EXPOSÉ SUR LES SUBORDONNÉS
Publié le 19/11/2023
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«
INTRODUCTION
En grammaire, la phrase se découpe en différents groupes de mots.
L’un de ceuxci est la proposition.
Elle correspond à un groupe de mots s’articulant autour du
verbe (présent ou même sous-entendu).
Lorsque deux propositions composent une
phrase, l’une d’entre elles est dite “proposition principale” et l’autre “proposition
subordonnée.
De cette dernière, la proposition subordonnée est une proposition qui
dépend d’une proposition principale.
Elles forment l’un des types de phrase
complexe.
Il faut donc repartir de la distinction entre phrase simple et phrase
complexe pour comprendre le rôle et la définition d’une proposition.
La subordonnée
se rattache à la proposition principale pour apporter une précision en lien avec celleci.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées
relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
i-
Phrase simple et phrase complexe
1 - Phrase et proposition
Une phrase est une unité syntaxique et sémantique autonome, c’est-à-dire que quels
que soient ses éléments, ils doivent former une unité avec une cohérence syntaxique
et sémantique (de sens) et cette unité doit être autonome, c’est-à-dire qu’elle ne doit
pas être dépendante d’un autre élément pour fonctionner.
Pour véhiculer une
information et avoir du sens, une phrase doit donc présenter au moins une relation
prédicative entre un élément sujet et un élément prédicat (quelque chose que l’on
déclare à propos du sujet).
La relation prédicative ou contenu prédicatif est ce que l’on appelle en grammaire
française une proposition.
Une phrase simple est formée d’une seule proposition /
relation prédicative :
Et une phrase complexe est formée de plusieurs propositions / relations
prédicatives :
2 - Les différents types de phrases complexes
Les propositions formant une phrase complexe sont liées entre elles soit par relation
d’association, soit par relation de dépendance.
Les propositions liées entre elles par relation d’association sont soit
juxtaposées (Paul rit, Pierre pleure) soit coordonnées (Paul rit mais Pierre pleure).
Deux propositions sont juxtaposées si elles sont placées de part et d’autre d’une
virgule, d’un point-virgule, ou de deux points.
Deux propositions sont coordonnées si
elles
sont
placées
de
part
et
d’autre
d’une conjonction
de
coordination (mais, ou, et, donc, or, ni et car)
ou
d’un adverbe
de
liaison (ainsi, aussi, en effet, d’ailleurs, ensuite, puis, enfin, finalement).
La phrase complexe est alors formée de deux propositions indépendantes.
Lorsque deux propositions sont juxtaposées ou coordonnées, elles gardent leur
autonomie syntaxique, l’une ne prime pas sur l’autre et l’une ne dépend pas de
l’autre.
3 - Phrase complexe par subordination
Dans une phrase complexe, si les propositions repérées sont liées entre elles par
relation de dépendance, alors elles ne sont pas sur le même plan syntaxique.
L’une (la subordonnée) dépend de l’autre
(la principale).
Une proposition
subordonnée est donc une proposition dépendante syntaxiquement et
sémantiquement de la proposition principale à laquelle elle se rattache.
Malgré
cette relation dissymétrique, elles forment bien une phrase complexe puisqu’on
trouve deux relations prédicatives :
ii-
Les méthodes de classement des propositions subordonnées
1 - Le rôle exercé par la subordonnée dans la phrase
On répartit traditionnellement les subordonnées en fonction des trois grands
rôles qu’une proposition subordonnée peut avoir dans la phrase.
Les trois grands
types sont donnés ici, et donneront lieu à des précisions spécifiques dans des
articles connexes.
2 - Proposition subordonnée complétive
Une subordonnée peut jouer le rôle de complément.
Elle est alors l’équivalent
d’un groupe nominal (GN) qui complète l’antécédent, présent dans la principale.
C’est la proposition subordonnée complétive
Le plus souvent elle complète le verbe de la principale, comme dans « Je
voudrais que la pluie s’arrête » où elle est COD (« Je voudrais cela ») ; ou comme
dans « Je m’attends à ce qu’il réussisse » où elle est COI (« Je m’attends à cela »).
Lorsqu’elle complète le verbe, elle est appelée subordonnée complétive
conjonctive pure.
3 - Proposition subordonnée relative
Une proposition subordonnée peut également jouer le rôle de qualifiant.
Elle est
alors l’équivalent d’un adjectif qui qualifie l’antécédent, présent dans la principale.
C’est la proposition subordonnée relative
Elle est toujours introduite par un pronom relatif.
Elle peut être l’épithète d’un terme
de la principale, comme dans l'exemple suivant :
Elle n’a point, comme nos femmes coquettes, ce regard menteur qui séduit
quelquefois et nous trompe toujours.
Elle est alors appelée subordonnée relative
adjective épithète.
4 - Proposition subordonnée circonstancielle
Une subordonnée peut enfin jouer le rôle de l’adverbe.
Elle renseigne sur....
»
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