Exposé sur le village de la hontr
Publié le 16/04/2024
Extrait du document
«
THEME :
‘’
La femme dans le village
de la honte
PLAN DE L’EXPOSE
Introduction
I-PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE SON
ŒUVRE
1-L’auteur
2-L’œuvre
II-DEFINITION DE LA FEMME
III-LES MAUVAISES CONDITIONS DE VIE DE
LA FEMME
1-Au plan culturel
2-Au plan religieux
3-Au plan physique et plan social
Conclusion
1
Introduction
Les productions littéraires des auteurs proviennent le plus souvent de
l’environnement des faits et réalités de leurs patrimoines sociaux-politiques,
culturels et religieux.
Ne pouvant se défaire de ce fait SORO Guéfala, écrivain
d’origine ivoirienne, professeur de lettres modernes de formation, dans son œuvre
de 138 pages Le village de la honte parut aux Editions sud, dénonce la mauvaise
condition de vie de la femme ; d’où la pertinence de notre thème suivant : « les
conditions de la femme dans le village de la honte ».
Ce sujet pose le problème à
savoir : qu’elles sont les conditions de vie de la femme ? Ce problème suscite une
série de questions à savoir : qui est la femme ? Dans quelle condition vit la femme
dans l’œuvre ? Dans notre travail qui suivra nous analyserons les différentes
questions posées.
I-PRESENTATION DE L’AUTEUR ET SON ŒUVRE
1-L’auteur
SORO Guéfala est né à komborodougou dans le département de Korhogo (Côte
d’Ivoire).
Il est professeur certifié de Lettre Moderne, il a servi à Dimbokro
pendant dix ans dont il encadrait la troupe théâtrale.
Il a remporté le prix national
du théâtre scolaire et universitaire.
SORO Guéfala est actuellement inspecteur de
l’enseignement secondaire et chef d’une antenne de la pédagogie et de la
formation continue.
Il est auteur de l’œuvre dramatique l’Ordonnance et co-auteur
du Succès au BEPC.
Il est auteur du livre Le village de la honte.
2-L’œuvre
Le village de la honte est un seul et même conte construit en épisodes.
Cette œuvre
présente Kodongo, un enfant au comportement d’adulte précoce.
En effet, celuici décide d’aller à la quête du savoir et face à son obsession, les parents abdiquent
et lui souhaite un parcourt heureux.
Ainsi durant ce parcours il épouse certains
modèles humains à savoir l’éloge de l’optimisme et la dénonciation du
pessimisme.
A travers son parcours dans l’œuvre, l’on découvre l’origine erronée
de l’opinion et les blâmes de nos semblables par nos aprioris (on-dit) et autres
préjugés fondés ou pas.
Il dévoile ainsi l’origine certaine du mal et à écarter la
théorie qui vise à créer des bannières entre les humains.
Aussi, l’œuvre dénonce
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la violence faite aux femmes et le socle de la société traditionnelle.
Elle défend
les femmes en leurs accordant le droit de dire leurs pensées.
II-LA DEFINITION DE LA FEMME
Selon le Dictionnaire le Grand Robert, la femme est un « Être humain appartenant
au sexe capable de concevoir les enfants, à partir d'un ovule fécondé ».
A cette
définition, la femme un être reproducteur c’est-à-dire capable d’engendrer.
Aussi,
notons que la femme est un être fragile et inoffensif à qui l’on doit respect, dignité
et honneur car elle représente la vie, c’est elle qui donne la vie et en l’est le garant.
Elle est aussi l’incarnation de la séduction, de la beauté et aussi du courage.
A ces
définitions la femme se révèle être une créature importante pour l’homme, pour
les enfants et pour la société entière.
Cependant, malgré l’aspect fragile et
innocent de la femme, celle-ci est parfois traitée durement, subit certaines formes
de violences et vit dans de mauvaises conditions
III-LES MAUVAISES CONDITIONS DE VIE DE LA FEMME
Comme énoncé plus haut la femme subit certaines formes de violences qui portent
atteintes à sa dignité, à sa vie et à sa vie familiale.
Ainsi dans l’œuvre Le village
de la honte, cette forme de violence est située à plusieurs niveaux.
1-au plan culturel
Au plan culturel l’auteur dévoile la souffrance de la femme en situation d’épouser
le cadet de son défunt mari.
En effet la société africaine contraint la femme à
respecter la culture africaine sans exception et sans mot à dire.
Autrement, elle se
doit d’obéir à la tradition africaine recommandée par les ancêtres et aussi à la
religion.
Cela est perçu à partir de la page 64 : « un homme était mort il y avait de
cela quatre lunes ; (…) la famille s’était réunie et avait demandé à la veuve
d’épouser le benjamin de son défunt mari, (…) vois-tu expliquait le chef, la
femme demeure un bien pour la famille qui l’a doté.
A la mort de son mari, elle
doit donc revenir à un frère cadet de ce dernier.
C’est comme ça que nous
procédons depuis des temps immémoriaux, (…) les coutumes ne l’expliquent
pas… ».
Ce relevé nous montre que la femme est traitée sans son avis.
Elle se doit
de respecter ce qui est déjà établit.
Cela montre que la femme est une chose que
l’homme peut utiliser selon son désir.
Ce passage à travers des termes comme
« doté », « demeure un bien », montrent que la femme est une propriété que l’on
devrait posséder et « des temps immémoriaux », « les coutumes » attestent que
3
nous sommes dans un espace traditionnel, culturel.
L’auteur dénonce cette forme
de violence faite aux femmes veuves.
Aussi nous avons la polygamie.
Elle désigne l’union, le mariage d’un homme à
plusieurs femmes.
Elle constitue aussi une forme de violence car cela montre la
chosification de la femme et traduit l’infidélité des hommes vis-à-vis des femmes.
Nous voyons cela à la page 99 « On....
»
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