Explication linéaire texte une charogne (les fleurs du mal Baudelaire)
Publié le 13/05/2024
Extrait du document
«
Explication Linéaire : « Une charogne »
Introduction : Pour illustrer cette alchimie poétique, quel meilleur exemple
que le 28e poème du recueil, issu de la section « Spleen et Idéal » :
«Une Charogne».
Il s’agit d’un poème provocateur par son titre car il a pour
thème un cadavre en décomposition qui étrangement permet au lecteur
d’assister à la naissance d’une « Fleur du Mal ».
C’est à dire à l’éclosion de la
beauté dans l’horrible.
Problématique : Comment Baudelaire transcende-t-il l’aspect
répugnant et immonde de cette charogne pour la transformer en
objet poètique ?
Mouvements : I - La métamorphose de la charogne par le langage
poètique.
II – Glissement lyrique et idéalisé (rapprochement avec
l’art comme une sorte de tableau)
I - La métamorphose de la charogne par le langage poètique.
On commence cet extrait avec un point de vu aérien, on prend de la
hauteur par rapport à un passant sur le trottoir.
On voit ce changement de
perspective avec la personnification du ciel → « le ciel regardait».
« carcasse superbe » → oxymore avec un vocabulaire très cru, réaliste, sans
filtre et provocateur.
« superbe » → embelli la carcasse et donc comment
cette transformation de la boue en or.
Cette trransformation de la boue en
or continue et se renforce avec la comparaison avec l’outil
« comme » qui métamorphose la carcasse en fleur.
Cela nous fait penser au
titre avec le nom fleur.
On a une diérèse sur le mot « s’épanouir » c’est le fait d’allonger le mot ici
ça met ce verbe en valeur et ça renforce le côté poétique.
On départ, le sens qui dominait était la vue avec « le ciel regardait » dans
ce vers on change de sens on passe à l’odorat on le voit avec le nom
« puanteur » c’est une odeur désagréable l’intensif « si forte » le prouve.
Le
verbe s’évanouir est mis en valeur par une diérèse ce qui vient renforcer
l’horreur de cette odeur.
Après la vue et l’odorat on fait appel à l’ouie avec « les mouches
bourdonnaient » c’est un réel spectacle sensoriel.
On continue avec une description très cru qui évoque une étape de la
décomposition « putride » aucun euphémisme n’est fait.
On a l’impression que ce ventre est vivant parce qu’il y a des choses qui
sorte de là « noirs bataillons » ce sont des larves.
Ca met en valeur les
larves, on célèbre leur force et leur nombre.
Le rejet renforce cette mise en valeur.
« coulaient » → côté répugnant : il y en a tellement qu’on a un flux
ininterrompue.
Il y a une métaphore suivi d’une comparaison pour imager
ça.
« vivant haillon » → c’est la chair qui reste, comme il y a toute ces larves
qui « coule »....
»
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