elle ne pourra plus revenir en arrière.

Celui de l’enfance au monde impur des femmes mariées.

Elle craint de perdre une partie d'elle-même et de quitter l’innocence de l’enfance en se mariant.

Elle voit donc le jour de son mariage comme une fatalité, elle ne peut pas y échapper.

Pour Thérèse c’est un jour tragique suite auquel elle ne pourra plus revenir en arrière.

Cela rappelle les tragédies grecques dans lesquelles le caractère principal est soumis à son destin et ne peut pas lutter contre ce dernier. Phèdre et Hippolyte est une tragédie écrite par Racine dans laquelle Phèdre, le personnage principal, amoureuse de son beau-fils Hippolyte, ne peut pas lutter contre sa passion malgré tous ses efforts pour s’en défaire.

Elle a tenté de s’éloigner de lui et a même eu des pensées suicidaires pour être libérée de son amour, en vain.

Cette tragédie montre donc la fatalité du destin à laquelle s’est aussi confrontée Thérèse Desqueyroux. Les liaisons dangereuses Choderlos de Laclos, officier militaire, a vécu au XVIIIe siècle.

Il s’inscrit dans le courant littéraire du libertinage fondé sur le principe que les gens doivent être libres de leurs pensées et non pas influencés par la religion par exemple.

Son unique roman, Les liaisons dangereuses, est publié en 1782, les deux personnages principaux sont la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont.

L’auteur semble vouloir jouer sur la polysémie des mots en choisissant le titre de son œuvre.

Le roman étant épistolaire le titre convient aussi bien pour symboliser une correspondance qu’une relation car les deux protagonistes sont d’anciens amants libertins.

L’extrait que je vais étudier est une lettre de la Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont dans laquelle elle se révèle telle qu’elle est et réalise son autoportrait. Nous nous demanderons dans quelle mesure l’autoportrait réalisé par la Marquise de Merteuil révèle une certaine image de la société l 1 - 5 : Une jeune fille déterminée l 6 - 17 : l’apprentissage l 18 - 30 : Un jeu de masque redoutable Pour conclure, la Marquise de Merteuil se dévoile dans cette lettre, elle détaille son entrée dans le monde en tant que jeune fille puis son développement personnel. Étant déterminée et d’une volonté hors du commun, elle masque ses véritables pensées et perce à jour celles des autres.

Elle se révèle être un personnage manipulateur.

La marquise de Merteuil laisse apparaître le visage hypocrite de la société et souligne la place dévalorisante des femmes à cette époque.

Elle a des propos qui se rapprochent du féminisme, tout comme Olympe de Gouges, femme de lettres françaises du XVIIIe siècle, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. La Princesse de Clèves : 1ere apparition La Princesse de Clèves est un roman d’analyse psychologique écrit par Mme de Lafayette au XVIIe siècle.

L’auteure est une précieuse et mène une vie mondaine. La Princesse de Clèves paraît de manière anonyme.

C’est un roman historique qui met en relation des faits et personnes réels mais aussi des personnages de fiction. L’intrigue se déroule au XVIe siècle, sous le règne d' Henri II, puis de François II après la mort de ce dernier.

Mlle de Chartres va se marier avec le Prince de Clèves mais encontre ensuite le Duc de Nemours pour qui elle va ressentir une passion folle contre laquelle elle devra lutter.

L’extrait que je vais présenter montre la première apparition à la Cour de Mlle de Chartres, l’effet qu’elle va y faire ainsi que l’éducation spéciale qu’elle a reçue de sa mère. Dans quelle mesure l’éducation de Mme de Chartres sera-t-elle essentielle dans la destinée de sa fille ? Mouvements : l1 à l4 : l’apparition de Mlle de Chartres l4 à l8 : la situation familiale de Mlle de Chartres l8 à l24 : l’éducation de Mlle de Chartres l25 à l29 : un parti à prendre Pour conclure, l’auteure fait un portrait très élogieux de Mme de Chartres qui se rapprocherait du modèle de l’honnête femme si il existait.

Elle va éduquer sa fille selon un plan précis pour lui donner un idéal de vie qui est la tranquillité.

Elle veut que sa fille soit vertueuse par conviction et non pas par devoir.

Cette vertu va influencer les décisions de la Princesse de Clèves durant tout le reste du roman.

La Princesse de Clèves a été préparée aux dangers de la passion, contrairement à Emma Bovary de Flaubert qui ne saura pas y résister ce qui lui causera beaucoup de souffrances. La Princesse de Clèves : Aveu à M.

de Clèves La Princesse de Clèves est un roman d’analyse psychologique écrit par Mme de Lafayette au XVIIe siècle.

L’auteure est une précieuse et mène une vie mondaine. La Princesse de Clèves paraît de manière anonyme.

C’est un roman historique qui met en relation des faits et personnes réels mais aussi des personnages de fiction. L’intrigue se déroule au XVIe siècle, sous le règne d' Henri II, puis de François II après la mort de ce dernier.

Mlle de Chartres va se marier avec le Prince de Clèves mais encontre ensuite le Duc de Nemours pour qui elle va ressentir une passion folle contre laquelle elle devra lutter.

L’extrait que je vais présenter montre l’aveu de la Princesse de Clèves à son mari.

Elle lui dit vouloir s’éloigner de la Cour car elle aime passionnément un autre homme et a peur que ça finisse par se remarquer.

L’objet de sa passion, le Duc de Nemours, assiste caché à cette scène. l1 à l9 : un aveu implicite l10 à l22 : la plaidoirie l23 à 27 : un mari en chagrin Dans quelle mesure la Cour est-elle décrite comme un lieu dangereux à travers l’aveu implicite de la Princesse de Clèves ? En somme, la Princesse de Clèves cherche à être retirée de la Cour pour lutter contre sa passion pour le Duc de Nemours.

Dans son aveu, elle décrit les dangers de la Cour pour convaincre son mari de la laisser s’en éloigner.

Elle décrit ainsi la Cour comme un lieu de convoitises où seule l’apparence prime et où elle est en danger car sa passion pour un autre peut être révélée à tout moment. La Princesse de Clèves : Nemours observe la princesse La Princesse de Clèves est un roman d’analyse psychologique écrit par Mme de Lafayette au XVIIe siècle.

L’auteure est une précieuse et mène une vie mondaine. C’est aussi une auteure classique qui prône l’ordre, la vertu et le calme.

La Princesse de Clèves paraît de manière anonyme.

C’est un roman historique qui met en relation des faits et personnes réels mais aussi des personnages de fiction. L’intrigue se déroule au XVIe siècle, sous le règne d' Henri II, puis de François II après la mort de ce dernier.

Mlle de Chartres va se marier avec le Prince de Clèves mais encontre ensuite le Duc de Nemours pour qui elle va ressentir une passion folle contre laquelle elle devra lutter.

Ne pouvant soutenir cette passion, elle va l’avouer à son mari.

Dans le texte que je vais présenter, le Prince de Clèves a fait suivre le Duc de Nemours.

Ce dernier est donc observé alors qu’il observe lui-même la Princesse de Clèves dans son jardin. Dans quelle mesure cette scène souligne-t-elle l’intense passion qui lie la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours. l1 - l5 : découverte de la Princesse de Clèves par le Duc de Nemours l6 - l17 : Une attitude révélatrice l18 - l25 : Des sentiments réciproques Pour conclure, dans ce passage du roman la Princesse de Clèves se croit seule et va donc s’abandonner à sa passion pour le Duc de Nemours.

Elle va montrer beaucoup d’attention pour des objets qui lui rappellent l’objet de sa passion et se montrer vraiment comme elle est.

Le duc de Nemours est pétrifié par la vue de celle qu’il aime car elle lui dévoile sa passion sans le vouloir.

Les deux protagonistes sont donc dans un état assez similaire et le thème du regard domine l’extrait.

Dans la suite du roman, l’espion du Prince de Clèves va lui rapporter cette scène.

Ce dernier va se persuader que sa femme lui a été infidèle alors qu’elle ignorait la présence du Duc de Nemours.

Le Prince de Clèves sera tellement anéanti qu’il finira par en mourir. Les Fausses Confidences : Dubois parle de l’amour de Dorante à Araminte Le texte que je vais vous présenter est extrait de l'œuvre Les Fausses Confidences qui est une comédie écrite par Marivaux au XVIIIe siècle.

Marivaux s’inscrit dans le mouvement littéraire des Lumières qui vise à éclairer les esprits.

Dans la pièce, Dorante, un jeune homme de bonne famille va entrer au service d’Araminte en tant que valet.

Il va tenter de conquérir le cœur de sa maîtresse à l’aide de Dubois qui est l’ancien valet de Dorante.

Je vais vous présenter un extrait de l’acte I scène 14 dans lequel Dubois met en place son stratagème.

Il va dire à Araminte que Dorante est fou d’amour pour elle, à tel point que c’en est presque devenu une obsession. En quoi la première fausse confidence de la pièce est-elle essentielle pour le déroulement de l’intrigue ? L1-l13 : la jalousie, premier instrument de la ruse de Dubois l14-43 : la peinture pittoresque d’un amour fou Pour conclure, Dubois met en place une stratégie pour qu’Araminte s’attache à Dorante en tentant, entre autres, de la rendre jalouse.

Il décrit avec beaucoup de précisions la passion de Dorante pour Araminte et tente de montrer qu’elle est plus forte que lui, que c’est un coup de foudre.

Dubois tente de piquer l’intérêt d’Araminte afin qu’elle s’intéresse à Dorante et mène une réflexion sur la passion qu’il lui cache. Ici Araminte se fait manipuler, en opposition avec la scène 13 de l’acte II où pour la première fois c’est elle qui va manipuler Dorante afin de le pousser à lui avouer son amour.

Ces deux scènes montrent la présence de la tromperie dans l'œuvre de Marivaux. Les Fausses Confidences : Araminte pousse Dorante à bout Le texte que je vais analyser est extrait de.... »