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Explication linéaire préambule Olympe de Gouges

Publié le 25/06/2024

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« Préambule de la Déclaration des droits de la femme : analyse (commentairecompose.fr) Etude linéaire du préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges (sujetscorrigesbac.fr) EXPLICATION LINÉAIRE PRÉAMBULE, LA DÉCLARATION DES DROITS DE LA FEMME, OLYMPE DE GOUGES YouTube https://www.youtube.com/watch?v=7scRLripWiM EXPLICATION LINEAIRE TEXTE 3 (PREAMBULE) INTRODUCTION Durant la Révolution Française qui a eu lieu en 1789, les hommes ont acquis de nombreux droits fondamentaux qui se sont inscrits dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Cependant le principe d’égalité revendiqué tout le long du 18 ème siècle avec le mouvement philosophiques des Lumières ne s’applique pas aux femmes.

En effet, malgré leur participation active au combat révolutionnaire, elles ne sont pas concernées par les progrès sociaux et politiques et par la notion de citoyenneté.

C’est pour cette raison qu’Olympe de Gouges, née en 1748 va rédiger la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne en 1791, une réécriture au féminin de celle de 1789.

Son but est d’influer la rédaction de la Constitution et de donner aux femmes une reconnaissance légale.

Aujourd’hui nous allons nous pencher sur cette œuvre qui est à la fois un pamphlet, un texte juridique et un discours et plus précisément sur son préambule qui sert d’introduction aux 17 articles de la Déclaration.

Nous verrons aussi les 2 premiers articles. Désormais je me propose de lire le texte à haute voix (lecture) : On remarque que l’ensemble du texte est centré sur la requête de droits féminins avec l’incitation et la concrétisation de ce combat.

Nous pouvons distinguer 4 mouvements dans ce texte : la ligne 1 et 2 constituent un début efficace qui sera notre premier mouvement, le 2ème mouvement se poursuit de la ligne 3 à la ligne 12 adoptant un ton plus accusateur et polémique.

Puis vient la fin du préambule qui sera le 3ème mouvement de la ligne 13 à la ligne 15.

Enfin le dernier mouvement de la ligne 16 à la ligne 22 est composé des 2 premiers articles. DEVELOPPEMENT Tout d’abord, commençons avec le 1er mouvement.

Le préambule s’ouvre avec une énumération de 3 noms communs créant un rythme ternaire « Les mères, les filles, les sœurs » à la ligne une qui fait effet de périphrase pour désigner les femmes aussi désignées par « les représentantes de la nation » (l1).

Olympe de Gouges souhaite créer d’ores et déjà une différence avec l’hypertexte de 1789 pour éviter une nouvelle fois l’exclusion des femmes.

Elle utilise le champ lexical de la famille pour montrer la puissance des liens entre les hommes et les femmes et sensibiliser ses auditeurs. Le verbe « demandent » à la ligne une conjuguée au présent de l’indicatif montre une requête immédiate de la part d’Olympe de Gouges qui se veut porte-parole des femmes de la Nation. Elle souhaite que les femmes accèdent à des fonctions politiques comme l’indique le groupe nominal « Assemblée Nationale » à la ligne 2. TRANSITION : L’ouverture du préambule apostrophe les femmes de plusieurs manière différentes afin que toutes les Françaises se sentent concernées et prennent conscience.

Olympe de Gouges se présente comme une représentante des femmes de la Nation écrivant pour unn requête commune qu’elle va venir expliquer par la suite . Le 2ème mouvement est une seule phrase complexe composée d’une proposition principale et de 3 propositions circonstancielles de but dépendantes de la proposition principale et introduites par « afin que » répété 3 fois créant une nouvelle fois un rythme en 3 temps. La 1ère proposition est introduite par le participe présent « Considérant que » (l3) qui a une valeur juridique et qui sert à introduire le contexte d’écriture.

S’en suit une gradation ascendante « l’ignorance, l’oubli ou le mépris » à la ligne 3 toujours sur un rythme ternaire dans laquelle Olympe de Gouges accuse et expose ce qu’elle considère comme les causes des dysfonctionnements sociétaux tels que « les malheurs publics » (l.4) et « la corruption des gouvernements » (l.4).

Elle appuie sur cette idée avec l’adjectif « seules » qui est épithète du nom « causes » à la ligne 4.

La misogynie du XVIIIè est donc l’origine du mal selon elle. Le verbe « ont résolu » conjugué au passé composé à la ligne 5 montre la détermination d’Olympe de Gouges à obtenir des avancées en termes de droits et de reconnaissance pour son sexe.

L’adjectif « solennelles » (l.5) insiste de sucroît sur le sérieux de ce projet.

Une énumération de 3 adjectifs viennent qualifier les droits des femmes à la ligne 5 et 6 dans une gradation ascendante « les droits naturels, inaliénables et sacrés » créant une nouvelle fois un rythme ternaire et montrant le caractère fondamental et inviolable de ces droits. La conjonction de subordination « afin que » (l.6) introduit la 2ème proposition qui va venir éclairer les objectifs de la rédaction de cette déclaration.

L’adverbe « constamment » (l.6) rappelé par « sans cesse » (l.7) transmet l’urgence de la situation précisant la valeur intemporelle des articles qui suivent. La répétition d’« afin que » (l.7) marque le commencement d’une nouvelle proposition dans laquelle Olympe de Gouges va opposer le pouvoir détenus par les deux sexes dans une construction en parallélisme à la ligne 8 «les actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes» Ils doivent être égaux et pouvoir être «comparés» (l.9).

L’écrivaine explique cette rédaction par un intérêt commun qu’elle présente comme étant un idéal «le but de.... »

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