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Explication de texte - Olympes de Gouges Préambule

Publié le 02/08/2024

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« Explication 1 | O.G - Préambule (DDFC, 1791) Introduction Le texte se présente comme un texte juridique.

Cependant, les expressions, le style et le ton employé renvoient ce texte plutôt à l’exorde d’un plaidoyer.

En comparant les deux textes, de la DDHC et la DDFC, et ce qu’elle nomme “Préambule”, amène à s’interroger sur la méthode, le projet et la portée de ce préambule féminisé.

Ce préambule se présente formellement comme un texte argumentatif, mais le style nous invite à y voir de la persuasion et de la conviction.

En effet, le 1er paragraphe est constitué de seulement 2 phrase, la 1er est courte, elle annonce le sujet et la 2e est une période oratoire, c’est-à-dire un paragraphe ou un texte qui s’étend sur une phrase, avec des connecteurs et des virgules mais sans point, sur une longue période, qui en argumentant formellement essaye d’installer par des moyens rhétoriques la légitimité de ses revendications. Problématique De ce fait, Olympe de Gouges se contente-t-elle donc de reprendre le Préambule de la DDHC en le féminisant ou livre-t-elle ici un texte polémique et avant tout rhétorique qui vise davantage à la persuasion (incitation au combat) qu’à la conviction ? Développement Plan 1.

Premièrement, nous allons voir la féminisation dans cet extrait.

→ l.1-7 2.

Ensuite, nous expliquerons que ce texte n’est pas vraiment argumentatif, en exploitant l’art de la rhétorique, mais plus précisément la persuasion (sentiments qui sollicite l’émotion) et non la conviction (arguments qui sollicite la raison).

→ l.7-17 3.

Enfin, nous allons montrer qu'en réalité il s’agit d’un texte polémique et engagé plus philosophique que juridique.

→ l.17-20 Explication 1) Dans cette première partie… ● « DDFC » (l.1) → féminisation du titre ● Le texte, le “Préambule” s’ouvre avec : « Les mères, les filles, les soeurs » (l.6) différent des « Représentants du Peuple Français », étant une énumération en rythme ternaire - reprend le statut de la femme ds la société : un statut qui les limite / cantonne à la sphère privé → cela traduit sa volonté de rappeller aux hommes la place si proche et central occupé par les femmes dans leur vie et aux sentiments qu’ils peuvent éprouver envers elles : pour chaque homme il y a une femme qui est une mère, une soeur ou une fille.

Cependant le terme épouse n’est pas évoqué. ● L’apposition « représentantes de la nation » (l.6) s’oppose paradoxalement à l'énumération précédente - femmes ne siégeant dans aucune assemblée / ce qu’elles demandent d’ailleurs ensuite.

O.G a conscience que ce statut public (droit de siéger) accordé que par les hommes vu qu’elle emploie « êtres constituées » un verbe au passif.

+ emploie de « nation » (plus habituel en 1791, époque de l’écriture) au lieu de « peuple » → les invite à tenir compte davantage des acquis de la Rév.

qui devraient les amener à accepter l’idée d'égalité, dans un tout uni et indissociable - base/socle du concept de nation 2) Dans cette deuxième partie… ● O.G emploi des termes propres à la démonstration logique : « considérant que » (l.7) et « en conséquence » (plus loin) dans une période oratoire puissamment construite → hyperhypotaxe, donnant l’impression.... »

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