Exposé: L'Ecole des Femmes de Molière
Publié le 01/04/2024
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PLAN
INTRODUCTION
I.
RESUME DE L’ŒUVRE ET PAR ACTE
II.
PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
III.
ETUDE DES PERSONNAGES
IV.
L’INSPIRATION LITTERAIRE
CONCLUSION
NOMS DES EXPOSANTS
Aïssa DIOUCK
Maty CISSE
Djibril NDIAYE
Aïssatou NIANG
Fatou NIANG
M.
SARR
INTRODUCTION
L’Ecole des femmes est une comédie de mœurs qui tourne en ridicule la peur que les époux ont de se
faire tromper.
Arnolphe est un gentilhomme colérique dont la peur du cocuage est allée jusqu’à
enfermer une jeune fille, Agnès, pour s’assurer de sa fidélité.
La pièce repose ainsi sur la tension, à la
fois comique et violente, entre la domination masculine et sociale incarnée par Arnolphe, et la
naïveté du cœur, incarnée par Agnès.
Sans remettre en question l’édifice social, la pièce et son titre
dénoncent l’infériorisation des femmes dans une société où le rang social ne correspond pas toujours
à la dignité morale.
Cette comédie en cinq actes fait la synthèse de la farce et de la comédie des
mœurs, marquant l’avènement de la grande comédie comme genre littéraire.
I.
RESUME DE L’ŒUVRE ET PAR ACTE
Résumé de l’œuvre
Arnolphe, un homme d’âge mûr (42 ans), n’a qu’une hantise : être un mari trompé.
Pour éviter le
cocuage, il est devenu tuteur d’une jeune enfant de 4 ans qu’il a fait élever au couvent, dans
l’ignorance la plus absolue.
La jeune fille, Agnès, a désormais 17 ans.
Arnolphe l’a séquestrée chez des paysans et compte
l’épouser le lendemain.
Mais Agnès est devenue une jeune femme naïve qui tombe sous le charme
d’Horace, un jeune homme venu la courtiser sous sa fenêtre.
Or Horace révèle son aventure à
Arnolphe, ignorant que le barbon est le tuteur d’Agnès qui se destine à l’épouser.
S’ensuit une suite
de péripéties : Arnolphe s’efforce d’effrayer l’ingénue Agnès en lui intimant de ne plus revoir Horace
et de lui lancer des pierres.
Mais Agnès préfère lancer une lettre d’amour à son jeune amant.
Arnolphe parvient à déjouer le stratagème mais se lamente sur sa souffrance amoureuse.
Arnolphe
tend alors un piège à Horace qui doit rendre visite à Agnès en pleine nuit.
Il lui fait des donner des
coups de bâtons si bien qu’Horace confie Agnès à Arnolphe, ignorant toujours que ce dernier est le
tuteur de la jeune fille.
Par un coup de théâtre final, la promise que le père d’Horace a prévu pour
son fils se révèle être Agnès elle-même, qui a dû changer de nom du fait de ses origines miséreuses.
Ce coup de théâtre résout la pièce, qui s’achève par un mariage heureux.
Arnolphe ne se marie pas
pour ne pas souffrir du cocuage.
Résumé par acte
Acte I - Arnolphe, aussi appelé M.
de La Souche, est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du
bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme.
Aussi a-t-il décidé
d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent.
Il fait part de ses
projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a été tenue à l'écart des
réalités.
Horace, fils d'Oronte (un autre ami d'Arnolphe), est tombé amoureux d'Agnès au premier
regard ; il se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de tuteur, lui avouant qu'il a fait sa cour et
raillant le personnage de M.
de La Souche.
Ce dernier en conçoit de l'amertume.
Acte II - Alain et Georgette, les serviteurs, sont réprimandés pour avoir permis à un jeune homme
de rencontrer sa pupille.
Arnolphe interroge Agnès afin de savoir ce qui s'est passé lors de cette
entrevue, et la teneur de leurs propos.
Il est rassuré par le récit qu'elle lui fait, sa réputation n'a pas
été entachée, mais il décide de précipiter le mariage.
Agnès, croyant que son futur mari est Horace,
lui exprime sa gratitude, mais le barbon la détrompe sans ménagement.
Acte III - Arnolphe inculque à sa future épouse les rudiments des devoirs conjugaux, sans oublier
les terribles effets de l'infidélité.
Agnès semble se résigner à ce triste avenir.
Horace rencontre le
tuteur qui savoure déjà la déconvenue du jeune homme : les serviteurs lui ont refusé une nouvelle
visite, et la belle l'a renvoyé en lui lançant une pierre ...
à laquelle était joint un mot d'amour.
C'est
Arnolphe qui enrage, obligé de reconnaître sa jalousie, et donc son amour ; et il aimerait être aimé
en retour.
Acte IV - Arnolphe, plus que jamais déterminé dans ses projets, donne des instructions drastiques
à ses serviteurs, ils doivent refouler le jeune prétendant à coups de bâton.
Nouvelle rencontre entre
le tuteur et le galant, celui-ci lui apprend qu'il a réussi à s'introduire dans la maison, mais que
l'arrivée impromptue de M.
de La Souche, a obligé Agnès à la cacher dans une armoire.
En outre, il lui
confie qu'il a un rendez-vous pour le soir même et qu'il projette d'enlever la jeune fille.
Ainsi
renseigné, Arnolphe appelle son notaire pour la rédaction du contrat de mariage et se prépare à
piéger son rival.
Acte V - Le traquenard a bien fonctionné, Horace a été roué de coups par les deux serviteurs, et il
n'a d’autre choix que de faire l'assommé.
Agnès s'est enfuie et a rejoint son amant, ne voulant
retourner chez son tuteur.
Horace, toujours ignorant de l'identité du tuteur, demande à Arnolphe
d'héberger et de protéger la jeune fille.
Le barbon triomphe, mais elle ignore superbement son
discours exalté.
Entrée d'Oronte, le père d'Horace, il veut unir son fils à la fille de son ami Enrique, de
retour des Amériques, après un long séjour.
Horace demande l'aide d'Arnolphe qui lui dévoile
ironiquement son identité.
Coup de théâtre, il s'avère qu'Agnès est la fille d'Enrique ; les amants vont
pour unir leurs destinées, au grand désespoir de l'ex-tuteur.
Le dernier mot de celui-ci est: « Oh ! » (Vers
1744).
II.
PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
- Présentation de l’auteur
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache à Paris, et
mort dans la même ville le 17 février 1673, est un comédien et dramaturge français, considéré de son
vivant comme le meilleur acteur et auteur comique du royaume, et depuis sa mort comme l'un des
génies de la littérature universelle.
Issu d'une famille de marchands parisiens, il choisit à vingt-et-un
ans de devenir comédien, et participe sous le nom de Molière à l'éphémère expérience de l'Illustre
Théâtre (1643-1645), dans le cadre de laquelle il se lie à Madeleine Béjart et à sa famille.
Il parcourt
ensuite, pendant treize ans, les provinces méridionales du royaume dans une troupe itinérante
entretenue par plusieurs protecteurs successifs.
Tout en cherchant à s'imposer comme acteur
tragique, il commence à écrire des farces et des comédies dans le goût italien.
De retour à Paris en
1658, il devient rapidement, à la tête de la «Troupe de Monsieur » (devenue « Troupe du Roy »
en 1665), le comédien et auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il conçoit de
nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques, chorégraphes et
musiciens du temps.
Il meurt à l'âge de cinquante-et-un ans, quelques heures après avoir tenu pour
la quatrième fois le rôle-titre du Malade imaginaire.
Interprète du rôle principal de la plupart de ses
pièces, Molière est sans doute le plus grand créateur de formes de l'histoire du théâtre français.
Il a
exploité les diverses ressources du comique - verbal, gestuel et visuel, de situation - et pratiqué tous
les genres de comédie, de la farce à la comédie de caractère.
Observateur lucide et pénétrant, il
peint les mours et les comportements de ses contemporains, n'épargnant guère que les
ecclésiastiques et les hauts dignitaires de la monarchie, pour le plus grand plaisir d'un public dont il
partage les valeurs.
Il a créé des personnages individualisés, à la psychologie complexe, qui sont
rapidement devenus des archétypes.
Son ouvre, une trentaine de comédies en vers ou en prose,
accompagnées ou non d'entrées de ballet et de musique, constitue depuis deux siècles un des piliers
de l'enseignement littéraire en France.
Elle continue de remporter un vif succès au théâtre, non
seulement à la Comédie-Française, surnommée « la Maison de Molière », mais aussi à l'étranger.
Signe de....
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