Explication linéaire : Melancholia/ Les contemplations
Publié le 01/11/2023
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Explication linéaire : Melancholia/ Les contemplations
Introduction : Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les
Contemplations.
Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail horrible et
forcé imposés à des enfants, en leurs empêchant une instruction et une éducation.
Il y
dresse un portrait du peuple et de certain élément fondamental de la société qui l’organise.
Problématique : Nous allons nous demander comment ce poème est-il une dénonciation
virulente du travail des enfants.
Plan : Dans melancholia, Victor Hugo dresse un tableau réaliste et tragique de l’exploitation
des enfants pour dénoncer ces conséquences et appeler à abolir le travail des enfants.
Analyse : v.1 a v.10
Dès le début du Vers, l’impression qui semble se dégager du texte est l’indignation que
provoque le poète quant aux travail que subissent ces pauvres enfants.
Victor Hugo emploie une modalité interrogative, et souhaite interpeller le lecteur grace au
registre pathétique du poème
V.1 : Je repère une lilote « pas un seul ne rit » cette négation rappel à quel point les enfants
qui travaillent passent leurs temps à souffrir.
Il y a également une opposition sous la forme d’une antithèse « tous » et « pas un seul »
dans ce cas tous les enfants devraient rire
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Le poète utilise une anaphore de « ces » qui est un déterminant démonstratif afin de
montrer concrètement le problème (v.2, v.3) Ce sont des enfants, très jeunes grâce la
qualification de leurs âges « huit ans » ( v.3) Et qui sont malade « que la fièvre
maigrit »
Le poème suscite donc la pitié du lecteur en insistant sur la fragilité et l’innocence
des enfants.
Il emploie aussi à plusieurs reprise l’adverbe « sous » « sous les meules » « sous les
dents » (v.4, v.7) qui représente les machines.
Cela met en parallélisme le vers 4 et 7
et donne un effet d’emprisonnement des enfants dans les rouages d’une industrie, et
montrer leurs impuissances, comme nous rappelle la comparaison de « travaille » à
« une prison » afin d’accentuer cette idée.
Le travail des enfant est très long comme ce CCT « De l’aube au soir » (v.5) insiste
sur leurs longues journées, et montre que les enfants serait soumis à leurs sorts
Il utilise l’adverbe « éternellement » (v.5) pour montrer en exagérant que les enfants
exécuter toujours les mêmes choses sans fin.
Cela permet de mettre les enfants en
positions de Victime, et rappeler leurs impuissance face à leurs sorts.
Cette aspect
cyclique déshumanise ces pauvres enfants en les mettant dans un quotidien
uniquement de travaille.
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Nous pouvons aussi remarquer qu’il y a la personnification des machines avec « les
dents » « qui mâche » (v.7, v.8) cela représente le mouvement des machines qui
mâche.
Et donne un atmosphère lugubre grâce aux rimes
On observe trois allitérations en m,r,ch
« Monstre hideux » (v.8) cette hyperbole qui exagère sur sa laideur et sa
monstruosité, elle représente en réalité les....
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